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出门在外也不愁法语诗歌翻译一则
St&phane Mallarm&
Avant-dire au & Trait& du verbe & de Ren& Ghil
Tout, au long de ce cahier &crit par M. Ghil, s’ordonne en
vertu d’une vue, la vraie : le titre Trait& du Verbe et les lois
par maint avou&es & soi seul, qui fixent une spirituelle
Instrumentation parl&e.
Le r&veur de qui je tiens le manuscrit fait pour s’&vaporer
parmi la d&su&tude de coussins ploy&s sous l’h&te du ch&teau
d’Usher ou v&tir une reliure lapidaire aux sceaux de notre des
Esseintes, permet que d’une page ou moins d’Avant-dire, je marque
le point singulier de sa pens&e au moment o& il entend la
Un d&sir ind&niable & l’&poque est de s&parer, comme en vue
d’attributions diff&rentes, le double &tat de la parole, brut ou
imm&diat ici, l& essentiel.
Narrer, enseigner, m&me d&crire, cela va et encore qu’& chacun
suffirait peut-&tre, pour &changer toute pens&e humaine, de prendre
ou de mettre dans la main d’autrui en silence une pi&ce de monnaie,
l’emploi &l&mentaire du discours dessert l’universel reportage
dont, la Litt&rature except&e, participe tout, entre les genres
d’&crits contemporains.
&A quoi bon la merveille de transposer un fait de nature en sa
presque disparition vibratoire selon le jeu de la parole cependant,
si ce n’est pour qu’en &mane, sans la g&ne d’un proche ou concret
rappel, la notion pure ?
Je dis : une fleur ! et, hors de l’oubli o& ma voix rel&gue
aucun contour, en tant que quelque chose d’autre que les calices
sus, musicalement se l&ve, id&e rieuse ou alti&re, l’absente de
tous bouquets.
Au contraire d’une fonction de num&raire facile et
repr&sentatif, comme le traite d’abord la foule, le parler qui est,
apr&s tout, r&ve et chant, retrouve chez le po&te, par n&cessit&
constitutive d’un art consacr& aux fictons, sa virtualit&.
Le vers qui de plusieurs vocables refait un mot total, neuf,
&tranger & la langue et comme incantatoire, ach&ve cet isolement de
la parole : niant, d’un trait souverain, le hasard demeur& aux
termes malgr& l’artifice de leur retrempe altern&e en le sens et la
sonorit&, et vous cause cette surprise de n’avoir ou& jamais tel
fragment ordinaire d’&locution, en m&me temps que la r&miniscence
de l’objet nomm& baigne dans une clairvoyante atmosph&re.
L’ensemble de feuillets qui espace autour de pareille vis&e de
d&licieuses recherches dans tout l’arcane verbal, a de
l’authenticit&, non moins qu’il s’ouvre & l’heure bonne.
ST&EPHANE MALLARM&E
Je la d&sire dans cette ombreuse lumi&re &
qui tombe avec midi sur la dormante treille
quand la poule a pondu son &uf dans la poussi&re.
Par dessus les liens o& la lessive s&che,
je la verrai surgir, et sa figure claire.
Elle dira : je sens des pavots dans mes yeux.
Et sa chambre sera pr&te pour son sommeil,
et elle y entrera comme fait une abeille
dans la cellule nue que blanchit la chaleur.
Elle &tait descendue au bas de la prairie,
et, comme la prairie &tait toute fleurie
de plantes dont la tige aime & pousser dans l’eau,
ces plantes inond&es je les avais cueillies.
Bient&t, s’&tant mouill&e, elle gagna le haut
de cette prairie-l& qui &tait toute fleurie.
Elle riait et s’&brouait avec la gr&ce
d&gingand&e qu’ont les jeunes filles trop grandes.
Elle avait le regard qu’ont les fleurs de lavande.
Dans le chemin toujours tremp&, tant y est &pais
le feuillage visqueux de l’aulne amertum&,
nous nous prom&nerons. Mais comme elle est plus grande
que moi, c’est elle qui &cartera les branches
et elle encore qui mettra sur mon &paule
sa joue et ses yeux bleus qui fixeront le sol.
Elle est gravement gaie. Par moments son regard
se levait comme pour surprendre ma pens&e.
Elle &tait douce alors comme quand il est tard
le velours jaune et bleu d’une all&e de pens&es.
Parfois, je suis triste. Et, soudain, je pense & elle.
Alors, je suis joyeux. Mais je redeviens triste
de ce que je ne sais pas combien elle m’aime.
