I take your pulse, elevated tank, your pupils dilated翻译下

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求关于神探夏洛克的视频
就是夏洛克要跳楼时打电话给华生的那一段和夏洛克跟the woman的最后一段解锁手机密码那段对话
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嘿 夏洛克 你没事吧?Hey, Sherlock. Are you OK?回头 原路返回
Turn around and walk back the way you came.我就过来
I'm coming in.按我说的去做Just do as I ask!求你了Please.你在哪?Where?在这里停下Stop there.夏洛克?Sherlock?好吧 抬头看 我在屋顶上OK, look up. I'm on the rooftop.噢 上帝Oh, God.我...不能下来 我们只好这样说了I...I can't come down, so we'll just have to do it like this.出了什么事?What's going on?我道歉An apology.一切都是真的It's all true.什么?What?他们说的有关我的一切Everything they said about me.是我捏造了莫里亚蒂I invented Moriarty.你为什么要说这些?Why are you saying this?我是个假货I'm a fake.夏洛克...Sherlock...报纸上说的一直都没错The newspapers were right all along.我要你告诉雷斯垂德I want you to tell Lestrade,我要你告诉赫德森太太和茉莉I want you to tell Mrs Hudson and Molly.事实上 告诉每一个听你说话的人In fact, tell anyone who will listen to you...我纯为私心编造了莫里亚蒂..that I created Moriarty for my own purposes.住嘴 夏洛克 别说了OK, shut up Sherlock. Shut up.我们第一次见面... 第一次见面The first time we met... the first time we met,你不是对我姐姐了如指掌吗?you knew all about my sister, right?没人能有那么聪明Nobody could be that clever.你可以You could.我调查过你I researched you.我们见面前 我调查了能找到的一切Before we met, I discovered everything that I could来取悦你to impress you.这是个圈套 魔术圈套It's a trick. Just a magic trick.不是的 好了别说了No. All right, stop it now.不 站在原地别动No. Stay exactly where you are.别动
好好Don't move. All right.眼睛盯着我Keep your eyes fixed on me.求你了 能帮我做这件事吗?Please, will you do this for me?做什么?Do what?这个电话 是...This phone call, it's...是我的留言..it's my note.人们不是都这么做吗?It's what people do, don't they?留下留言?Leave a note?什么留言?Leave a note when?再见 约翰
Goodbye, John.
不 不要No.Don't...夏洛克Sherlock!2herlock: No. (不) Irene: Sorry? (你说什么?) Sherlock: I said no. Very, very close, but no. You got carried away. The game was too elaborate, you were enjoying yourself too much. (我说不是的.就差一点,但还不成功.你也被冲昏了头脑.这个有游戏太精益求精了,你玩的太开心了) Irene: There's no such thing as too much. (没有”太开心”这种事) Sherlock: Oh, enjoying the thrill of the chase is fine. Craving the distraction of the game, I sympathise entirely, but sentiment? Sentiment is a chemical defect found in the losing side. (享受追猎的快乐当然可以.渴望用这游戏作为消遣,我理解,可是感情用事?感情用事是失败者的催化剂) Irene: Sentiment? What are you talking about? (感情用事?你在说什么?) Sherlock: You. (说你) Irene: Oh, dear God. Look at the poor man. You don't actually think I was interested in you? Why? Because you're the great Sherlock Holmes, the clever detective in the funny hat? (上帝啊.看看这个可怜的男人.你不会真以为我对你有兴趣吧?为什么?因为你是伟大的夏洛克·福尔摩斯,带着搞笑帽子的聪明侦探?) Sherlock: No. Because I took your pulse. Elevated. Your pupils dilated. I imagine John Watson thinks love's a mystery to me, but the chemistry is incredibly simple and very destructive. When we first met, you told me that disguise is always a self-portrait,how true of you. The combination to your safe, your measurements,but this, this is far more intimate, this is your heart and you should never let it rule your head. You could have chosen any number and walked out of here with everything you work for. But you just couldn't resist it, could you? I've always assumed that love is a dangerous disadvantage. Thank you for the final proof. (不.因为我测了你的脉.脉搏加快.瞳孔放大.约翰·华生大概以为爱对于我是个谜团,但那些化学反应非常简单,充满破坏性.我们第一次见面时你告诉我化装通常像自画像,说的太对了.你保险箱的密码,是你的三围,可这个,还要私密得多,这是你的内心,你绝不该让它控制你的头脑.你本可以随便选一组数字带着一切战利品走出这里.可你就是没法抗拒,对吧? .我一直觉得爱是种危险的弱点,谢谢你最终证明) Irene: Everything I said, it's not real. I was just playing the game. (我说的一切,都不是真的.我只是在玩游戏) Sherlock: I know. And this is just losing. There you are, Brother, hope the contents make up for any inconvenience I may have caused you tonight. (我知道.而你刚刚输掉了.给你,哥哥.希望里面的内容可以弥补我今晚给你带来的麻烦) Mycroft: I'm certain they will. (我想会的)
Sherlock: If you're feeling kind, lock her up, otherwise let her go and I doubt she'll survive long without of her pretection. (想发善心的话,把她关起来.如果放她走我觉得她失去保护,活不了太久) Irene: Are you expecting me to beg? (你想让我求饶?)
