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O& est Ram Bahadur Bomzon ? Depuis samedi matin, villageois et policiers sont en train de passer le sud-est du N&pal au peigne fin dans l'espoir de retrouver la trace de cet adolescent de 16 ans que beaucoup consid&rent comme une r&incarnation du Bouddha, disparu il y a 2 500 ans. Les yeux mi-clos, assis en position du lotus et v&tu d'une simple toge blanche, le gar&on m&ditait en effet sous un arbre depuis le 16 mai 2005. Pr&tendument sans boire, ni manger, ni bouger. P&lerins ou simples curieux, des centaines de personnes d&ferlaient chaque jour des quatre coins du royaume pour le voir, marchant pieds nus sur la route en terre qui serpente dans la for&t d&cor&e de milliers de drapeaux bouddhistes pour rejoindre le figuier peepal sous lequel il s'&tait install&.
Depuis six jours, celui qui a h&rit& du surnom de &petit Bouddha& est cependant introuvable. A-t-il tent& de trouver un site plus tranquille pour poursuivre sa m&ditation loin des regards ? A-t-il au contraire d&cid& de dispara&tre avant d'&tre d&couvert comme imposteur ? Les autorit&s locales enqu&tent, tout en d&mentant les rumeurs qui circulent sur un &ventuel enl&vement. Cette disparition constitue n&anmoins un rebondissement inattendu dans la saga qui tient le N&pal en haleine depuis maintenant dix mois. D'autant que, selon son cousin et unique ami d'enfance, Prem Lama, Ram Bahadur Bomzon aurait affirm& lors d'une de ses rares prises de parole & quatre en tout & qu'il &ne s'arr&terait pas de m&diter avant six ans, comme le Bouddha&. N& dans une famille royale en 560 avant notre &re, Siddharta Gautama avait abandonn& & 29 ans sa vie de luxe et de plaisirs pour partir & la recherche de &l'&veil& hors de son royaume. Il aurait ensuite pass& six ann&es & pratiquer la m&ditation & Bodh Gaya, dans le nord de l'Inde, avant de parvenir & atteindre cet &tat de contentement absolu, devenant ainsi le Bouddha. L'histoire veut que sa plus longue m&diation aust&re (sans s'alimenter, ni boire) dur&t quarante-neuf jours. Apr&s quoi, il y renon&a pour m&diter parmi les hommes et la nature.
&Il a dit qu'il m&ditait pour la paix dans le monde, mais il ne veut pas qu'on le compare au Bouddha, car il doit encore progresser pour atteindre son niveau&, poursuit Prem Lama, qui soutient &galement que &chacune de ses interventions est accompagn&e d'&v&nements surnaturels&. La derni&re fois, le 18 janvier, il aurait ainsi parl& pour r&clamer de nouveaux v&tements apr&s que sa toge a subitement pris feu, sans pour autant lui br&ler la peau... L'histoire veut aussi que le gar&on ait d&j& surv&cu & deux morsures de cobra, pourtant mortelles. Et surtout qu'il soit en parfaite sant&, alors qu'il &tait cens& ne pas s'alimenter.
R&incarnation et ph&nom&nes surnaturels
Dans cette r&gion du monde o& chacun croit & la r&incarnation et aux ph&nom&nes surnaturels, le doute, cependant, subsiste. Au N&pal, comme en Inde, o& tout le monde se doit d'avoir un gourou et de parcourir r&guli&rement des centaines de kilom&tres en p&lerinage, de telles histoires sont d'ailleurs courantes. Elles ne convainquent toutefois que les foules analphab&tes, et encore.
Cette fois-ci, certains scientifiques se refusent & d&noncer d'embl&e un imposteur. &Nous ne pouvons pas nous prononcer sans effectuer des tests m&dicaux, or, pour des questions &thiques et religieuses, il faudrait que l'int&ress& nous donne sa permission, ce qui est impossible tant qu'il ne parle pas, affirmait ainsi le biologiste Dinesh Bhuju, de l'Acad&mie royale des sciences et technologies, & Katmandou, avant la disparition de ce week-end. Evidemment, vivre aussi longtemps sans boire ni manger est a priori impossible mais, apr&s tout, on pensait aussi que gravir l'Everest sans oxyg&ne &tait impossible, or certains y parviennent.&
Les cheveux sales sur le visage, les ongles anormalement longs, Ram Bahadur Bomzon avait certes maigri mais ne semblait pas particuli&rement affaibli avant sa disparition. Et, jusqu'& samedi dernier, sa pr&sence, tous les jours au m&me endroit, &tait incontestable : chacun pouvait le v&rifier, du moins & distance puisque le comit& de villageois qui l'entoure emp&chait les p&lerins de s'approcher de trop pr&s, afin de ne pas troubler sa m&ditation. En revanche, & la nuit tomb&e, il &tait & sa demande laiss& seul, d'o& un gros doute sur ses activit&s nocturnes. Une cha&ne de t&l&vision a eu l'autorisation de rester & ses c&t&s quarante-huit heures d'affil&e, et a affirm& qu'il n'avait pas boug& d'un pouce.
Lorsque Lib&ration a visit& le site, fin janvier, les avis restaient n&anmoins partag&s parmi les visiteurs qui se pressaient en silence derri&re les barri&res en bois &rig&es en cercle tout autour de lui. &Pourquoi ne peut-on pas l'approcher de plus pr&s ? Ce pourrait &tre une statue qu'on ne ferait pas la diff&rence !&, s'indignait un paysan qui avait parcouru 300 kilom&tres en bus pour en avoir le coeur net. &Je suis s&r que c'est vrai, je me suis senti apais& rien qu'en le voyant&, soutenait un autre, les mains jointes en signe de respect. Un jeune moinillon arriv& avec des offrandes &tait lui plus dubitatif : &Moi, je ne pourrais jamais m&diter avec autant de monde autour, je me demande comment il fait pour garder sa concentration.& &M&me s'il mange, boit et danse la nuit, le fait de passer tout l'hiver dehors alors qu'il n'est quasiment pas couvert est en soi exceptionnel. Cela m&rite le respect&, estimait pour sa part un &tudiant en ing&nierie venu avec des amis pour le week-end.
Des fugues & r&p&tition
Les th&ologiens, aussi, d&battent. &Le bouddhisme, comme l'hindouisme, consid&re que ce genre de choses est possible chez ceux qui atteignent un niveau de contr&le total sur leur corps et leur esprit, r&sume Laxman Shakya, professeur d'histoire et de litt&rature bouddhistes & l'universit& de Tribhuvan, & Katmandou. Mais cela ne s'est jamais vu depuis le Bouddha lui-m&me, or son histoire a &t& en partie r&&crite a posteriori.& Comme beaucoup d'autres, l'universitaire estime toutefois que le gar&on &poss&de clairement une capacit& rare pour la m&ditation, surtout pour son &ge. Je pense qu'il doit &tre la r&incarnation d'un grand lama (moine bouddhiste, ndlr), pas forc&ment du Bouddha&.