Elle est la jeune fille & l’&me toute claire,
et qui, dedans son c&ur, garde avec jalousie
l’unique passion que l’on donne & un seul.
Elle est partie avant que s’ouvrent les tilleuls,
et, comme ils ont fleuri depuis qu’elle est partie,
je me suis &tonn& de voir, & mes amis,
des branches de tilleuls qui n’avaient pas de fleurs.
Un po&te disait que, lorsqu’il &tait jeune,
il fleurissait des vers comme un rosier des roses.
Lorsque je pense & elle, il me semble que jase
une fontaine intarissable dans mon c&ur.
Comme sur le lys Dieu pose un parfum d’&glise,
comme il met du corail aux joues de la cerise,
je veux poser sur elle, avec d&votion,
la couleur d’un parfum qui n’aura pas de nom.
Son souvenir emplit l’air si clair que j’ai cru
que l’ombre d’un oiseau me tombait sur la t&te.
Le tulipier d’un parc est d’un vert noir et cru.
Une bont& sans nom emplit l’azur, du fa&te
des pignons enfum&s au plus loin horizon.
Dans la salon o& elle vint, dans le salon
o& il y avait des lilas sombres comme la nuit,
il y a maintenant des roses dans un verre
et un bouton de magnolia que ma m&re
a pos& sur le piano creux et verni.
Cette fleur ne s’est pas encore &panouie,
mais elle s’est gonfl&e comme pour &clater,
et se soul&ve hors du vase, et l’on dirait
qu’elle va s’envoler au milieu de l’&Et&.
Je ferme ma crois&e pour mieux enfermer l’ombre.
Je songe. J’ai souffert. Je ne sais plus. Je songe.
La pompe grince et mon chien dort sur le parquet.
Quand donc viendra le jour o&, poussant le loquet
de la porte d’entr&e qui r&ve sous le c&dre,
sa main fera jaillir sur les dalles us&es
tout ce que sa pr&sence am&ne de lumi&re?
Au pied de mon lit, une Vierge n&gresse
fut mise par ma m&re. Et j’aime cette Vierge
d’une religion un peu italienne.
Virgo Lauretana, debout dans un fond d’or,
qui me faites penser & mille fruits de mer
que l’on vend sur les quais o& pas un souffle d’air
n’&meut les pavillons qui lourdement s’endorment,
Virgo Lauretana, vous savez qu’en ces heures
o& je ne me sens pas digne d’&tre aim& d’elle,
c’est vous dont le parfum me rafra&chit le c&ur.
Elle avait emport& des brass&es de lilas
Et, comme elle partait couverte de printemps,
elle &tait comme un lys qu’un pollen ravissant
aurait poudr&. Son front est lisse, un peu trop grand.
Les lilas qu’elle avait, elle les posa l&.
Je me suis approch& de ces fleurs fatigu&es
d’avoir &t& tenues un moment dans ses bras.
Courb& comme un enfant de ch&ur par l’encensoir,
sur leur sombre parfum ma bouche s’est pos&e.
Elle a tendu la main et m’a dit au revoir.
Si tout ceci n’est qu’un pauvre r&ve, et s’il faut
que j’ajoute, dans ma vie, une fois encore,
la d&sillusion aux d&
et, si je dois encore, par ma sombre folie,
chercher dans la douceur du vent et de la pluie
les seules vaines voix qui m’aient en passion :
je ne sais si je gu&rirai, & mon amie...
Je ne d&sire point ces ardeurs qui passionnent.
Non : elle me sera douce comme l’Automne.
Telle est sa puret& que je d&sirerais
qu’elle e&t sur son chapeau de narcisses-des-pr&s.
Mais que, si elle doit me donner cette gr&ce
que la blanche vertu rend calme et efficace,
et veiller aux travaux ainsi que la fourmi,
je la voie au jardin me sourire parmi
les carr&s de piments que Septembre rougit.
Ils me feront penser & mes passions pass&es.
Elle sera le lys qui les a domin&es.
&O mon c&ur ! ce sera dans l’Ao&t bleu et torride.
Lasse, vous poserez sur le coffret de buis
vos ciseaux o& s’accrochera de la lumi&re.
Vous laisserez aller votre taille en arri&re.
Vous fermerez vos cils sur vos yeux de lavande
dont l’&Et& semblera parfumer votre chambre.
Il sera je ne sais quelle heure apr&s-midi :
l’heure o& la gu&pe en feu va boire dans le puits.
J’arriverai, par le grand soleil &bloui.
Je vous verrai ainsi, & ruche pleine d’aube,
moul&e par le sommeil dans votre chaste robe.