Sherlock: Yes. (是的) Irene: Please. You're right. I won't even last six months. (求你.你说的对.我活不了6个月) Sherlock: Sorry about dinner. (晚餐的事很抱歉)
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出门在外也不愁dilated pupils的用法和样例:
Physical effects of coke use include constricted blood vessels, dilated pupils, and increased temperature, heart rate, and blood pressure.
使用可卡因后身体会出现很多症状,如血管收缩、瞳孔放大、体温上升、心率加快和血压升高。
Dilated pupils are generally accepted as visible indicators of alcohol-induced intoxication.
瞳孔的扩张通常被认为是醉酒的特征。
Larger, dilated pupils are seen as more attractive than smaller, contracted pupils.
大的,扩张的瞳孔比小的收缩的瞳孔看起来更有吸引力。
Symptoms include sudden permanent blindness, dilated pupils, and loss of the pupillary light reflex.
症状包括突发的永久性失明、瞳孔放大、瞳孔对光反射消失。
If the driver is wearing gloves, a camera on the dashboard will check for dilated pupils and the car's computer will detect erratic steering.
如果司机戴着手套,仪表盘上的照相机会检查司机的瞳孔是否放大,车内的计算机则会检测司机是否操控不稳。
En route, cardiac arrest occurred for the second time, and on arrival in theatre the patient was pulseless with fixed, widely dilated pupils.
在运送途中,再次发生了心搏停止;到手术室时,病人脉搏消失,瞳孔固定并扩大。
dilated pupils的海词问答与网友补充:
dilated pupils的相关资料:
相关词典网站:L'Appel du 8-Juin
Elle n'était contre personne, contre aucun ennemi, mais j'ai tout de même gagné une guerre. Je suis récemment rentrée victorieuse de la dernière bataille, la seule dont on peut dire, peut-être, que je l'ai menée contre un ennemi : le temps. En réalité, pour être honnête, je n'étais pas seule, car nous étions trois à
trois à sortir, si ce n'est neufs, du moins renouvelés de cette histoire.
Pour la première fois, je crois, je n'ai pas envie de répéter que "ma vie a changé" (quelle vie ne change pas d'une année à l'autre, d'une semaine à l'autre, d'une heure à l'autre), mais plut?t que "je suis changée". Mon corps, mon coeur, ma tête, passés par les batailles de la grossesse et de l'accouchement : 9 mois à voir dispara?tre tout ce que je croyais de moi-même, presque en spectatrice émerveillée de ce phénomène.
Etre enceinte ne m'a jamais attirée. Voir des femmes enceintes me laissait soit indifférente, soit en état de gêne face à l'étalage d'un corps si étrange et monstrueux. De manière générale, tout ce qui est relié de près ou de loin à la grossesse, l'enfantement, les bébés, les gouzi-gouzous, me rebutait au point de toujours contourner le rayon bébés des supermarchés. Peur, souvenir de l'obsession de ma mère, gêne ou dégo?t, je ne sais pas. Tant que ?a ne parlait pas, ?a ne m'intéressait pas et je ne savais pas y faire.