Originaire du petit village de Ratnapura, un hameau perdu dans les rizi&res, & proximit& de la for&t o& il s'est install&, Ram Bahadur Bomzon est issu d'une famille de pauvres paysans. Elev& avec ses six fr&res et soeurs, il a quitt& l'&cole apr&s le CM1 et n'a pas re&u d'&ducation religieuse pouss&e. D&s l'enfance, cependant, il aurait &t& && part&, explique sa m&re qui, heureux hasard, porte le m&me nom que la m&re du Bouddha & Maya Devi. Occup&e & traire les vaches derri&re la ferme familiale, elle raconte ainsi comment &depuis l'&ge de 4 ou 5 ans, il a toujours refus& de manger s'il n'&tait pas servi le premier, et il n'a jamais voulu avaler de viande&. &Petit, il refusait aussi de se battre, m&me quand les autres enfants lui tapaient dessus. Et puis il semblait toujours plus & l'aise avec les moines qu'avec nous, sa propre famille. C'&tait tr&s &trange.&
Ses fugues & r&p&tition, aussi, restent inexpliqu&es, surtout dans un environnement rural o& tout tourne autour de la vie en communaut&. &Les villageois le consid&raient un peu comme un fou, car il disparaissait r&guli&rement pendant plusieurs jours, et ne voulait jamais dire o& il avait &t&, explique l'un de ses fr&res. Maintenant, on se dit qu'il devait m&diter mais, sinc&rement, on n'en sait rien.& Toujours est-il que Ram Bahadur Bomzon s'est lanc& dans sa longue m&ditation apr&s une fugue d'un an, au cours de laquelle il aurait s&journ& & Lumbini, le lieu de naissance du Bouddha, puis en Inde.
Dans un pays en pleine crise politique, o& dix ans de guerre entre l'Etat et la r&bellion mao&ste ont d&j& fait plus de 13 000 morts, cette histoire divine offre une distraction bienvenue. Une lueur d'espoir, aussi, car Bomzon aurait affirm& que &la paix reviendra au N&pal d'ici & six ans&. La plupart des visiteurs, non bouddhistes puisque les N&palais sont & 95 % hindous, affirmaient d'ailleurs venir &en qu&te de paix&. &Peu importe que ce soit vrai, ce gar&on nous fait au moins esp&rer qu'il y a quelque chose & chercher en dehors de ce monde qui va si mal&, philosophe Ram Yadav, un instituteur qui, comme beaucoup d'autres, &tait reparti de sa visite &sans savoir & quoi s'en tenir&.
L'attitude des villageois des environs est moins louable. Ceux-ci ont en effet trouv& avec Bomzon un merveilleux filon, comme en t&moigne la multitude d'&choppes sorties de terre sur la route qui menait & lui. Ce genre de business est toutefois courant dans tous les lieux de p&lerinage du sous-continent. Mais le comit& qui &prot&geait& le gar&on est n&anmoins suspect. Compos& de dix-huit personnes, il est seul habilit& & vendre sa photo, et encaisse les offrandes en liquide, qui atteignent des proportions colossales puisque le petit Bouddha a d&j& attir& plus de 150 000 visiteurs, selon les estimations. L'argent a certes &t& en partie utilis& pour construire les infrastructures destin&es & faciliter les visites, mais les membres du comit& tiennent pour autant des discours incoh&rents, et les messes basses en dialecte local se multiplient d&s que l'on commence & poser des questions d&rangeantes.
Une l&gende lucrative
Leurs propos contredisent surtout les informations contenues dans le petit prospectus qu'ils vendent, comme s'ils alimentaient la l&gende au fur et & mesure. A en croire ce fascicule, &crit dans un anglais approximatif, Bomzon aurait notamment parl& & ses fr&res et soeurs & plusieurs reprises au d&but de sa qu&te spirituelle, et pas seulement quatre fois en tout. Le comit& obligeait &galement les v&hicules & s'arr&ter 2 kilom&tres avant le &site sacr&&, contraignant ainsi les p&lerins & poursuivre & pied afin qu'ils puissent acheter en route quelques offrandes, b&tons d'encens ou photos du m&ditatif.
Si la r&gion a manifestement beaucoup gagn& gr&ce & Bomzon, sa famille ne semble pas avoir b&n&fici& de sa nouvelle renomm&e. Ses parents et ses six fr&res et soeurs habitent toujours dans la m&me fermette traditionnelle, s'occupant des champs et des b&tes dans des conditions moyen&geuses. Et sa m&re, une paysanne analphab&te, para&t totalement d&pass&e par les &v&nements.
Alors, coup mont& ou manifestation divine ? Personne, au N&pal, ne veut trancher. Maintenant qu'il a disparu, Ram Bahadur Bomzon est en tout cas devenu un sujet d'importance nationale. &Sa disparition est une catastrophe, nous n'avons pas &t& capables de le prot&ger, s'indigne l'universitaire Laxman Shakya. Il faut & tout prix le retrouver, sinon nous ne saurons jamais qui il &tait vraiment.&
Le satanisme capte une jeunesse rebelle
, 18 mars 2006 par Claudie Baran
[Texte int&gral]
Ph&nom&ne de mode et probl&me de soci&t&, des milliers de jeunes se laissent s&duire par des doctrines extr&mistes. L'Eglise catholique tente de r&agir en formant des pr&tres exorcistes.
&Le satanisme fait de plus en plus d'&mules chez les jeunes ! Profanations, meurtres et actes d&viants se multiplient depuis dix ans... Il faut savoir qu'une quinzaine d'enfants se sont suicid&s dans la R&gion Nord-Pas-de-Calais, ces derniers mois. Et tous se revendiquaient satanistes !& &
Jacques Cordonnier s'inqui&te de ces &d&rives religieuses&. Ce sp&cialiste des mouvements sectaires, historien des religions, estime que les enfants sont & peine &g&s d'une dizaine d'ann&es lorsqu'ils se laissent s&duire par cette doctrine. Et & peine des adolescents lorsque, pour certains d'entre eux, ils expriment ouvertement leur adh&sion au satanisme par des actes violents ou criminels. Cet universitaire rappelle que, chaque ann&e en France, pas moins de cinq cents faits divers sont attribu&s au satanisme.&
Un exemple, un seul. En 2005, deux gamines de 14 ans se jettent du dix-septi&me &tage d'une tour d'Ivry-sur-Seine. Un suicide soigneusement mis en sc&ne par les jeunes filles : elles ont convi& leurs camarades de classe & assister & leur d&fenestration... On sait aujourd'hui qu'elles &taient adoratrices de Satan. Quelques jours avant de passer & l'acte, Julie &crivait dans son journal intime sur internet (un blog) : &Il y a une blessure qui saigne toujours...& Des mots accompagn&s d'une s&rie de photos sadomasochistes de jeune fille encha&n&e et musel&e : la n&gation de la vie, l'apologie du mal.&
Le Dictionnaire des religions d&finit le satanisme en ces termes : &Culte de Satan et des esprits du mal qui s'accompagne d'une perversion des rites religieux (messes noires, sorcellerie, sabbat, blasph&mes, immoralisme, profanation et diverses pratiques pseudo-religieuses).& Sur internet, il suffit d'effectuer une rapide recherche, avec &Satan& comme mot cl&, pour acc&der & une quarantaine de sites officiellement r&pertori&s (en r&alit&, ce sont des milliers de groupes informels qui s&vissent sur la toile), et & des centaines de blogs r&dig&s par des ados convaincus. Antoine, par exemple, qui a 15 ans : &Moi, j'adore Satan... J'adoooorerai toujours Satan, un point c'est tout.& Ou cet autre gar&on du m&me &ge qui apostrophe l'internaute : &La v&rit&, c'est que vous avez peur de nous. Vous ignorez de quoi nous sommes capables. Eh bien, tremblez ! Le pire est & venir. LA PARTIE COMMENCE ! !&
Des &crits sublimant la mort
Psychologue clinicien, Christophe Allanic explique cette attirance par le d&sir de l'adolescent de se s&parer de ses parents. &A l'image de Satan se r&voltant contre Dieu, les jeunes marquent leur opposition & l'autorit& parentale dans le souci de s'individualiser, de se d&gager de la probl&matique oedipienne r&actualis&e & l'adolescence...& &