Et je m’approcherai tout doucement de vous,
et, sans vous d&ranger, mettrai sur vos genoux
des fraises et du pain et du sucre d’abeille.
Bient&t, vous &veillant de ce demi-sommeil,
vos l&vres &cloront sur ces fruits et ce miel
comme une rose tendre et toute caress&e
ou comme un abricot plein d’encens qui s’entrouvre.
&O m&nag&re amie, framboise des for&ts,
chaperon rouge errant qui se nourrit de baies,
& vous qui par moments & mes yeux &voquez
la gravure o& Perrette a renvers& son lait :
vous ne me direz pas combien vous accablait
cette sieste o& l’&Et& fait peser son d&lire.
Vous vous rel&verez. Vous me regarderez.
Et, pleine d’un sanglot, alors vous sentirez
sourire dans mon c&ur votre propre sourire.
Nous nous aimerons tant que nous tairons nos mots,
en nous tendant la main, quand nous nous reverrons.
Vous serez ombrag&e par d’anciens rameaux
sur le banc que je sais o& nous nous assoierons.
C’est l& que votre amie, cette f&e du hameau,
gracieuse comme au temps de Jean-Jacques Rousseau,
et bonne comme on est quand on a bien souffert,
c’est l&, dans le secret de ces asiles verts,
qu’elle parla de vous & celui qui vous aime.
Donc nous nous assoierons sur ce banc, tous deux seuls,
& l’heure o& le soleil empourprant l’&cureuil
descend sur la pelouse o& sont les poulini&res.
D’un long moment, & mon amie, vous n’oserez...
Que vous me serrez douce et que je tremblerai...
Faisait-il beau quand elle est morte, votre amie ?
Oh !... Je voudrais savoir si c’&tait le matin...
Avant de s’en aller vous a-t-elle souri ?
Donnez-lui l’edelweiss que vous ne voulez point...
Je garde une m&daille d’elle o& sont grav&s
une date et les mots : prier, croire, esp&rer.
Mais moi, je vois surtout que la m&daille est sombre :
son argent a noirci sur son col de colombe.
& J’ai quelqu’un dans le c&ur &, deviez-vous dire un
& ceux qui vous proposeraient un autre amour.
& J’ai quelqu’un dans le c&ur. & Et ce quelqu’un, c’est
& J’ai quelqu’un dans le c&ur. & Je pensais & cela,
& ces mots infinis par lesquels vous donniez
votre c&ur & mon c&ur, & lierre qui mouriez...
Et je ne sais pourquoi, songeant & votre c&ur,
je le voyais pareil au c&ur frais d’une fleur,
& la fleur du c&ur frais d’une rose de haie.
Vous m’avez regard& avec toute votre &me.
Vous m’avez regard& longtemps comme un ciel bleu.
J’ai mis votre regard & l’ombre de vos yeux...
Que ce regard &tait passionn& et calme...
Je songe & ce jour-l& o& vous me confierez
votre pudeur pareille au muguet-des-for&ts.
Les lilas qui avaient fleuri l’ann&e derni&re
vont fleurir de nouveau dans les tristes parterres.
D&j& le p&cher gr&le a jonch& le ciel bleu
de ses roses, comme un enfant la F&te-Dieu.
Mon c&ur devrait mourir au milieu de ces choses,
car c’&tait au milieu des vergers blancs et roses
que j’avais esp&r& je ne sais quoi de vous.
Mon &me r&ve sourdement sur vos genoux.
Ne la repoussez point. Ne la relevez pas,
de peur qu’en s’&loignant de vous elle ne voie
combien vous &tes faible et troubl&e dans ses bras.
Deux ancolies se balan&aient sur la colline.
Et l’ancolie disait & sa s&ur l’ancolie :
Je tremble devant toi et demeure confuse.
Et l’autre r&pondait : si dans la roche qu’use
l’eau, goutte & goutte, si je me mire, je vois
que je tremble, et je suis confuse comme toi.
Le vent de plus en plus les ber&ait toutes deux,
les emplissait d’amour et m&lait leurs c&urs bleus.
Par ce que j’ai souffert, ma m&sange b&nie,
je sais ce qu’a souffert l’autre : car j’&tais deux...
Je sais vos longs r&veils au milieu de la nuit
et l’angoisse de moi qui vous gonfle le sein.
On dirait par moments qu’une t&te ch&rie,
confiante et pure, & vous qui &tes la s&ur des lins
en fleurs et qui parfois fixez le ciel comme eux,
on dirait qu’une t&te inclin&e dans la nuit
p&se de tout son poids, & jamais, sur ma vie.