Je ne sais pas forcément mieux aujourd'hui, mais je me suis réconciliée avec les bébés et les femmes enceintes.
Plus que ?a, sans aller jusqu'à dire que j'ai adoré les aigreurs d'estomac et le fait de devenir un corps public, c'était bien. J'ai aimé les coups dans le ventre, j'ai aimé la promesse que mon corps contenait, j'ai aimé l'évolution semaine après semaine, et le petit nez retroussé qui apparaissait aux échographies. Ce moment suspendu dans le temps qui n'appartenait qu'à Sebastian et moi.
L'accouchement fut le climax de ces neuf mois. 19 heures intenses, épuisantes et au final le premier cri (le premier d'une très longue liste, hum). "Le premier cri". La magie de ce moment m'a été révélée d'une fa?on si forte que j'ai découvert la proximité entre le bonheur et la violence. C'est ce cocktail de sensations et sentiments qui m'a permis ce moment de gr?ce. Le premier cri pour elle, une nouvelle naissance pour moi.
Je me suis réconciliée avec la beauté des premiers moments de la vie, la nouveauté chaque jour, les capacités d'apprentissage et d'émerveillement qui manquent si souvent aux adultes, et même l'animalité de cette petite chose qui ne comprend le monde qu'en terme de sensations. C'est même cette animalité qui me ravit, cet être qui ne communique que par le corps et ne ment pas, car le corps ne ment pas. La vérité brute qui se dégage de chacune de ses réactions est une invitation à continuer, est une manière d'appeler à la vérité de mon propre corps, celle enfouie depuis mon premier cri à moi.
Parce que dans le fond du fond du fond, ce que je retiens de la grossesse et l'accouchement, c'est l'appel à mon état préhistorique, prélangagier et bestial. The call of the wild, voilà ce qu'est une naissance : le retour aux fondamentaux et à l'essentiel.
Ghostbuster
Une pizzeria désertée dans un quartier mort près d'un cimetière un dimanche soir, le cadre idéal pour réveiller les morts. Quelqu'un de profil, penché sur son téléphone, concentré ; j'ai attendu mes pizzas en l'observant comme une bête curieuse, tant son regard me rappelait le sérieux souvent vu dans le regard de cet Autre, disparu de mes jours il y a déjà fort longtemps. Suffisamment longtemps pour que je repense à nos blagues, notre complicité avec un pas suffisamment longtemps pour qu'il ou elle ait complètement disparu de mon horizon.
Au commencement était le malentendu au fondement de cette mort prématurée : croire qu'un loup solitaire comme moi peut s'accommoder de la meute. C'est bien entendu faux, comme je le disais récemment à Laura : "moi, les groupes d'amis, c'est fini". J'ai eu ma dose de téléphones arabes, de malentendus, de couvertures, de secrets, de calculs et de manipulation. Je veux désormais que mes amis ne soient QUE mes amis, même si je m'accommode sans difficulté de leurs propres fréquentations. Je veux que tout soit simple et franc, honnête et direct. Je n'ai que faire des gens satellites qui parasitent l'essentiel.
Mais surtout, je veux que les morts, lorsqu'ils sont morts, soient isolés. Morts.
Parce que ce n'est jamais le cas : un rappel existe toujours, bien malgré moi. Je n'ai aucune difficulté à arrêter de fréquenter les personnes qui m'apportent plus de peines que de joies, et pourtant il m'est toujours difficile de les oublier totalement. La faute à quoi la faute à qui. La faute à ces groupes dans lesquels notre amitié s'est construite... et sans lesquels elle n'aurait pas existé, je le sais. Mais j'ai éclaté ces groupes pour n'en garder que l'essentiel.
Je me suis lancée dans une entreprise qui vise à remettre chacun à sa place. Les vivants auprès de moi, les morts, hors de mon champ de vision. Retour à l'essentiel, je chasse les morts qui ont eu leur chance et ont préféré les satellites. A eux le cimetière.
La place des morts, ?a concerne ceux et celles qui croiront se reconna?tre dans les premières lignes de cet article. A vous : ouste !