Le diable est l'ange rebelle, le seul & d&fier le pouvoir de Dieu. Dans l'esprit adolescent, il incarne le s&ducteur, l'accusateur, le rebelle, le calomniateur. Un id&al pour le jeune adulte qui lui permet d'acc&der, selon Christophe Allanic, && l'autonomie, la toute-puissance hors des lois (divines), l'absence de limites et de peur, la libert& absolue, une libido exarcerb&e, etc.&
Une adh&sion qui s'accompagne parfois d'une transformation radicale de l'apparence : l'enfant adopte un nouveau look et une attitude plus arrogante.&
&Le noir est seule couleur de r&f&rence... L'attrait soudain pour les formes les plus dures du rock metal, les films d'&pouvante, le vampirisme, une fascination pour les embl&mes pa&ens, les tenues militaires, les croix celtiques, la pr&sence r&p&t&e de scarifications et le refuge dans des &crits sublimant la mort sont autant de signaux d'alerte&, informe Daniel Groscolas, pr&sident du Centre contre les manipulations mentales. En revanche, tous s'accordent pour dire qu'il ne faut pas confondre satanisme et gothisme. Ces adolescents, qui expriment leur mal de vivre & travers une panoplie folklorique et des id&es romantico-morbides, ne sont pas des adorateurs de Satan. Pourtant, le mouvement gothique est &l'une des portes d'entr&e privil&gi&es& des satanistes, car il &repr&sente la frange extr&me et la plus subversive&, selon le rapport annuel 2004 de la . &Ce sont des micro-groupes hybrides aux attaches multiples et aux ob&diences mal affirm&es.& Une n&buleuse qui regroupe aujourd'hui plusieurs milliers d'admirateurs. Des gamins, issus g&n&ralement de milieux favoris&s, qui troquent leurs vieux Tintin pour la Bible satanique comme livre de chevet. Anton LaVey, le &pape noir&, mort en 1997, est l'auteur de cet ouvrage fondateur du satanisme contemporain. Apr&s un succ&s international - 600 000 exemplaires vendus dans le monde - The Satanic Bible vient d'&tre traduite en fran&ais. 319 pages blasph&matoires o& l'on peut lire ce genre de propos : &Exercez la loi du plus fort et la Terre tout enti&re sera v&tre, poss&d&e et ma&tris&e...& ou encore : &Soyez la terreur de votre adversaire, rendez coup pour coup, d&dain pour d&dain (...) toujours quatre fois plus, cent fois plus.& &
Des propos relay&s par le black metal, une variante extr&miste du rock traditionnel. Emergeant & la fin des ann&es 80, ce genre musical aux paroles hurl&es et sans accords use de mises en sc&ne macabres et ultra-r&alistes. Des &tableaux& & peine voil&s par les interpr&tes : mutilations, masturbations, viols sur la Croix... Les noms des groupes sont sans &quivoque : God Dethroned, Dark Funeral, Cephalic Carnage, Napalm Death... Quant aux paroles, cet extrait suffit : &Mort & tous les anges, qu'ils tombent du ciel ! Mort et destruction, le meurtre satanique s'enflamme ce soir ! Que Dieu saint meure !& &
Des parents d&sorient&s
A la suite d'une th&se de doctorat pr&sent&e devant l'universit& gr&gorienne de Rome, l'abb& Beno&t Domergue, pr&tre du dioc&se de Bordeaux, s'est investi dans l'&tude approfondie des d&viances de la culture rock. Des recherches qui le poussent & fr&quenter jusqu'aux salles de concert. &Le black metal revendique clairement sa filiation avec le diable. Le meilleur promoteur du satanisme est Marilyn Manson qui rassemble 5 millions de fans & travers le monde quand 300 sites internet lui sont consacr&s !& &
Marilyn Manson : une fortune colossale, une gigantesque entreprise qui produit des millions de disques. Son message est clair, comme cette pochette d'album qui montre un crucifi& & la m&choire bris&e... &Et si nous ne sommes pas convaincus, ajoute le p&re Domergue, il faut &galement notifier le poster g&ant exhib& sur la sc&ne de ses concerts - plus de cent m&tres carr&s - d'un enfant crucifi& et d&pec&, litt&ralement &corch& et pendant sur une croix non moins g&ante.&
Dans l'espoir d'enrayer le mal et de prot&ger la jeunesse des dangers de l'occultisme et du satanisme, l'Eglise catholique se mobilise. D&but f&vrier, une centaine de pr&tres exorcistes se sont r&unis & Lyon pour plancher sur le sujet. L'exorciste est un pr&tre missionn& par l'&v&que de son dioc&se pour &accueillir, &couter, conseiller, prier, gu&rir en adressant des pri&res & Dieu et des adjurations au diable&. Des hommes de foi qui interviennent & la demande des int&ress&s : &Souvent, ce sont des parents d&sorient&s qui s'adressent au pr&tre. Ils viennent chercher des solutions pour sortir leur enfant du satanisme. Mais il y aussi beaucoup de jeunes que je rencontre dans les lyc&es et coll&ges. Ils viennent se confier & moi sur leurs pratiques occultes. J'essaie de leur ouvrir les yeux.& &
Dans son dernier ouvrage Culture jeune et Esot&risme (Ed. B&n&dictines, 2005), Beno&t Domergue t&moigne du caract&re ant&christique de la culture actuelle. Il met en garde contre les milliers de jeux et de livres qui envahissent les rayons pour enfants et qui font des rituels sataniques leur fonds de commerce.&
&Certaines bandes dessin&es et jeux vid&o & la mode sont clairement toxiques. Mais que faire contre un march& aussi prolifique, qui compte vingt millions de consoles de jeux laiss&es, souvent, aux mains des enfants et o& le joueur devient lui-m&me acteur. Dans un jeu interactif comme Manhunt, c'est le gamer qui massacre des centaines d'ennemis avec les mains, &touffe ses adversaires avec des sacs plastique, &gorge avec des tessons de bouteilles...& &
Aux parents de se montrer tr&s vigilants. Sur son site internet, la Miviludes donne des conseils pour d&celer et lutter contre le comportement d&viant d'un enfant.
&Il ne s'agit ici ni de faire peur ni de diaboliser, comme l'affirme Jacky Cordonnier, encore moins de r&duire les dangers. Il s'agit seulement de prendre conscience...&
Et de faire la lumi&re sur ce monde de l'obscur.
Les d&put&s veulent mieux prot&ger les enfants
, 20 mars 2006
[Texte int&gral]
Le Groupe d&&tudes sur les sectes de l&Assembl&e organise le 30 mars un colloque sur l&enfance et les manipulations mentales, avec la participation du corps m&dical.
Les sectes aiment les enfants. Ils sont des cibles privil&gi&es pour les acteurs de la manipulation mentale. Parmi les quelque 400 000 adeptes des mouvements sectaires (moins d&un millier), deux sur cinq ont &&t& approch&s& lorsqu&ils &taient enfants. C&est ce constat qui a conduit le Groupe d&&tudes sur les sectes (GES) du Palais-Bourbon & organiser pour la deuxi&me fois un s&minaire annuel sur le th&me & Sectes et enfance &. Il aura lieu & Saint-Priest (Rh&ne) le 30 mars. L&embrigadement des jeunes, &le plus souvent par l&interm&diaire de leurs parents&, constitue &un investissement rentable puisqu&il assure la rel&ve: les adolescents sont des vecteurs du pros&lytisme sectaire & l&&cole et, plus tard, dans le milieu professionnel&, explique au & Quotidien & Philippe Vuilque, d&put& socialiste des Ardennes, pr&sident du GES. Les cons&quences se r&v&lent dramatiques, &car l&appartenance & une secte cause des traumatismes. La secte isole, enferme, coupe l&enfant de son milieu, l&emp&che de s&&manciper&. C&est la porte ferm&e & une &ducation qui a pour dessein l&&panouissement et le d&veloppement.