Venez sous la tonnelle assombrie de lilas
afin que je suspende, ainsi qu’une m&daille,
& votre cou pareil & le rousseur du bl&
et au lisse raisin qui dort sur la muraille,
avec un fil de Vierge une rose bengale...
…Venez, ma bien-aim&e, venez, & ma
car l’eau bleue dormira dans les reines-des-pr&s...
Demain fera un an qu’& Audaux je cueillais
les fleurs dont j’ai parl&, de la prairie mouill&e.
C’est aujourd’hui le plus beau jour des jours de P&ques.
Je me suis enfonc& dans l’azur des campagnes,
& travers bois, & travers pr&s, & travers champs.
Comment, mon c&ur, n’es-tu pas mort depuis un an ?
Mon c&ur, je t’ai donn& encore ce calvaire
de revoir ce village o& j’avais tant souffert,
ces roses qui saignaient devant le presbyt&re,
ces lilas qui me tuent dans les tristes parterres.
Je me suis souvenu de ma d&tresse ancienne,
et je ne sais comment je ne suis pas tomb&
sur l’ocre du sentier, le front dans la poussi&re.
Plus rien. Je n’ai plus rien, plus rien qui me
soutienne.
Pourquoi fait-il si beau et pourquoi suis-je n& ?
J’aurais voulu poser sur vos calmes genoux
la fatigue qui rompt mon &me qui se couche
ainsi qu’une pauvresse au foss& de la route.
Dormir. Pouvoir dormir. Dormir & tout jamais
sous les averses bleues, sous les tonnerres frais.
Ne plus sentir. Ne plus savoir votre existence.
Ne plus voir cet azur engloutir ces coteaux
dans ce vertige bleu qui m&le l’air & l’eau,
ni ce vide o& je cherche en vain votre pr&sence.
Il me semble sentir pleurer au fond de moi,
d’un lourd sanglot muet, quelqu’un qui n’est pas l&.
J’&cris. Et la campagne est sonore de joie.
On entend les clochers qui appellent aux v&pres,
et les grillons chanter l’heureuse paix champ&tre.
On voit & l’int&rieur p&le des m&tairies
les chapeaux de travail dormir pr&s des tamis.
…Elle &tait descendue au bas de la prairie,…
et comme la prairie &tait toute fleurie
Manifest zum 1. Dada-Abend in Z&rich 1916
Dada ist eine neue Kunstrichtung. Das kann man daran erkennen,
da& bisher niemand etwas davon wu&te und morgen ganz Z&rich davon
reden wird. Dada stammt aus dem Lexikon. Es ist furchtbar einfach.
Im Franz&sischen bedeutet es Steckenpferd. Im Deutschen: Addio,
steigt &mir& bitte den R&cken runter,
auf Wiedersehen, ein ander Mal! Im Rum&nischen: "Ja, wahrhaftig,
Sie haben Recht, so ist es. Jawohl, wirklich. Machen wir." Und so
Ein internationales Wort. Nur ein Wort und das Wort als
Bewegung. Es ist einfach furchtbar. Wenn man eine Kunstrichtung
daraus macht, mu& das bedeuten, man will Komplikationen
vorwegnehmen. Dada Psychologie, Dada Literatur, Dada Bourgeoisie
und ihr, verehrteste Dichter, die ihr immer mit Worten, nie aber
das Wort selber gedichtet habt. Dada Weltkrieg und kein Ende, Dada
Revolution und kein Anfang. Dada ihr Freunde und Auchdichter,
allerwerteste Evangelisten. Dada Tzara, Dada Huelsenbeck, Dada m'
dada, Dada mhm' dada, Dada Hue, Dada Tza.
Wie erlangt man die ewige Seligkeit? Indem man Dada sagt. Wie
wird man ber&hmt? Indem man Dada sagt. Mit edlem Gestus und mit
feinem Anstand. Bis zum Irrsinn, bis zur Bewu&tlosigkeit. Wie kann
man alles Aalige und Journalige, alles Nette und Adrette, alles
Vermoralisierte, Vertierte, Gezierte, abtun? Indem man Dada sagt.
Dada ist die Weltseele, Dada ist der Clou, Dada ist die beste
Lilienmilchseife der Welt. Dada Herr Rubiner, Dada Herr Korrodi,
Dada Herr Anastasius Lilienstein.
Das hei&t auf Deutsch: Die Gastfreundschaft der Schweiz ist
&ber alles zu sch&tzen, und im Aesthetischen kommt's auf die Norm
Ich lese Verse, die nichts weniger vorhaben als: auf die
Sprache zu verzichten. Dada Johann Fuchsgang Goethe. Dada Stendhal.