L'Annonce faite à Marine
Ma mère a insisté : "Allez, dis ce que tu voulais... !". Je crois que je connaissais la réponse depuis longtemps, en fait. Il a pris son petit air que je reconna?trais entre des millions, celui de quand-il-ose-pas-trop-dire-ce-qu'il-veut-de-peur-de-s'imposer, mais a fini par émettre ces mots hésitants : "Bah... une fille...". Je connaissais sa réponse. Le temps de sourire et je l'ai rendu heureux. Ses yeux ont rougi.
Ma mère n'en pensait pas moins. Mais elle avait déjà usé ce que ses yeux étaient capables de rougeur le jour où je lui ai demandé ce qu'elle faisait le 10 juin, "mais non pas pour le mariage, pour L'AUTRE truc", et qu'elle s'était mise à chantonner du Renaud, alors que mon père s'obstinait à ne pas comprendre, à répéter "bah je prépare le lendemain qui est mon anniversaire".
J'ai gardé le test. Il est dans la salle de bains, enfoui sous des vêtements propres ou sales, s?rement. Peu importe, je sais qu'il est là, le résultat inaltéré malgré les mois passants. Le résultat en question ne m'a pas surprise, ne nous a pas surpris. Dans notre langage commun, ce n'était qu'un élément de plus. J'ai souri en moi-même, gardé précieusement l'information jusqu'à son appel du midi. Lorsqu'il est rentré le soir du travail, il portait le même sourire béat qu'il avait probablement affiché tout l'après-midi. C'était le non-événement le plus courant, le p et pourtant, pour lui comme pour moi, c'était le s celui qui nous a fait échanger nos corps et devenir chacun ma?tre de l'autre.
L'un l'autre, nous nous sommes donc couronnés, roi reine dieu déesse. Sur notre terre sacrée, le divin enfant va para?tre, l'enfant-reine que je n'attendais pas... et ne souhaitais même pas il y a deux ans et toutes les années auparavant.
Rien ne m'empêchera d'utiliser les grands mots, tout simplement parce que les sentiments sont à leur hauteur.
Il y a deux ans, je clamais "rien dans mon ventre", jusqu'au jour où une empathie destructrice me vida de mon ventre. Le pacte originel fut donc d'abord entre moi et moi-même : ne jamais me vider de mon ventre à mon tour, s'il venait à se remplir. Mais rien n'arrivait. J'étais seule, désespérément seule. Je pensais vivre seule, tant j'avais fini par m'accommoder de cette situation d'où aucune de mes tentatives obstinées ne parvenait à me sortir.
Et puis vint la luz de mi vida, un Argentin planqué derrière ma pompe à bières qui invita la barmaid délaissée à danser avec lui. De cet instant, je n'ai plus été ni seule ni délaissée, ce dont les coups fréquents dans mon ventre sont un rappel permanent.
Cassiopée n'est plus un mythe et ne se trouve plus à des années-lumière non plus.
This Island II
This Island, c'est un lieu de mémoire où l'on peut revenir apaisée après s'être sauvé la vie et les meubles. C'est toujours important de savoir revenir sur les lieux de mémoire pour en accepter l'héritage.
This Island II, c'est l'histoire du retour sur les lieux de l'incendie, et de ce que je construis depuis sur les ruines du drame.
J'ai écouté cette chanson en boucle, m'en faisant péter les tympans, hurlant intérieurement chaque mot. Quand je l'écoute à présent, ce sont ces souvenirs qui me pètent le cerveau. Je suis pleine de tout ce qui a changé depuis, et m'en sature le cerveau. A chaque note, à chaque pas en rythme, correspond un changement dans ma vie.
Le calme n'existe pas, même si j'ai longtemps couru après. Maintenant, je crois que le calme, c'est la mort. Sur cette nouvelle ?le, rien n'est plus calme que sur l'ancienne, mais j'ai choisi chaque grain de sable et sa folie. C'est toujours le bordel en apparence, mais je sais au fond de moi que je pose les yeux sur un nouveau paysage et de nouveaux habitants.
Au creux de moi, une nouvelle ?le.
