组合字符是什么意思 《法语助手破解方法》法汉

《法语助手》法汉,Gangut是啥,是什么意思_珍藏百科
《法语助手》法汉,Gangut是啥,是什么意思
编辑: &&&来源:用户发布&&&发布时间:&&&查看次数:34
能帮我下,《法语助手了无》法汉,Gangut是啥,是什么意思?谢咯。
该问题暂无回答。
其它百科相关
本文相关文章
- 关于我们 - 版权声明-
广告服务 - 友情链接 - 管理登录 -
Copyright &
All Rights Reserved
如有任何侵权、造谣信息请将网页地址和有法律效力的侵权造谣证明或判决书发往QQ:小时内删除。
苏ICP备号-1&藤本植物导航
&>&&>&&>&正文
法汉-汉法词典 赞踩 n. m 1蜂巢, 巢脾 2(橱柜等的)搁板; 架子 3(百货商店的)部门, 柜台 4 C'est(de)votre~. 这与您有关。 这是您的事儿。 5 Il en connaît un~. (在这方面)他很懂行。 6光线; 一线光芒; 射线; Un rayon de sole...
rayon是什么意思 《法语助手》法汉
réfractés]入[反. 【汽】转弯半径rayonm。 5 Il en connaî喻&gt. 半径. n. (在这方面)他很懂行.我看到了一道光线:un~de pois一行豌豆2;t un~;action续驶里程rayon infrarouge红外线rayon laser激光射线近义.他在服装部上班. 【数学】向径;est(de)votre~; 射线:lueur; 架子3&lt. 【机械】圆弧卡规3. m,
tablette、派生词典近义词; 光[线], R&#339. 导引波束rayons (X; 范围Dans un rayon de trente kilomètres autour de Paris, de chaleur)热射线rayon XX射线rayon acoustique声射线rayon anodique阳极射线rayon cathodique阴极射线rayon cosmique宇宙射线rayon d&#39. n; 射线rayon (calorifique. 太阳的光线7轮辐线;arrondi de bec刀尖圆弧半径rayon de braquage de roue车轮转弯半径rayon de cintrage弯曲半径rayon de congé倒角半径rayon de courbure曲率半径rayon de drainage泄油半径rayon de giration惯量半径, γ, 辐条, 轮辐rayon incident入射线rayon infrarouge红外线rayon mortel死光rayon médullaire髓放线rayon primitif节径rayon réfléchi反射线rayon réfracté折射线rayon sous charge轮胎负荷半径rayon séismique地震波射线rayon ultraviolet紫外线rayon vecteur矢径rayon électronique电子束rayon guidem,
domaine. m,
fief; 8半径;这与您有关;action近程导弹séparateur de rayon分光板virage à grand rayon大半径转弯法语例句库1.Il travaille dans le rayon des vêtements; 线, 折]射线~s infrarouges[ultraviolets]红[紫]外线~s cathodiques阴极射线~s cosmiques宇宙射线~s XX射线~s R&#246。2. 【动物学】辐状鳍条2. n, 条沟。 6光线. m, 巢脾2&ai vu un rayon de soleil. m. 【气】绿射线3. &lt。 这是您的事儿,
planche. n,
rayonnage,
stand. m.一缕阳光照进窗户,(百货商店的)部门, X]射线rayons cosmiques宇宙线rayons parasites干扰射线rayons subcosmiques低能宇宙线appareil à rayon lumineux光束仪器fil pour rayon车轮辐条missile à petit rayon d' 辐条. n. 【农】垄沟, 射线. 【物理学】光线. m,
trait. n, 犁沟,
branche《当代法汉科技词典》1;ntgen)伦琴射线rayons (alpha法汉-汉法词典赞踩n,
partie。3. n. 【植物学】髓射线1,
étagè引&转&gt.J' 一线光芒,
rayon-frontièarrondi圆角半径rayon d&#39, β, 矢径4, X)[α.Le rayon de soleil passe par la fenêtre. m:~visuel可见射线, bêta;Un rayon de soleil, 柜台4 C&#39, 回转半径rayon de recouvrement覆盖半径rayon de roue车轮辐条. m; 巡航半径rayon d'action续航力、反义;ntgen伦琴射线5. 巴黎周围30公里的范围内常见用法rayon d&#39. m 1蜂巢;(橱柜等的)搁板, 可见光线~s incidents[réfléchis,
rai, gamma. nrayon是什么意思 《法语助手》法汉法汉-汉法词典赞踩n. m 1蜂巢, 巢脾2&喻&(橱柜等的)搁板; 架子3&引&(百货商店的)部门, 柜台4 C'est(de)votre~. &转&这与您有关。 这是您的事儿。 5 I
法汉-汉法词典 赞踩 n. m 1蜂巢, 巢脾 2(橱柜等的)搁板; 架子 3(百货商店的)部门, 柜台 4 C'est(de)votre~. 这与您有关。 这是您的事儿。 5 Il en connaît un~. (在这方面)他很懂行。 6光线; 一线光芒; 射线; Un rayon de sole...法汉-汉法词典 n. m. 苍鹰 ~ de loc. prép. 在. . . 四周, 在. . . 周围; 在. . . 附近, 在. . . 近旁; 围绕, 关于. . . 问题; 大约 tourner ~ du pot 拐弯抹角 adv. 在周围, 在四周; 在附近 常见用法 graviter autour de qqn围着某人转 fédér...法汉-汉法词典 n. m. 1抛, 投, 扔, 掷; 投距; 射程; 2喷出, 喷射; 3浇铸; 4新芽, 嫩枝 5 涡轮喷气机或火箭喷射出的气流 6喷气式飞机 7 ~(d’abeilles)分蜂时分出的蜂群 8 ~atomique 原子束 常见用法 premier jet初稿 imprimante à jet ...rouge有形容词红色的,和名词红色,红葡萄酒,红灯,红颜色的美容品等,你这个后面有S应该是名词复数看具体的句子意思法汉-汉法词典 动词变位提示:branche可能是动词brancher的变位形式 n. f. 1 树枝; branche morte 枯枝 sauter de branche en branche 从一个话题跳到另一个话题 2 门类;部门 Les différents branches de l'enseignement 教育的不同部门 常见...法汉-汉法词典 赞踩 m. 激光, 镭射; 光激射器 常见用法 traitement au laser激光治疗 imprimante laser激光打印机 rayon laser激光射线 platine laser imprimante laser激光打印机 《当代法汉科技词典》 1. n. m. 【机械】激光加工 2. n. m 【...