Evolution l&gislative. A ce fl&au, des r&ponses existent, mais il faut souvent les r&actualiser en tenant compte de l&ubiquit& des organisations sectaires, qui disparaissent un jour pour mieux r&appara&tre le lendemain sous une autre forme. La loi de 2001, qui donne aux associations de d&fense de la famille et de l&individu la possibilit& de se porter partie civile lors de proc&s, appara&t comme un outil fiable dans la mesure o& elle d&finit l&abus de faiblesse. Quiconque abuse d&une personne en situation de faiblesse passag&re ou durable est condamnable, dit le l&gislateur, qui entend lutter contre toutes les manipulations mentales.
&Cela dit, il est temps de faire &voluer la l&gislation, dans un sens plus pr&ventif, et peut-&tre plus r&pressif&, estime Philippe Vuilque qui va d&poser & l&Assembl&e une proposition de r&solution de commission d&enqu&te parlementaire sur le niveau d&infiltration sectaire dans la soci&t& fran&aise en 2006. Il faut comprendre qu&en la mati&re &nous sommes sur le fil du rasoir, entre libert& individuelle et religion&. Les magistrats sont les premiers & pouvoir en t&moigner tant leur t&che se r&v&le d&licate, voire impossible. Alors que dire du r&le du m&decin de famille, qui, dans l&exercice de ses fonctions, peut appr&hender la mainmise d&une secte sur un jeune, au regard de troubles psychiques, par exemple ? Aussi est-ce avec modestie que Dominique Vuilque imagine que la journ&e du 30 mars, qui accueillera des m&decins, pourrait contribuer & &garantir une meilleure protection de nos enfants& menac&s par les sectes.
PHILIPPE ROY
* Inscriptions : Andr& Desmedt, administrateur adjoint de l&Assembl&e, .
et non sur ce site comme d'aucuns le pr&tendent (Mathieu Cossu)
Belgique :
Pour d&fendre les faibles contre les profiteurs
, 21 mars 2006 par Roland Planchard
[Texte int&gral]
Un avant-projet de loi pour punir l'abus de faiblesse ou de l'&tat
d'ignorance.
L'actualit& revient sur le probl&me des sectes. On sait que le groupe de
travail fond& en 2004 par le d&put& (PS) Andr& Fr&d&ric et charg& du suivi
des recommandations de la commission d'enqu&te d&di&e au sujet, en 1996 et
1997, a d&j& &mis l'id&e d'une proposition de loi permettant d'incriminer ce
que, pour faire bref, on appellera l'abus de faiblesse (&LLB& 28/06/2005).
Mais il est rejoint dans son intention par la ministre de la Justice,
Laurette Onkelinx (PS), qui vient de formaliser un avant-projet de loi&visant & r&primer l'abus de l'&tat d'ignorance ou de la situation de
faiblesse des personnes&.
Il s'agit d'introduire un chapitre suppl&mentaire dans le code p&nal
intitul& &De l'abus de l'&tat d'ignorance ou de faiblesse& ainsi qu'un
article disposant que &quiconque aura abus& de l'&tat d'ignorance ou de la
situation de faiblesse soit d'un mineur, soit d'une personne
particuli&rement vuln&rable, en raison de son &ge, d'une maladie, d'une
infirmit&, d'une d&ficience physique ou psychique, de sa situation
administrative ill&gale ou pr&caire ou d'un &tat de grossesse pour conduire
ce mineur ou cette personne & un acte ou & une abstention portant gravement
atteinte & son int&grit& physique ou mentale ou & son patrimoine, sera
Les peines pr&vues iraient de 3 mois & 3 ans de r&clusion et, c&t& amendes,
de 250 & 20000 euros, et davantage en cas de d&c&s de la victime (6 mois & 5
ans, 500 & 40000 euros). Il est &galement pr&vu que le tribunal puisse
ordonner la publication du jugement dans les quotidiens, aux frais de celui
qui serait reconnu coupable. L&, c'est &videmment & la pr&vention qu'on
touche, le but &tant d'avertir le public d'une situation dangereuse.
Retour au groupe de travail parlementaire, dont on attend pour bient&t la
proposition, laquelle devrait &tre plus cibl&e &sectes& afin de permettre &
l'arsenal l&gislatif de sous-tendre vraiment l'action judiciaire m&me dans
les cas difficiles. Il est vraisemblable qu'avant-projet et proposition
seront d&fendus ensemble et concr&tis&s & moyen terme. Nous y reviendrons
prochainement.
Plus de 6000 pratiquants en d&tention
, 21 mars 2006
Plus de 6 000 pratiquants de Falun Gong sont secr&tement d&tenus dans le camp de concentration de Sujiatun
Dans le district de Sujiatun, de la ville de Shenyang, le PCC a &tabli un camp de concentration secret o& sont d&tenus plus de 6 000 pratiquants de Falun Gong, affirme M. R.
Le camp de concentration poss&de un cr&matorium pour se d&barrasser des corps. De plus, un grand nombre de m&decins se trouvent sur le site. Aucun d&tenu n&est parvenu & quitter vivant ce camp de concentration. Avant incin&ration, les organes internes sont tous pr&lev&s des corps et vendus.
Maintenant il n&y a que peu de pratiquants de Falun Gong dans le Camp de Travail de Masanjia et la Deuxi&me Prison de Dabei. La plupart d&entre eux ont &t& transf&r& & Sujiatun. D&autres pratiquants du nord-est de la Chine et du centre de la Chine y ont aussi &t& transf&r&s.
Six membres d'une association sectaire condamn&s pour privation de soins
, 22 mars 2006
[Texte int&gral]
PARIS - Six membres d'une association soup&onn&e de
d&rive sectaire, "Joie et loisirs", ont &t& condamn&s en appel pour privation de
soins ou d'aliments sur des mineurs & des peines d'emprisonnement pour la
plupart assorties de sursis, a-t-on appris mercredi aupr&s de la cour.
Les faits ont &t& d&couverts & l'occasion de la mort d'un petit gar&on
survenue au service des urgences d'Avallon (Yonne) en ao&t 1999.
L'enfant avait &t& amen& par trois femmes appartenant & la communaut& "Joie
et loisirs" install&e & Avallon et Teigny (Yonne), se pr&sentant comme une
association ayant pour objet le partage de loisirs en commun.
L'association &tait dirig&e par M........., une des pr&venues, qui
imposait aux membres un r&gime alimentaire extr&mement strict.
Selon l'arr&t rendu le 17 mars par la 20e chambre de la cour d'appel, ce
r&gime n'&tait compos& que de fruits, de fromages, de produits laitiers et
d'eau. Un mode d'alimentation qui, aux dires des experts, est "d&sastreux pour
la croissance, le d&veloppement mental et la sant&" des enfants.
Outre Mme Courat, cinq autres personnes, trois m&res de famille et deux
femmes c&libataires qui s'occupaient des enfants vivant au sein de la
communaut&, &taient poursuivies dans ce dossier.
Au moment de la d&couverte des faits, les enfants souffraient, selon les
cas, d'an&mie, de retard de croissance, de carences en vitamines ou en fer,
voire de d&buts de rachitisme.
La principale pr&venue, Marie-Louise Courat, avait expliqu& & l'audience se
voir comme la "seconde maman" des membres de la communaut& et d&niait tout
caract&re sectaire & son association.
Elle a &t& condamn&e par la cour & une peine de cinq ans d'emprisonnement
dont quatre avec sursis. Les autres pr&venues ont &t& condamn&es & des peines de
12 & 18 mois de prison avec sursis.