L'amour parfait II
"L'espoir fait vivre", ai-je écrit quelques articles plus t?t. C'est merveilleux comme les retournements de situation existent quand on les cherche. Chaque heure de chaque jour depuis deux mois me confirme ce que je savais du creux de mes tripes depuis toujours, quoique, par manque de désir, par paresse ou par l?cheté — donnez-lui le nom que vous voudrez — je refusais de le croire et, donc,
que je vivrais un jour une belle histoire qui me rend heureuse.
Sebastian apprécie mes coups de tête comme des coups de génie, accepte à la fois mon indépendance et ma recherche d'affection, et me fait rire à peu près sur commande. Bien s?r, ce n'était pas ces critères les plus importants, ceux-là n'étaient qu'une question d'ego et d'amour-propre.
J'ai surtout rencontré quelqu'un qui était prêt à recevoir ce que j'avais à donner, loin des sans-rancune, des sans-logique, ou encore des sans-nouvelles. J'ai rencontré la seule personne qui n'a pas peur de moi. J'ai rencontré quelqu'un qui avait lui aussi une immensité à donner.
Cette histoire n'est pas juste belle, du fond des tripes je la trouve miraculeuse au point qu'elle nourrit la mystique qui sommeille en moi. Comment appeler la co?ncidence qui met sur ma route quelqu'un dont la voisine est une de mes anciennes élèves, qui a fréquenté les rayons de la médiathèque où travaillait mon père et qui discutait même avec lui, qui, la veille de notre rencontre, se trouvait au concert où je me trouvais, et enfin qui, le jour de notre rencontre, a fait le déplacement jusqu'à Belleville, pour un autre concert, un soir où j'étais de service ?
J'appelle cela un miracle.
J'appelle cela l'instant T où les deux bonnes personnes se rencontrent au bon moment.
J'appelle cela... peut-être tout simplement la vie, si la vie peut ressembler à un film.
Sebastian et moi avons créé une entité nouvelle, un corps à deux têtes, une bête à deux dos, un monstre étrange dont la silhouette forme le mot "Nous". Et "Nous" savons que "Nous" vivons et vivrons ensemble l'amour parfait, celui dont il dit que nous y avons droit.
Ai-je "le droit" d'entrer dans une communion si parfaite avec mon amoureux que je n'ai même plus rien à dire ? qu'il traduit mes silences, mes rêves et mes regards ? Comme il le dit, nous n'avons commis aucun crime, nous sommes des bonnes personnes, et nous avons droit au bonheur. Mon amoureux m'a convaincue que l'amour parfait existe.
Et Sebastian a toujours raison. Sebastian est mon amour parfait.
Tout ce qui nous reste à vivre
Aimer "à mourir" ne me pla?t pas. L'idée n'est même pas belle : je ne comprends pas en quoi devenir un cadavre rongé par les vers serait la récompense ultime du bonheur.
Alors quand Sebastian m'a chuchoté "je t'aime à mourir", j'ai aussit?t répondu que je l'aimais à vivre, parce que voilà le vrai défi : vivre. Pour moi qui ai passé l'année de cube à vouloir mourir, qui suis tombée amoureuse de quelqu'un qui représentait la mort, qui ai été élevée par une mère parfois peu enclin à continuer de faire battre son coeur, et qui étais en panne de désir pendant des années, pour moi, pour moi il faut vivre.
Le grand avantage, quand on na?t dans la promesse de l'aube, c'est qu'on n'a peur de rien, pas peur de la route, faudra voir, faut qu'on y go?te.
Sebastian a dit : "Ca va faire 4 vendredis qu'on est ensemble". Je me suis sentie Bénabaresque puis ai répondu "C'est tout ?". Chaque fois que j'entends ses mots "Et pense à tous ceux qu'il nous reste à vivre", je pulvérise le record du monde de l'envie de vivre. Je me gonfle de désir, je m'emplis de lui, de lui pour au moins un siècle encore.
C'est ainsi que nous tenons nous-mêmes la promesse de l'aube : en faisant en sorte de vivre longtemps, non par peur de la mort, mais par appétit.