Dada Buddha, Dalai Lama. Dada m' dada, Dada m' dada, Dada mhm'
[478] Auf die Verbindung kommt es an, und da& sie vorher ein
bi&chen unterbrochen wird. Ich will keine Worte, die andere
erfunden haben. Alle Worte haben andere erfunden. Ich will meinen
eigenen Unfug, und Vokale und Konsonanten dazu, die ihm
entsprechen. Wenn eine Schwingung sieben Ellen lang ist, will ich
f&glich Worte dazu, die sieben Ellen lang sind. Die Worte des Herrn
Schulze haben nur zweieinhalb Zentimeter.
Da kann man nun so recht sehen, wie die artikulierte Sprache
entsteht. Ich lasse die Laute ganz einfach fallen. Worte tauchen
auf, Schultern von W Beine, Arme, H&nde von Worten. Au, oi,
u. Man soll nicht zuviel Worte aufkommen lassen. Ein Vers ist die
Gelegenheit, m&glichst ohne Worte und ohne die Sprache auszukommen.
Diese vermaledeite Sprache, an der Schmutz klebt wie von
Maklerh&nden, die die M&nzen abgegriffen haben. Das Wort will ich
haben, wo es aufh&rt und wo es anf&ngt.
Jede Sache hat ihr W da ist das Wort selber zur Sache
geworden. Warum kann der Baum nicht Pluplusch hei&en, und
Pluplubasch, wenn es geregnet hat? Und warum mu& er &berhaupt etwas
hei&en? M&ssen wir denn &berall unseren Mund dran h&ngen? Das Wort,
das Wort, das Weh gerade an diesem Ort, das Wort, meine Herren, ist
eine &ffentliche Angelegenheit ersten Ranges.
Erstdruck und Druckvorlage
Paul P&rtner: Literatur-Revolution 1910 & 1925. Dokumente ·
Manifeste · Programme. Bd. 2: Zur Begriffsbestimmung der Ismen.
Neuwied am Rhein u.a. 1961 (= die mainzer reihe, 13/II), S.
Die Textwiedergabe erfolgt nach dem ersten Druck
(Editionsrichtlinien). Ein Druckfehler wurde korrigiert (S.
Zur Druckgeschichte vgl. Teubner 1992; Nrn. 182, 182a,
Abbildung des Typoskripts (Nachlass) in: Teubner 1986, S.
Asholt, Wolfgang u.a. (Hrsg.): Manifeste und Proklamationen
der europ&ischen Avantgarde (1909 & 1938). Stuttgart u.a.
Asholt, Wolfgang u.a. (Hrsg.): "Die ganze Welt ist eine
Manifestation". Die europ&ische Avantgarde und ihre Manifeste.
Darmstadt 1997.
Asholt, Wolfgang u.a. (Hrsg.): Der Blick vom Wolkenkratzer.
Avantgarde & Avantgardekritik & Avantgardeforschung. Amsterdam 2000
(= Avant-Garde Critical Studies, 14).
Asholt, Wolfgang: Vor dem Altern? Anfangsfiguren in
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Alternde Avantgarden. Hrsg. von Alexandra Pontzen u.a. Heidelberg
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Hrsg. von Eckhard Faul. G&ttingen 2011.
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historiographischen Problematik einer deskriptiven
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van den Berg u.a. Amsterdam u.a. 1998 (= Avant-Garde Critical
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und die Wiederfindung des Wortes. In: Krise und Kritik der Sprache.
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Paradigma 'moderner' Literatur und Kunst. In: Lyrik und Malerei der
Avantgarde. Hrsg. von Rainer Warning u.a. M&nchen 1982 (= UTB,
1191), S. 9-40.
拉伯雷论物质一肉体因素
钱中文主编 &晓河 &贾泽林
&张杰 &攀锦鑫等译.巴赫金全集
&(第六卷).河北教育出版社,1998年06月第1版.