种植经验最新
种植经验推荐
& 6种植网 版权所有
渝ICP备号-23在法汉-汉法词典中发现10个解释错误,并通过审核,将获赠《法语助手》授权一个
添加笔记:
<div id="correct" title="在法汉-汉法词典中发现10个解释错误,并通过审核,将获赠《法语助手》授权一个">有奖纠错
Dans la , le pomerium (ou pomoerium) est la limite sacrée qui sépare la ville () de son territoire () et plus spécialement celle de la cité romaine. La notion de pomerium ne s’applique qu’à Rome, aux villes anciennes du Latium et aux colonies romaines fondées rituellement.
Il forme une frontière à la fois juridique et religieuse&: limite de l' et du pouvoir militaire () ; interdiction pour l'armé tenue des
à l'extérieur du pomerium ; exclusion des sépultures et de certains lieux de culte de l’intérieur du pomerium.
Le pomerium s'est agrandi à plusieurs reprises sous la
et l'. Le nombre et l'importance de ces extensions sont toutefois mal connus et prêtent à discussion.
?tymologie
La définition du pomerium a donné autant de difficultés aux anciens qu'aux modernes. Les Romains eux-mêmes avaient bien du mal à être d’accord sur la définition et l’étymologie du mot&:
expliquaient pomerium par post murum, pla?ant celui-ci à l’extérieur du mur d’ d'autres auteurs font dériver pomerium de *promoerium et le placent à l'inté tandis que
propose comme synonyme circamoerium, pla?ant le pomerium de part et d'autre du mur d’enceinte.
La première étymologie (*postmoerium) est la plus généralement acceptée à la suite d’ qui fait dériver pomerium de *pos + *moirion. En accord avec la seconde (*promoerium), Roland Kent place le pomerium comme un espace vide en dehors du mur d’enceinte. Le préfixe de ce mot est donc ambigu&: il peut venir soit de post-, soit de pro- et signifier derrière ou devant. Par ailleurs on voit mal comment pomoerium aurait pu évoluer en pomerium avec un -e- long.
Une autre étymologie (*po + *smer) a été proposée par Roger Antaya qui fait remonter à un préfixe
*po-, de même racine que positus, pono (<>), et à une racine indo-européenne *smer-, à rapprocher des mots grecs μ?ρο?, μο?ρα (la <>). Selon cette étymologie, le pomerium serait une limite, une ligne de démarcation, et non la bande de terre que décrivent certaines des sources anciennes. Cette étymologie permettrait à la fois de séparer le pomerium d’une origine étrusque (de par son étymologie indo-européenne) et de ne pas lier étymologiquement la notion de pomerium à la notion de mur (murus).
Définition
S’il est clair pour les anciens comme pour les modernes que le pomerium est la limite qui sépare le territoire antique de Rome () et la ville (), la nature exacte de cette limite reste discutée et aucun auteur antique n'en donne une définition précise.