Pourtant, nous sommes tous deux faits de déchirures et nous avons tous deux traversé notre propre désert. Mais à présent, nous parlons ensemble le langage de la résilience et de la construction. La foi nous anime : je crois en ses rêves, il nous construirons tout à deux, famille et travail. Nous n'en sommes plus à un fantasme réalisé près.
Rise !, nous nous sommes donné le coup de pouce final pour sortir du trou.
Rise !, nous nous sommes donné la main.
Rise !, nous sommes loin d'en avoir fini avec notre ascension.
Le 7e jour
On ne s'est rien dit. Ni oui, ni rien. On ne s'est même pas déclaré de flamme. On a laissé venir nos sentiments, qui ont pris leur temps : une semaine. On s'est tout fait sentir.
Le 1e jour, les sentiments sont passés par nos corps avec une intensité à laquelle je n'ai d'abord pas cru.
Le 2e jour, quand il est revenu, j'ai compris qu'il serait différent.
Le 4e jour, je lui proposais les clés de mon appartement.
Et le 7e jour, quand j'ai expliqué que, il était d'accord. Le 7e jour, on a tacitement signé un pacte de folie qui nous sied à merveille. J'ai toujours su que j'étais faite pour cette histoire.
Intérieurement, j'ai remercié tous les dieux qui m'ont amenée à vivre ce soir de concert. Encore plus, j'ai remercié tous ceux et celles qui n'ont pas voulu de moi, sans quoi je n'aurais pu faire advenir cette rencontre. Merci à vous, sans ironie aucune, qui avez peut-être senti que j'étais perdue, et qu'il ne fallait pas se lancer dans quoique ce soit avec moi. Merci d'avoir eu cette présence d'esprit à ma place.
Il y a un temps pour tout, et le temps pour Sebastian n'était simplement pas encore arrivé. Jusqu'à ce vendredi 29 juin.
Ce soir de bar où j'avais une énergie venue des tréfonds de mes tripes, depuis mon comptoir, j'ai attiré quelqu'un comme un aimant. Sa malice m'a appartenue au bout de quelques heures. Mais sa générosité n'a été que l'égale de la mienne. Je lui ai tout donné car il n'a rien demandé.
Un soir de bar où tout mon corps a parlé pour moi, Sebastian a su comprendre que la vie me suintait par tous les pores, réponse parfaite à sa propre énergie.
Sebastian n'a peur de rien, pas même de moi.
Je n'ai pas peur non plus.
PygMalions
Je suis une emmerdeuse.
C'est un fait admis, sur lequel certaines personnes se cassent les dents. Parler mon langage est un art difficile, et je me fais parfois une joie d'être incompréhensible. Mais, occasionnellement, quelqu'un va m'attraper par le col et parler un dialecte proche du mien.
Encore plus rarement, ce quelqu'un va être prof et va me transformer.
"J'ai deux idoles : PM et PM", et les deux sont des génies, ai-je dit en substance ces derniers jours. "Je les suivrai au bout du monde". Car lorsque j'aime, ce n'est jamais à moitié, à l'image de la fa?on dont eux-mêmes se donnent.
Ils donnent tout dans leur enseignement, se mettent même en danger. Mais PM et PM jouent malicieusement avec l'idée que leur transmission nous donne une prise sur eux, et se connaissent bien, si bien, jusqu'au fond des tripes, qu'au final, c'est eux qui ont prise sur le fonctionnement de leurs élèves.
Et c'est là qu'ils m'ont accrochée. On pourra parler de la part de séduction, quelle qu'en soit la nature, qui existe dans toute relation entre deux sujets. Moi, je n'ai rien vu venir concernant ces deux-là, rien de cette intensité. Comme toujours, je me suis comportée comme toujours : imprévisible et illisible.
Enfin c'est ce que je croyais.
En réalité, leur show est bien r?dé. Comme je disais, chacun se dévoile à travers son enseignement et sort le grand jeu pour séduire ses élèves : c'est l'ultime ruse, le coup vicelard où je me suis fait prendre. Sans m'en rendre compte, je leur ai filé les clés de la maison, et avec le sourire s'il vous pla?t.