通常人们都注意到,在拉伯雷的作品中,生活的物质一肉体因素,如身体本身、饮食、排泄、性生活的形象占了绝对压倒的地位。而且,这些形象还以极度夸大的、夸张化的方式出现。有人称拉伯雷为描绘“肉体”和“肚子”的最伟大的诗人(例如,维克多,雨果)。另一些人指责拉伯雷是“粗野的生理主义”、“生物主义”、“自然主义”等等。人们在文艺复兴时代其他文学代表人物(卜伽丘、莎土比亚、塞万提斯)的作品中,也看到了类似的现象,但表现方式没有这样强烈。人们解释说,就文艺复兴时期而言,这是典型的“为肉体恢复名誉”,这是对中世纪禁欲主义的反动。有时人们还认为,这是资产阶级因素在文艺复兴时期的典型表现,即“经济人”个人利己主义形式的物质兴趣的典型表现。所有这些以及类似的解释,都只是以不同的方式把文艺复兴时期文学中的物质一肉体形象现代化而已;“物质性”、“身体”、“肉体生活”(吃喝拉撒等)这样一些狭隘化的和已经改变了意义的概念,是在以后几个世纪(主要是十九世纪)的世界观中获得的,却被人们照搬到这些形象上来。可是,在拉伯雷(以及文艺复兴时期的其他作家)那里,物质一肉体因素的形象,却是民间诙谐文化的遗产(诚然,在文艺复兴阶段发生了某些变化),即这种民间诙谐文化所特有的一种特殊类型的形象观念,更广泛些说,则是一种关于存在的特殊审美观念的遗
产。这种审美观念与以后几个世纪(从古典主义开始)的审美观念截然不同。这种审美观念,我们将姑且称之为怪诞现实主义。在怪涎现实主义中(即在民间诙谐文化的形象体系中)物质一肉体的因素是从它的全民性、节庆性和乌托邦性的角度展现出来的。在这里,宇宙.社会和肉体在不可分离的统一体中展现出来,作为一个不可分割的活生生的整体。而这个整体是一个欢快和安乐的整体。在怪诞现实主义中,物质一肉体自然原素是深刻的积极因素,这种自然原素在这里完全不是以个人利己主义的形式展现出来,也完全没有脱离其他生活领域。在这里,物质一肉体的因素被看作年罕歹零中和拿甲华中,并且正是作为这样一种东西而同一切脱离世界物质一肉体本源的东西相对立,同一切自我隔离和自我封闭相对立,同一切抽象的理想相对立,同一切与世隔绝和无视大堆印享华中季睾华中自命不尽相对立。我们再说一遍,身体和肉体生活在这里具有宇宙的以及全民的性质;这根本不是现代那种狭隘意义和确切意义上的身体和生理;它们还没有彻底个体化,还没有同外界分离。在这里,物质一肉体因素的体现者不是孤立的生物学个体,也不是资产阶级的利己主义的个体,而是人民大众,而且是不断发展、生生不息的人民大众。因此,一切肉体的东西在这里都这样硕大无朋、夸张过甚和不可估量。这种夸张具有积极中、章牢中华尽。在所有这些物质一肉体生活的形象中,主导因素都是丰腴、生长和情感洋溢。我们再重复一遍,在这里,一切物质一肉体生活的表现和一切事物,都不属于单个的生物学个体,也不属于个体的和利己主义的“经济的”人,但它仿佛属于人民大众的、集体的,生育的身体(下面我们还要确切说明这些说法的含义)。
富足和全民性决定了所有物质一肉体生活的形象具有一种特别欢快的和节庆的(而不是日常生活的)性质。物质一肉体的因素在此就是节庆的、饮宴的、欢乐的因素,这就是“普天同庆”。物质一肉体因素的这种性质,在很大的程度上在文艺复兴时期的文学和艺术中保留下来,当然,在拉伯雷的作品中保留得最充分。怪诞现实主义的主要特点是降格①,即把一切高级的、精神性的、理想的和抽象的东西转移到整个不可分割的物质—肉体层面、大地和身体的层面。例如,我们前面说过的《基普里安的晚餐&,还有中世纪的许多其他拉丁语戏仿体作品,在很大程度上就是从圣经、福音书以及其他圣书中摘录,并对所有物质一肉体的细节作了贬低化和世俗化②处理的。在中世纪非常流行的所罗门与马尔科利夫的诙谐的对话中,与所罗门崇高而严肃的(就音调气氛而言)训谕相对立的是小丑马尔科利夫欢快而贬低化了的格言,这些格言把所讨论的问题转移到强调粗野的物质一肉体(饮食男女)的领域①。应该说,在中世纪小丑的滑稽表演中,一个主要的成分正是把一切崇高的礼仪和仪式转移到物质一肉体的层面上;小丑在竞技场上、在册封骑士等仪式上的行为就是如此。