Le &rebirthing& sous toutes ses formes
Courriel, 23 mars 2006 par Nicole BETRENCOURT - Ecrivain-psychologue
[Texte int&gral]
Dans l&&mission &C dans l&air&,&intitul&e &la Guerre des Psy& et diffus&e sur France 5, le vendredi 10 mars 2006, un reportage a montr& une s&ance individuelle de rebirth dirig&e par une com&dienne reconvertie en praticienne de rebirth. En septembre 2002, le Parlement am&ricain a mis hors la loi une technique th&rapeutique connue sous le nom de Rebirth. S'agit-il de la m&me m&thode vue&sur
France 5 ?&
Des pr&cisions doivent &tre apport&es car malgr& certains points communs, il y a deux pratiques du Rebirth.& &
La M&moire Retrouv&e.
Originaire des &Etats-Unis, le Rebirthing, technique psycho-spirituelle de somatoth&rapie, affirme que la naissance est traumatisante en elle m&me, comme dans la th&orie du pionnier et dissident de la psychanalyse d'Otto Rank ().&
Le rebirthing d&signe des&th&rapies centr&es sur la r&gression d&&ge o& il est propos& au patient de revivre les diff&rentes &tapes de sa naissance ou de la vie intra-ut&rine. C'est une pratique&ax&e sur la modification du rythme respiratoire allant jusqu&& l'hyperventilation, afin de provoquer un &tat modifi& de conscience, cens&& lib&rer les m&moires du traumatisme de la naissance.&
Le Rebirth fait partie des th&rapies dites de la M&moire Retrouv&e (en anglais, Recovered Memory Th&rapies).&&
&Une th&orie pseudo-scientifique.
Sur quoi repose cette th&orie&plus&pseudo-scientifique que scientifique ?
- Le traumatisme de la naissance serait ignor& par la plupart des professionnels.
- On n&oublierait jamais sa naissance mais on ne s&en souviendrait plus.
- Il y aurait des cellules dites de &m&moire distribu&es& dans tout le corps. Celles du& traumatisme de la naissance influencerait insidieusement sur le cours de la vie. Cette th&orie ne repose sur aucune base valid&e scientifiquement .
- Si l&on arrive & se souvenir de sa naissance, il devient alors possible de reconfigurer positivement le cours de sa vie.
- La cause majeure des maladies est & l'accumulation du stress &. M&me&si la m&decine admet que
le stress est un facteur aggravant ou d&clencheur de certaines maladies, il faut se m&fier des raccourcis pseudo-scientifiques.
- La respiration est capable de r&tablir le lien entre l&esprit&et le corps et serait ainsi le vecteur susceptible de r&soudre le traumatisme de&la&naissance. La respiration va alors &tre le moteur qui va agir comme un levier&sur les tensions &motionnelles.
- Dans la plus pure tradition&de la &gu&rison holistique&&du New Age, ou de l&approche psycho-spirituelle, les tensions se r&solvent par une purification physique, &motionnelle et spirituelle.&
La respiration consciente .
En France, l&usage le plus courant du Rebirthing est celui de la respiration consciente bas&e sur l&hyperventilation, cens&e faire revivre la naissance et ses &motions au rebirth&. Encore appel&e Renaissance, Paling&n&sie, il s&agit d&une m&thode du courant humaniste, mise au point par L&onard Orr dans les ann&es 70. Ce dernier a contribu& & diffuser le mouvement du New Age avec Ram Dass, Fritz Pearl, et Timothy Leary. .
Ses applications diverses montrent une technique de d&veloppement psycho-spirituel o& le psychologique est amalgam& au spirituel, et le spirituel au psychologique&et&o& viennent se m&ler des notions emprunt&es au philosophies orientales. L&onard Orr pratique le yoga depuis de nombreuses ann&es et a &labor& le Rebirth d&apr&s le contr&le du souffle, le& &prana& des Hindouistes. Le titre de son dernier livre &Yoga de l'immortalit&& n&en est que plus &loquent. .
La s&ance de rebirth du reportage de l&&mission &C dans l'air& est la Respiration Consciente, d&velopp&e par L&onard Orr ou ses disciples fran&ais.&
Tr&s voisine du Rebirth,&est la Respiration Holotropique (R.H), autre m&thode d&hyperventilation, rentrant dans le cadre du Rebirth Therapy ou des Grof Therapies, mise au point par le Dr Stanislas Grof (et son &pouse),& m&decin&psychiatre am&ricain, et leader actuel du courant transpersonnel.
Associ&e & des musiques &vocatrices subliminales et/ou agissant sur des zones du cerveau, la Respiration Holotropique permet d&obtenir des &tats modifi&s de conscience proches (EMC) de ceux obtenus sous L.S.D. ou des &tats de conscience qui permettent&d'acc&der aux &motions les plus archa&ques incluants celles de la parapsychologie. Outre une r&f&rence & l&id&ologie du courant humaniste, une th&orie des matrices p&rinatales (les COEX) a &t& &labor&e&avec les&Th&rapies Grof. Chaque&stade de l&accouchement aurait un &quivalent spirituel dans le psychisme humain.
Rebirth ou th&rapies Grof,& les techniques d&hyperventilation ne sont pas sans risques. Elles sont contre-indiqu&es chez les personnes sensibles & l&action des stup&fiants ou sujettes aux troubles d&lirants. Un certain nombre d&effets ind&sirables ont &t& observ&s: crises de spasmophilie, optimisme fid&iste ou &mergence du &sentiment oc&anique& d&crit par S.Freud, sensations pouvant s'av&rer&infantilisantes et p&rilleuses pour celui qui l&&prouve sur de longues pr&riodes.
L&un des risques majeurs des techniques d&hyperventilation est la & fabrication de souvenirs & en tous genres.& Ceux ci peuvent s&apparenter & des id&es d&lirantes, ou & des hallucinations, des r&ves &veill&s.& Par exemple, sur la r&incarnation, de nombreux sites web consacr&s au rebirth rapportent de nombreux t&moignages de vies ant&rieures, confortant par la suggestion de nouvelles croyances new age susceptibles de mettre sous influence les rebirth&s.&
Parmi les faux souvenirs, l&un des plus redoutables est celui des &Fausses M&moires d'Inceste&, en anglais le False Memory Syndrome, &tudi& par &Elisabeth Loftus. Des personnes adultes sont convaincues d'avoir &t& victimes d'abus sexuels de la part de l'un de leurs deux parents (le plus souvent le p&re). Incestes virtuels qui firent l'objet d'accusations infond&es d'actes de p&dophilie et qui d&fray&rent la chronique judiciaire am&ricaine dans les ann&es 80.&
Les deux techniques de &Rebirth& d&crites pr&c&demment, s'adressent & l'adulte pour relier et&r&soudre leurs souffrance & d'Ici et Maintenant & & celle du traumatisme de leur naissance.
Un amalgame& est souvent fait entre le Rebirth, la respiration consciente et un autre Rebirth. Et bien qu'il s'agisse du m&me mot, cet autre rebirthing s'adresse aux enfants adopt&s. Une partie de la philosophie de ce dernier proc&dent d&un esprit diff&rent de la m&thode mise au point par L&onard Orr m&me si la respiration est amen&e & jouer un r&le.
La Th&rapie de l&Attachement (Attachement Therapy)
Ce Rebirthing, a &t& mis hors la loi aux &Etats-Unis en 2002, , &g&e de 10 ans. C'est un vocable raccourci qui d&signe plusieurs techniques de la th&rapie de l&attachement. Elle a &t& d&velopp&e par& un groupe underground de th&rapeutes dont les concepteurs sont notamment Robert Zaslow,&Foster Cline, et Jacqui Schiff, l'une des th&oriciennes clefs de l'analyse transactionnelle.