Oui, ?a n'a pas raté, je suis tombée amoureuse des deux. Ils m'ont susurré ce que je voulais entendre plus que tout... mais aussi et surtout ce que je ne voulais pas. Je sais qu'ils savaient ce qu'ils faisaient. Je suis s?re qu'ils le savaient. Inconsciemment, je devais leur crier "Dites-moi tout".
C'est bien là le coeur de leur légitimité et de leurs prérogatives sur ma personne : ils m'ont tout dit. J'ai tout écouté.
PM et PM sont de la race de ceux qui ont personnellement à coeur de transformer ceux qui passent entre leurs mains, et aiment imprimer leur marque sur leurs oeuvres.
Moi, j'avais besoin qu'on me modèle. J'ai toujours besoin de me sentir comprise et entourée, dans le but qu'on fasse quelque chose de moi. J'aime qu'on exige de moi, et ils ont tous deux été exigeants, si exigeants, que j'ai désiré être à la hauteur. Leur approbation a constitué et constitue toujours un de mes plus grands moteurs.
Entre leurs mains, je ne suis plus une emmerdeuse.
La figure paternelle plane au-dessus de ces profs. Le modèle ultime du prof est le tout premier de ma vie : celui qui m'a appris à lire. Sans lui, il est probable que ma grande histoire d'amour avec les profs n'ait jamais existé.
C'est à ?a qu'on reconna?t les vraies histoires d'amour : elles donnent envie d'en vivre d'autres.
Le politique est personnel
En 2007, juste avant les élections présidentielles, je me souviens de conversations portant sur un futur loin, si loin, et néanmoins inquiètes, très inquiètes. On se disait que si NS était élu en 2007, avec le quinquennat, on était s?r de se le retaper une seconde fois en 2012. S?r et certain, on était. On avait établi cette fatalité, et on essayait de s'y habituer. Mais sans y parvenir, évidemment.
Alors dimanche en fin d'après-midi, quand j'ai ouvert la page Tw pour gl?ner des estimations, qui convergeaient toutes dans le bon sens, j'ai commencé à exulter. Les larmes me sont montées aux yeux, mais je les ai retenues, pas encore, pas encore. Attendre 20h.
Et 20h est arrivé.
Et la murge du siècle a bien eu lieu.
Et les larmes ont coulé au milieu de la foule de la Bastille, pendant le discours de FH.
Et on a trinqué, trinqué, re-trinqué jusqu'à n'en plus pouvoir. J'en ai cassé 2 verres.
Les émotions nous dépassaient. Nous n'en pouvions plus de joie et de soulagement.
Alors qu'est-ce-qui se cache derrière cette émotion, cette envie de trinquer tous les jours à la gloire de la gauche au pouvoir ? Mon père a dit "?a me fait du bien", et j'ai entendu des variations sur le même thème de la part de plusieurs personnes. "?a ME fait du bien". Pourquoi à nous personnellement ?
Le MLF s'est échiné à faire passer l'idée que le personnel est politique. Mais à chaque élection, à chaque événement politique important, c'est l'inverse qui me frappe : le politique est personnel, si personnel, si intime. Nos peurs enfouies, nos espoirs à fleur de peau, nos principes chevillés au corps, se rejouent toujours à chaque événement.
Par exemple, la division du peuple par NS n'est pas juste un problème de société. "LaSociété" n'intervient pas dans mes rêves, "LaSociété" n'est pas un concept émotionnel. Mais l'universalisme, l'idée que je suis à la fois moi et toi, et eux, et tous, que je ne suis pas seule, cette idée-là me fait palpiter. Quand arrive un président capable de rassembler, c'est mon univers intérieur fait de désirs et d'angoisses qui vibre. Le politique se loge au plus profond de nos entrailles, en réalité.
Place de la Bastille, à Montreuil, à Barbès, partout où le peuple de gauche a fait la fête, des gens se sont parlé, se sont hurlé des "LE CHANGEMEEEENT C'EST MAIIINTENAAAANT" à la figure. En réalité des gens se disaient "J'ai les mêmes espoirs que toi, tu vois, j'ai la même vie dans le fond, les mêmes envies, les mêmes désirs et les mêmes joies, j'ai eu les mêmes peines que toi, et là ce soir, on vit ?a tous ensemble à l'unisson parce que ?a me fait plaisir de le partager avec toi." (Oui, les infra-discours peuvent être très développés.)