比如说,(堂·吉诃德》中对骑士阶层的思想和礼仪就作了许多贬低化和世俗化的处理,这些都是怪诞现实主义的传统。在中世纪的学生和学者阶层中,盛行过一种使人开心的戏仿①cunneHHe,意为降低、降落、下降、贬低等。巴赫金在这里及本书中使用这个词时并未专取一义,而往往诸义并取,主要指-世俗化”、“人间化”。为了保持巴赫金的术语概念,书中根据上下文译为。降格”或“贬低化”。——译者注③npox闸ox叫ne,以及与此相关的npH3eHne”He意为附着于地,这里主要是指“世俗化。、“人间化·,故译为“世俗化”。——译者注③所罗门与马尔科利夫的这些对话,就其贬低化和世俗化的性质而言,非常近似于堂·吉诃德与桑
体语法。这种语法的传统源于《维吉尔语法》(前面我们提到过),历经整个中世纪和文艺复兴时期,直到今天仍以口头形式在西欧的各种教会学校中流传。这种使人开心的语法的实质主要在于,从物质一肉体的角度,主要是色情的角度,赋予语法范畴格、动词的式等等以新的含义。然而,不仅狭义的戏仿体作品,而且怪诞现实主义所有的其他形式也都具有贬低化、世俗化和肉体化的特点。怪诞现实主义区别于中世纪上层文学艺术的一切形式的基本特点就在于此。民间诙谐历来都与物质肉体下部相联系,它构成怪诞现实主义的一切形式。诙谐就是贬低化和物质化。怪诞现实主义的一切形式素有的这些贬低化又具有什么性质呢?对这个问题,我们在此暂且先作出一个初步的回答。我们在以下各章分析拉伯雷的创作时,将会确切地说明、扩展和深化我们对这些形式的理解。对崇高的东西的降格和贬谪,在怪诞现实主义中绝不只具有形式上的、相对的性质。“上”和“下”在这里具有绝对的和严格的堆串学的意义。上是天,下是地,地也是吞纳的因素(坟墓、肚子)和生育、再生的因素(母亲的怀抱)。从宇宙方面来说,上和下的地形学意义就是如此。从肉体本身来说,它决不能与宇宙明确划分开来,上,就是脸(头),下,就是生殖器官、腹部和臀部。怪诞现实主义,包括中世纪的戏仿体作品在内,用的就是上和下的这种绝对的地形学意义。贬低化,在这里就意味着世俗化,就是靠拢作为吸纳因素而同时又是生育因素的大地:贬低化同时既是埋葬,又是播种,置于死地,就是为了更好更多地重新生育。贬低化还意味着靠拢人体下身的生活,靠拢肚子和生殖器官的生活,因而,也就是靠
拢诸如交媾、受胎、怀孕、分娩、消化、排泄这类行为。贬低化为新的诞生掘开肉体的坟墓。因此它不仅具有毁灭、否定的意义,而且也具有肯定的、再生的意义:它是双重性的,它同时既否定又肯定。这不单纯是抛下,使之不存在,绝对消灭,不,这是打人生产下部,就是那个孕育和诞生新生命的下部,万物都由此繁茂生长;怪诞现实主义别无其他下部,下部——就是孕育生命的大地和人体的怀抱,下部永远是生命的起点。因此,中世纪的戏仿体作品与近代纯形式的文学性戏仿完全不相似。文学性戏仿正如一切戏仿形式一样,也是贬低化,但这种贬低化具有纯否定的性质,没有再生的双重性。因此,在近代条件下,戏仿作为一种体裁以及各种形式的贬低化,当然不能保持自己原先那样的重大意义。贬低化(戏仿体的以及其他形式的)对文艺复兴时期的文学来说,也很有代表性,在这方面,文艺复兴时期的文学继承了民间诙谐文化的优良传统(在拉伯雷的作品里特别全面和深刻)。然而在这里,物质一肉体因素已经有了某种不同的认识,概念已经狭隘化,它的包罗万象性和节庆性已经有些淡化。诚然,这个过程此时还只是刚刚开始。这可以从《堂·吉诃德》这个例子上看出来。在塞万提斯的作品中,戏仿性贬低化的主线具有世俗化、向大地和肉体的乎牛生产力靠拢的性质。这是怪诞现实主义的继续。但与此同时,在塞万提斯的作品中,物质一肉体因素已有某些退化和庸俗化。物质一肉体因素处于独特的危机和分裂的状态,物质一肉体生活的形象在他的作品中开始有了双重的生活。桑丘(“Pan2a”)的大腹便便和好吃能喝,基本上仍是深刻的狂