Leur m&thode pr&tend traiter le trouble de l&attachement d&un enfant adopt& & l'&gard de ses parents adoptifs par des m&thodes alternatives autres que celles en usage dans la psychiatrie. &
Ce courant marginal a une grille pseudo-clinique, tr&s subjective, qui d&finit le d&sordre affectif d&un enfant. Elle n&est pas celle du DSM IV, le manuel psychiatrique de r&f&rence o& y est d&fini le trouble r&actionnel de l&attachement de la premi&re et deuxi&me enfance. Le traitement propos& par ces th&rapeutes criminels&ne ressemble en rien & celui des vrais professionnels de la p&dopsychiatrie et de l'enfance.
Ces th&rapeutes, se r&clament du courant du rebirthing mais en r&alit&, ils pratiquent une forme d&viante de la th&rapie de l'attachement, doublure de la Th&rapie du Reparentage des Analystes Transactionnels qui pose la question&du s&rieux et de l'innocuit& de cette m&thode.
Dans cette th&orie barbare,&le d&sordre de l&attachement de l&enfant adopt& doit &tre &radiqu& par la mani&re forte&pour &viter que l&enfant d&veloppe une personnalit& de serial-killer, & l&instar de celle de l&am&ricain Ted Boundy, enfant adopt& et devenu, & l&&ge adulte,& dans les& ann&es 1980, un c&l&bre Serial killer .
Le but de la th&rapie de l'attachement est de faire revivre & l'enfant sa naissance ou la vie intra-ut&rine -suppos&e occult&e de sa m&moire - avec sa m& ce qui&l'emp&cherait de d&velopper des liens affectifs avec ses&parents adoptifs.
La bo&te & outils de ces& th&rapeutes fous&du courant d&viant de la th&rapie de l&attachement comprend p lusieurs techniques coercitives:
-la th&rapie par compression ou contention qui consiste par exemple & &touffer l&enfant sous une couverture.&Candice Newmaker mourut ainsi sous le poids des adultes qui la maintenaient de force.
-Une autre&est une suppos&e &S&ance de c&lin& o& l'on force l'enfant & manifester de la tendresse & l'&gard de ses parents adoptifs.
-Et la troisi&me est la phase de consolidation du process th&rapeutique qui &value l'attachement de l'enfant & sa m&re adoptive.
Le mot & rebirthing & est, en fait, un label utilis& par Connel Watkins et Julie Ponders, les th&rapeutes qui tu&rent par la torture durant deux semaines Candice Newmaker . Ils&se sont inspir&s des pratiques d&un certain Douglas Gosney qui recommandait de faire revivre & l&enfant& chaque &tape de sa naissance&en&plusieurs s&ances.&Ce m&me Rebirthing provoqua la mort&d'au moins quatre autres enfants aux &Etats-Unis dans d'atroces&conditions. D'autres jugements sont en cours, comme celui de Neil Fenberg, interdit d'exercer au Colorado, et qui e&t pour mentor Foster Cline et Jacqui Schiff.
Les d&rives de la th&rapie du rebirthing.
En juin 2002, l&America Psychiatric Association prit position officiellement contre les&d&rives de la Th&rapie de l&Attachement, en& d&non&ant ses formes coercitives telles que la torture et la violation des droits de l&enfant.
Cette th&rapie meurtri&re fait l'objet d&une interdiction aux &Etats Unis. Depuis 2002, une r&solution du Parlement am&ricain recommande & tous les &Etats de l&interdire. A ce jour, elle l&est au Colorado, et en Nouvelle Angleterre (Caroline du Nord). D&autres suivront probablement.
Le 18 octobre 2005, le S&nat am&ricain a&confirm& le caract&re pseudo-scientifique du rebirthing et d&taille les crit&res de dangerosit& de cette th&rapie de l'attachement.
Sous toutes ses formes, le rebirthing est une technique comportementale d&structurante qui n'a pas fait l'objet d&&tudes valid&es scientifiquement et dont l'une des formes qui s'adresse aux enfants est criminelle.
L&article &Science and Pseudo-Science in Clinical Psychological& de Scott O.Lilienfeld, Steven Jay Lynn, Jeffrey& M.Lohr, paru dans le Jama du 9 juillet 2003, confirme le c&t& pseudo-scientifique du rebirthing et le classe parmi les&th&rapies new age.
Nicole BETRENCOURT - Ecrivain-psychologue
Sources& Sur Candice Newmaker:
Belgique :
D&put&s contre gourous
, 23 mars 2006 par Roland Planchard
[Texte int&gral]
. Il constate d'abord de s&rieuses lacunes dans la lutte contre ces organisations dont certaines sont dangereuses. Il recommande ensuite des corrections pour &viter les drames.
Un an et demi de labeur. De nombreuses r&unions (& huis clos). Des centaines de documents compuls&s. Une vingtaine d'auditions de &grands t&moins& (les ministres de la Justice, de l'Int&rieur et de la Sant& publique, des dirigeants de la S&ret&, de la Police, des parquets, etc.). Voil& ce qui a anim& le &groupe de travail parlementaire& constitu& en juin 2004 & la Chambre en r&action & l'apparent et consid&rable manque de suivi des recommandations de la commission d'enqu&te lanc&e par la m&me Assembl&e sur le probl&me des sectes, en 1997. &La& commission qui avait sonn& l'alarme...
Ce groupe pr&sente ce jeudi son rapport, qui para&t d&j& essentiel pour le combat contre les &organisations sectaires nuisibles et dangereuses&. &La Libre& a pu prendre connaissance tant de ses constatations, &difiantes, que des nouvelles recommandations qui vont influencer la politique en la mati&re.
Autant le dire: le constat pos& par le pr&sident et fondateur du groupe de travail, Andr& Fr&d&ric (PS), par son vice-pr&sident Tony Van Parys (CD&V), son rapporteur J-P. Malmendier (MR) et ses membres (CDH, VLD, SP.A, VB) ne r&jouit pas. Depuis 1997, c'&tait quasiment le vide...
1 Evolution de la situation. Les activit&s des sectes n'ont pas diminu&, au contraire (lire ci-dessus). Mais, constate le groupe, elles avancent avec plus de discr&tion. Il s'agit plus que par le pass& de petites structures, m&me si de puissants groupes dissidents du protestantisme am&ricain (&vang&listes, pentec&tistes) occupent aussi le terrain.
2 Parquets, police et S&ret&. Leur connaissance du ph&nom&ne est fragmentaire, dit le groupe de travail. Un besoin de formation se fait sentir (d&j& dit en 1997). Il est cependant vrai que les organisations sectaires disposent parfois de moyens colossaux et qu'il est malais& d'enqu&ter sur leur patrimoine.
C&t& parquets, un groupe de travail devait &laborer un plan de lutte, mais la note d'orientation attendue est toujours dans les limbes. Le gouvernement lui-m&me a omis de d&finir, en collaboration avec le Coll&ge des procureurs g&n&raux comme c'&tait pr&vu, une politique criminelle pr&cise permettant aux services concern&s d'orienter leur action. Et si la commission d'enqu&te avait pr&conis& la cr&ation d'une cellule sp&cifique transversale Police/S&ret&, elle n'existe pas. Enfin, si on notait en 1997 le manque de moyens mat&riels et humains dans ces services, c'est toujours le cas.
3 La cellule administrative de coordination de la lutte anti-sectes r&pond, elle, effectivement & une recommandation de 1997. Mais, sans locaux, elle semble en l&thargie. On attend toujours la publication de l'arr&t& royal l'organisant...