"Le changement, c'est maintenant". J'ai eu beau voter pour JLM, après avoir hésité à voter pour NA ou EJ, il faut bien avouer que ce slogan fait rêver. Un décalque du "Change is now" d'Obama, certes, mais efficace, donc. Mon langage s'en est trouvé bouleversé : de "la murge, c'est maintenant" à "le bonjour, c'est maintenant", j'ai multiplié les variations, comme pour mieux signifier la coupure avec 2011.
Chacun donnera sa propre signification à ce slogan, mais pour moi, après la traversée du désert de 2007 à 2012, le changement, c'est bien maintenant.
A disguise is always a self-portrait
[Mycroft] ...And here you are, the Dominatrix who brought a nation to its knees. Nicely played. [/Mycroft]
- I said no. Very very close, but no. You got carried away. The game was too elaborate, you enjoyed yourself too much.
- There's no such thing as too much.
- Oh, enjoying the thrill of the chase is fine. Enjoying the distraction of the game, I sympathize entirely. But sentiment ? Sentiment is a chemical defect found on the losing side.
- Sentiment ? What're you talking about ?
- Oh dear God... Look at the poor man. You don't actually think I was interested in you ? Why ? Because you're the great Sherlock Holmes ? The clever detective in the funny hat ?
- No... Because I took your pulse... elevated... Your pupils dilated... I imagine John Watson thinks love's a mystery to me, but the chemistry is incredibly simple and very destructive. When we first met, you told me the disguise is always a self-portrait. How true of you. The combination to your safe, your measurements. But this... this is far more intimate, this is your heart, and you should never let it rule your head. You could have chosen any random number and walked out of here today with everything you worked for. But you just couldn't resist it, could you ? I've always assumed that love is a dangerous disadvantage. Thank you for the final proof.
- Everything I said... it's not real. I was just playing a game.
- I know... And this is just losing.
- Are you expecting me to beg ?
- Please... You're right. I won't even last six months.
- ... Sorry about dinner.
Machine en marche
Cher-e visiteur-se. Que tu sois ici parce que tu es mon ami-e ou parce que tu as eu la presence d'esprit de googler un pseudo de reseaux sociaux, sache qu'il n'y a rien de bien secret ici. Juste une manière un peu jolie (je crois... j'espère) de mettre en scène quelques tableaux de vie, de la prepa a l'entree dans la vie active, avec ses ruptures et continuites.
Eventuellement, le mail associe a ce blog : kalleidoscope[at]free[point]fr (visite tous les 36 du mois, mais le courrier fait toujours plaisir)
PS : la blogroll date de 2005.
Cat&gories
:: Un jour, il y aura autre chose que le jour (Boris Vian)
:: Dis-moi qu'un de ces jours, je retrouverai le courage pour avoir avoir la vie dont je revais (Zazie)
:: La meilleure des choses a faire, n'est-ce pas, quand on est dans ce monde, c'est d'en sortir ? Fou ou pas, peur ou pas. (Celine)
:: Ce parfum de nos annees mortes, ce qui peut frapper a ta porte. Infinite de destins, on en pose un, qu'est-ce-qu'on en retient ? Le vent l'emportera. (Noir Desir)
:: Alors je t'evacue d'un geste de la main, te ramene a la porte, te montre le chemin, mais tu es revenu a la chaine. Et je suis passee de la haine, de la haine a l'indifference, de l'indifference a l'errance. (Tryo)
Fil d'Ariane
Boris Vian
Voyage au bout de la nuit de Celine
The Catcher in the Rye de Salinger
"J'ai tant reve de toi" de Desnos
Marie-Aude Murail
Harry Potter
Les Oreilles
Vincent Delerm
Les Ogres de Barback
Les promesses (Debout Sur Le Zinc)
Fragments of Freedom (Morcheeba)
"Le vent nous portera" - Noir Désir
"Rock Steady" - No Doubt
"I want you" - Bob Dylan
"La vie ne vaut rien" - Alain Souchon
"Depuis toujours" - Louise Attaque
"U-Turn (Lili)" - Aaron
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