欢式的形象;他的贪多求全基本上还不具有个人利己主义和孤僻的性质,这是一种对全民富足的向往。桑丘是古代大腹丰收魔鬼,例如我们在著名的科林斯瓶绘上所看到的形象的直接后裔。因此,大吃大喝的形象在这里还保留着民间饮宴的、节庆的因素。桑丘的唯物主义,他的肚子、食欲、他的大量排泄,就是怪诞现实主义绝对的下部,对于堂·吉诃德那种孤僻、抽象、僵死的理想主义来说,这就是为它挖掘的一座快活的肉体墓穴(肚子、腹腔、大地);在这个墓穴里,“忧愁骑士形象”仿佛必须死去才能再生为一个新的、更好、更大的人;这是物质一肉体因素以及全民性的因素对个体的和抽象精神的期望所作的修正;除此之外,这也是民间诙谐对这些精神期望的片面严肃性所作的修正(绝对的下部永远欢笑,这是生生不息和笑口常开的死)。·可以把桑丘对堂·吉诃德所扮演的角色与中世纪的戏仿体作品对上层意识形态和崇拜所扮演的角色、与小丑对严肃的礼仪、“Charnage'①对'Car~me'②所扮演的角色等等相对照。在风车(巨人)、旅店(城堡)、羊群(骑士军团)、旅店老板(城堡主人)、妓女(贵妇人)等等所有这些世俗化的形象中,也还都保留着再生的欢乐因素,但程度已减弱。所有这一切,就是典型的怪诞型狂欢节,是对以厨房和筵席为战场,以厨具和洗脸盆为武器和盔甲,以酒为血(与皮酒囊的一场大战)等等的滑稽改编。这是塞万提斯小说中所有这些物ri--肉体形象的狂欢节生活的首要方面。但正是这个方面形成了塞万提斯现实主义的伟大风格、它的包罗万象性及其深刻的人民大众的乌托邦理想。
另一方面,在塞万提斯的作品中,肉体和物质开始具有个人的、私人的性质,变得庸俗化、家常化,成为个人日常生活静止的因素、成为私欲和占有的对象。这已不是积极的生育和更新的下部,而是一切理想追求的僵死障碍。在孤僻个体私人日常生活的领域里,肉体下部形象只保留了否定的因素,几乎完全丧失了自己积极的生育和更新的力量;它们与大地和宇宙脱离了联系,萎缩为日常情欲的自然主义形象。不过,在塞万提斯的作品中,这个过程还只是刚刚开始。物质一肉体生活形象的第二和第一这两个方面,交织为一个复杂矛盾的统一体。这些形象紧张矛盾的双重生活,也就是它们的力量所在,是它们的高度历史现实主义所在。这是物质一肉体因素在文艺复兴时期文学中发生的独特的戏剧性变化,即肉体一物质脱离了它们在民间文化中与之结为一体的养育万物的大地和生生不息的全民身体的统一性。对于文艺复兴时期的艺术观念意识而言,这种脱离尚未最后完成。怪诞现实主义的物质一肉体下部,在这里仍执行着自己统一、贬低、脱冕而又再生的功能。不管单独“个人的”身体和物质如何分散、分离和孤立,文艺复兴时期的现实主义尚未剪断把它们与养育万物的大地和人民大众的腹腔联系在一起的脐带。在这里,单独的身体和物质并非就是自己本身,并不等于自己本身,如同在后来几个世纪的自然主义现实主义中那样;它们代表着世界的不断生成的物质一肉体整体,可见,它们超出了自身的个别性;在它们身上,个体的和包罗万象的因素仍融合在矛盾的统一体之中。狂欢节式的世界感受是文艺复兴时期文学的深层基础。文艺复兴时期现实主义的复杂性至今尚未得到充分的揭示。
&其中两种类型的世界形象观念交叉在一起:一种起源于民间诙谐文化,另一种其实就是把世界看作是现成的、分散的存在的资产阶级观念。对文艺复兴时期的现实主义而言,物质一肉体因素的这两条矛盾的路线的时断时续,都是典型的。一种是不断生长、无穷无尽、不可消除、富裕充足、承担一切的生活的物质因素,永远欢笑、废黜一切而又更新一切的因素,一种是在阶级社会的日常生活中庸俗化的和因循守旧的“物质因素”,这两者矛盾地结合在一起。对怪涎现实主义的忽视,不仅会阻碍正确地理解文艺复兴时期的现实主义,而且也会阻碍现实主义发展随后几个阶段的一系列极其重要的现象。就其近三个世纪的发展而言,现实主义文学的整个场地,简直是遍布怪诞现实主义的残片,它们有时甚至不只是残片,而显示出充满新的生机的能力。在多数情况下,所有这一切怪诞形象,或是完全丧失,或是削弱了自己的正极,即自己与包罗万象的、不断形成的世界整体的联系。只有在怪诞现实主义的背景上,才可能理解这些残片或这些半死半活的构型的真正意义。
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