4 International. La coop&ration est &troite avec la France mais, m&me si la S&ret& entretient des contacts transfrontaliers de bon aloi, &a s'arr&te & peu pr&s l& & cause de la disparit& des l&gislations en Europe et du foss& conceptuel entre les Latins et les Anglo-saxons, plus indiff&rents au ph&nom&ne. D'ailleurs, a remarqu& le groupe de travail, les institutions europ&ennes, cibles privil&gi&es du lobbying intense des organisations sectaires, s'int&ressent peu au sujet. Pas de surprise, donc, & ce qu'Europol n'ait constitu& aucun fichier d'analyse sur les sectes.
5 M&decine, psy et social. En 1997 d&j&, il &tait &vident que certaines sectes exploitaient le travail des adeptes. Mais les Affaires sociales se bornent & &voquer la jurisprudence, qui dit qu'adeptes et gourous ne sont pas li&s par un contrat de travail. Constat d'amertume aussi c&t& m&dical: les pratiques sectaires &veillent peu l'int&r&t des autorit&s et de l'Ordre des m&decins. Les proc&s pour exercice ill&gal de la m&decine sont rares. Les d&put&s notent aussi que l'absence de statut du m&tier de psychoth&rapeute pr&sente un r&el danger.
6 Quelques avanc&es, malgr& tout, directement li&es aux recommandations de 1997 ou non: cr&ation du parquet f&d& instauration de magistrats de r&f&rence dans les parquets locaux (mais ils n'ont pas re&u la moindre directive), obligation faite & ces parquets de notifier au parquet f&d&ra centralisation au m&me parquet des informations de la S&ret& de l'Etat (mais sans suites judiciaires jusqu'ici); enfin, un &carrefour d'information& a &t& cr&& dans chaque arrondissement judiciaire.
-----------------------------
CHAMBRE DES REPR&ESENTANTS
DE BELGIQUE
Belgique :
Vers un proc&s contre l'Eglise de Scientologie
, 23 mars 2006
[Texte int&gral]
BRUXELLES - Selon toute vraisemblance, il y aura, cette ann&e encore, un grand proc&s contre l'Eglise de Scientologie en Belgique, affirme vendredi "De Morgen".
Le parquet f&d&ral confirme qu'un dossier est m&r pour un proc&s. Une instruction judiciaire est en cours depuis plusieurs ann&es contre l'Eglise de Scientologie pour mise sur pied d'une organisation criminelle, exercice ill&gal de la m&decine et escroquerie, sur base, notamment, de plaintes d'anciens membres de la Scientologie. (NLE)
Belgique :
Recrudescence des sectes
, 24 mars 2006
[Texte int&gral]
Le groupe de travail qui se penche sur les sectes dans notre pays a rendu jeudi un rapport qui pointe une s&rie de lacunes dans la lutte contre le ph&nom&ne. Des lacunes qui expliquent sans doute une recrudescence des groupes observ&s.
Pour lutter contre la recrudescence des groupes observ&s par le Centre d'Information et d'Avis sur les Organisations Sectaires Nuisibles, le rapport r&clame notamment une p&nalisation de l'abus d'ignorance et de faiblesse. Les m&thodes des sectes sont connues, encore faut-il pouvoir lutter efficacement contre elles. D'o& cette demande d'une loi en la mati&re, une loi dont nos voisins fran&ais ce sont d&j& dot&s et qui a d&j& donn& des premiers r&sultats. &La disposition est r&cente mais elle a d&j& fait ses preuves dans l&affaire L&o Far, (lire N&o Phare) en France, qui a permis de condamner une personne.
mais il faut surtout voir que ce type de disposition peut avoir un aspect dissuasif&, explique Henri de Cordes, pr&sident du Centre d'Information et d'Avis sur les Organisations Sectaires Nuisibles.
Pour les experts il ne faut pas trop tra&ner & imiter le texte l&gal de nos voisins, faute de quoi la Belgique pourrait devenir terre d'asile pour certaines organisations sectaires. C'est, par exemple, le cas pour certains psychoth&rapeutes qui risquent tr&s prochainement de devoir quitter la France parce qu'ils ne r&pondront plus aux crit&res impos&s par la R&publique fran&aise alors que la Belgique n'a toujours pas de disposition qui prot&ge la pratique et le titre de psychoth&rapeute.
Mais modifier l'arsenal l&gislatif ne suffira pourtant pas & combattre les sectes. Pour le groupe de travail, il faut commencer par mieux appliquer les l&gislations sociales et m&dicales existantes.
Le gourou d'Aoum reste condamn& & mort
, 27 mars 2006
[Texte int&gral]
Le responsable de l'attentat au gaz sarin contre le m&tro de Tokyo en 1995, a vu son appel rejet& par la Haute Cour de la capitale.
La Haute Cour de Tokyo a rejet& lundi 27 mars l'appel interjet& par l'ancien gourou de la secte Aoum Shoko Asahara contre sa condamnation & mort pour l'attentat meurtrier au gaz sarin dans le m&tro de la capitale japonaise, en 1995.
L'appel a &t& rejet& parce que les avocats d'Asahara n'ont pas fourni & temps les documents requis, selon l'agence de presse Kyodo. La Haute Cour a par ailleurs consid&r& que l'ancien gourou &tait "sans aucun doute", apte sur le plan mental a &tre jug&.
Troubles mentaux contest&s
Ses avocats avaient refus& de fournir les documents, faisant valoir qu'Asahara souffrait de troubles mentaux rendant son jugement impossible. Shoko Asahara a &t& condamn& en 2004 & la pendaison pour l'attentat au gaz sarin et autres attaques qui ont fait 27 morts, dont 12 dans le m&tro de Tokyo, et des milliers de bless&s.
Les avocats d'Asahara ont fait part de leur intention de contester la d&cision de la Haute Cour de Tokyo. (Avec AP)
Belgique :
La FECRIS & Bruxelles contre les sectes
, 27 mars 2006 par Roland Planchard
[Texte int&gral]
F&d&ration europ&enne des centres de recherche et d'information sur
le sectarisme , qui a
et est sans doute la plus importante organisation priv&e en la mati&re,
a tenu colloque samedi & Bruxelles.
Au menu, la question:
&L'internationalisation des sectes, un danger pour les droits de l'Homme
en Europe?&. Pour y r&pondre, des &vocations de la situation belge , avec par exemple un bilan - positif - du Centre
d'information et d'avis sur les organisations sectaires nuisibles
. Mais aussi des exp&riences europ&ennes (et notamment & propos
du lobbying intense dont les sectes accablent les instances de l'Union).
On a ainsi parl& de l'expansion des sectes en Roumanie, apr&s 1999 mais &galement des &vedettes& actuelles en la mati&re, comme la
vue d'Italie, les psychoth&rapies
- partout en Europe -, le
chamanisme, qualifi& de &voie internationale pour un nouvel usage
sectaire des drogues& ou encore la protection des droits de l'enfant
dans le contexte sectaire, telle qu'observ&e en Ukraine.
Les sectes et l'ordre public
, n&139 mars 2006
[Texte int&gral]
La doctrine juridique privil&gie d&ordinaire la libert& individuelle. Elle se fonde sur la D&claration de 1789 : les droits de chacun ne rencontrent d&autre limite que ceux d&autrui. Les sectes ne rencontreront alors nul obstacle & le refus de soins m&dicaux, le travail fourni gratuitement, pour ne citer que quelques exemples, ne portent pas atteinte & la libert& de quiconque. D&autres normes peuvent-elles &tre oppos&es au d&fi du sectarisme ?
Cet ouvrage a justement pour objectif de rechercher les normes susceptibles de prot&ger l&individu contre lui-m&me sans pour autant porter atteinte & la tradition lib&rale fran&aise. Il fait suite & la th&se soutenu par l&auteur, Gilbert Klein, en juin 2004 & l&Universit& de Bourgogne, sous la direction du Professeur Jean-Claude Fortier, actuellement Pr&sident de cet &tablissement.
Dans sa pr&face, le rapporteur de la commission , Jacques Guyard, rappelle que l&action la plus efficace contre les d&rives sectaires reste l&information. Sa commission et celle qui a enqu&t& par la suite sur les sectes et l&argent (1999) ont permis d&identifier clairement les d&rives contraires & l&esprit de la loi que peuvent amener certaines croyances. Ce travail d&inventaire a donn& suite ces derni&res ann&es & d&importantes adaptations du droit aux situations nouvelles, qui ont elles-m&mes permis d&identifier juridiquement certains d&lits.
L&auteur a &galement le m&rite d&ouvrir son propos en professant avec conviction qu&une conception efficiente de l&ordre public peut &tre d&duite des Trait&s internationaux relatifs aux droits de l&Homme dont le socle est le respect de la dignit& humaine.
Paru au PUFCL
Belgique :
Pros&lytisme sectaire
, 30 mars 2006 par Tony Coenjaerts
[Texte int&gral]
Nos diff&rents gouvernements financent-ils les sectes ? Depuis la
multiplication des aides & la formation, c'est de plus en plus probable.
Et le pire est qu'il n'y a pas grand-chose & faire. Nombre d'entre elles
op&rent en effet en ce domaine sous le couvert d'asbl, dont les subsides
ne peuvent &tre coup&s qu'apr&s d&cision motiv&e. Comme elles s'avancent
toutes masqu&es, les preuves mat&rielles sont &videmment difficiles &
Le rapport de &suivi des recommandations de la commission d'enqu&te
parlementaire sectes&, qui vient d'&tre rendu public, &pingle la sant&
et la formation professionnelle comme nouvelles terres d'&lection des
activit&s sectaires. N'importe qui peut, dans notre pays,
s'autoproclamer ainsi psychoth&rapeute, se parer de titres plus
ronflants encore, invoquer l'un la &m&moire cellulaire& ou le &d&codage
biologique&, l'autre la &radionique& ou la &tradition atlante&. Gu&rir,
par simple imposition des mains, des maladies comme le sida et le
cancer, ou les transformer en &dettes karmiques&, r&sultat de nos
mauvaises actions dans des vies ant&rieures.
Le cr&neau est porteur. Pourquoi se g&ner lorsque des navets construits
sur la croyance que le &vrai savoir& est cach&, se transmet de mani&re
initiatique et procure & ceux qui le d&tiennent des pouvoirs
extraordinaires, deviennent des succ&s de librairie ? Mieux que les
retrouve jusque dans les consultations du Centre d'information et d'avis
sur les organisations sectaires nuisibles , submerg& de demandes
relatives aux &gu&risons divines&.
De la sant&& l'&panouissement personnel, il n'y a qu'un pas, d'autant
plus all&grement franchi que la formation fait aujourd'hui l'objet de
toutes les attentions et que des budgets de plus en plus importants y
sont affect&s. D'o& l'efflorescence des &ma&tres ascensionn&s& et autres
&&thiopathes& qui, par priorit&, cibleront les publics les plus
fragiles, c'est-&-dire les ch&meurs en qu&te d'emploi. Puis chercheront& infiltrer les entreprises via des (pseudo)stages de formation et de
d&veloppement personnel.
Le march&&est colossal&. Et les relations de travail entre individus,
ainsi que les contacts avec la client&le, permettent un effet
multiplicateur dans la diffusion du message et le recrutement de
nouveaux adeptes. Une voie royale, en ce domaine, semble &tre
l'informatique. Le d&veloppement de logiciels permet en effet d'obtenir
des informations vitales sur la soci&t& et ses clients et de constituer
des bases de donn&es sur les personnes qui y travaillent. Ces activit&s
sont souvent offertes par de petites soci&t&s, en apparence
ind&pendantes, en r&alit& li&es & l'une ou l'autre organisation par un
syst&me de redevance ou de franchise, ce qui rend &videmment malais&
leur d&pistage.
Tout ceci n'est pas tr&s nouveau. Un premier constat, accablant, avait
d&j&&t& dress& en 1997 par une Commission d'enqu&te parlementaire. Il en
est r&sult& une Commission de suivi qui vient une nouvelle fois de
contre les organisations sectaires nuisibles est &en l&thargie& depuis
1998. La S&ret& de l'Etat &n'a pas modifi& son mode de fonctionnement&
et, depuis qu'il est f&d&ral, le parquet &n'a encore exerc& aucune
action publique dans le cadre d'un dossier sectaire&. La Commission
insiste, cependant : les sectes sont devenues plus discr&tes mais plus
actives et, par le biais de la formation professionnelle, peuvent
aujourd'hui &investir les points-cl&s du monde de l'entreprise&.
Il lui para&t d&s lors &primordial de sensibiliser les milieux&conomiques & cette probl&matique&, dont la vuln&rabilit& augmente avec l'externalisation des t&ches de recrutement et de formation du
personnel. Il propose &galement la mise en place d'un syst&me de
d&tection pr&coce collectif. En attendant cette hypoth&tique bou&e de
secours, mieux vaut rester, chacun & son niveau, un &secticide& efficace.
Belgique :
L'abus de faiblesse sera d&sormais puni
Communiqu& du Conseil des ministres , 31 mars 2006
[Texte int&gral]
Sur proposition de Mme Laurette Onkelinx, Ministre de la Justice, le Conseil des Ministres aapprouv& l'avant-projet de loi visant & r&primer l'abus de l'&tat d'ignorance ou de la situation defaiblesse des personnes.
Il y a quelques ann&es, des &v&nements graves d&montrant l'emprise des sectes sur des personnesavaient amen& le Parlement & cr&er une Commission d'enqu&te.Cette Commission d'enqu&te devait &tudier les mesures & appliquer pour &laborer une politique envue de lutter contre les pratiques ill&gales des sectes et le danger qu'elles repr&sentent pour lasoci&t& et pour les personnes, articuli&rement pour les mineurs d'&ge.
Dans son rapport, elle recommandait l'introduction dans notre droit p&nal d'une disposition r&primant l'abus de la positionde faiblesse d'un individu.
La prise en compte de l'&tat de faiblesse n'est pas inconnue par le Code p&nal. Ainsi, l'&tat de faiblesse est consid&r& comme circonstance aggravante dans le cadre du viol et de l'attentat & la pudeur (376 CP), de l'exploitation de la d&bauche et de la prostitution (380 CP), des actes de torture ou des traitements inhumains (417ter et quater), de l'exploitation de la mendicit& (433quater), de la traite des &tres humains (433septies), des pratiques des marchands de sommeil (433 decies) et dut rafic des &tres humains (art. 77quater de la loi du 15 d&cembre 1980 sur l'acc&s au territoire, le s&jour, l'&tablissement et l'&loignement des &trangers).
L'avant-projet va plus loin en &rigeant en infraction & part enti&re l'abus de l'&tat d'ignorance ou de la situation de faiblesse d'une personne pour obliger celle-ci & un acte ou & une abstention portant gravement atteinte & son int&grit& physique, & sa sant& physique ou mentale ou portant gravement atteinte & son patrimoine.
A cet effet, un nouveau chapitre IV ter sera ins&r& au sein du titre VIII du code p&nal & Des crimes et des d&lits contre les personnes &.L'avant-projet pr&voit une peine d'emprisonnement de 3 mois & 3 ans et une amende 250 & 20.000 euros.

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