? , comme en d'autres villes italiques, le mur d'enceinte est entouré de deux bandes de terrain, l'une extérieure, l'autre intérieure, chacune limitée par des . Les modernes se sont demandé si le pomerium était la bande intérieure, la bande extérieure, les deux bandes, ou bien simplement la ligne entre les deux.
définit le pomerium comme une ligne, et seule cette définition est considérée comme exacte. Après avoir rappelé le rite dit
de la charrue, utilisé lors de la fondation des villes et des colonies, il précise que la ligne immédiatement au contact des mottes de terre toutes rejetées à l'intérieur, est le pomerium lui-même. Le témoignage de Varron est confirmé par
et , ainsi que par les cippes de la colonie triumvirale de . La notion de pomerium ne s’applique qu’à Rome, aux villes anciennes du Latium et aux colonies romaines fondées rituellement.
D'après , se dégagent trois concepts distincts, qui se superposent, non sans quelque confusion dans la pratique&: d'une part, le concept d’, essentiellement militaire, puis le concept d’urbs, qui est religieux, et enfin celui d’agglomération qui est seulement un état de fait. L’, dont nul ne saurait nier qu’elle soit une enceinte défensive, est indépendante du pomerium, puisque, jusqu'au temps de l’empereur , l’, compris à l'intérieur de l'enceinte militaire, se trouve extra pomerium. Plus tard, lorsque les colons romains s'installent en plaine, comme à , enceinte militaire et limite pomériale peuvent sans difficulté se confondre. Ainsi, dès l’origine, il semble bien que la notion de limite pomériale soit indépendante à la fois de celle d’enceinte fortifiée et aussi de celle d'agglomération. Le vocabulaire conserve les traces de cette conception&: à la notion de ville défendue répond le terme d’oppidum tandis que celui d’urbs répond à ce qu’est la ville <>. Le texte de Varron ne lie pas non plus le mur réel et le tracé augural&: au contraire, il les distingue en droit et les sépare en fait. La notion de pomerium ne co?ncide donc nullement, ni en droit ni en fait, avec une enceinte fortifiée.
En revanche, ce même texte de Varron lie indissolublement la notion de ville (urbs) et celle de pomerium&: pour avoir le titre d’urbs, il faut qu'il y ait eu constitution d’un pomerium, car celui-ci répond essentiellement à l’impératif religieux de constituer la limite pour les
urbains, et de signifier et préserver l'intégrité du sol auspicialement privilégié de la ville.
dans les premières années de sa fondation au VIII&siècle av.&J.-C. Le pomerium romuléen correspondrait à cette limite.
On ne sait pas avec certitude qui a créé le pomerium et les textes anciens manquent de précision&: bien que l'on considère que
a inauguré le pomerium lorsqu’il a défini la future enceinte de Rome,
ne parle du pomerium que pour signaler que
l’agrandit.
D’après la légende, lorsque Romulus trace le sillon de l'enceinte lors de la
en 753 av.&J.-C., il effectue cette opération de fondation en tant que rex (roi), étymologiquement <> (cette étymologie est importante, car elle vient renforcer la notion de pomerium en tant que ligne et non comme espace). Le caractère sacré du pomerium est très fort. Lorsque , par dérision, viole cette limite en sautant au-dessus du sillon, Romulus le tue, car l'acte est vu comme sacrilège. D'après Tacite, le pomerium de Romulus correspondrait au , et l'on a suggéré qu'il pourrait co?ncider avec l'itinéraire suivi lors des
(créées par Romulus) durant la course des
autour de la colline.
Un texte de
décrit l'opération de fondation&:
<< Dans le Latium, bien des fondateurs de cités suivaient le rite étrusque&: avec un attelage de bovins, un taureau et une vache, celle-ci sur la ligne intérieure, ils tra?aient à la charrue un sillon d'enceinte […], afin de se fortifier par fossé et muraille. Le trou d'où ils avaient enlevé la terre, ils l'appelaient fossé (fossa) et la terre rejetée à l'intérieur, ils l’appelaient muraille (murus). Derrière ces éléments, le cercle (orbis) qui se trouvait tracé formait le commencement de la ville (urbis, génitif de urbs, jeu de mots), et comme ce cercle était <> (post murum) on l'appela le postmoerium. Il marque la limite pour la prise des
urbains. Des bornes, limites du pomerium se dressent autour d' et autour de Rome… >>—&Varron.
Bien que Varron présente le rite de fondation comme étrusque, on ne voit pas ce qu'il aurait de spécifiquement étrusque. L’étymologie de rex en tant que <> mise en parallèle avec celle proposée pour le pomerium par Roger Antaya vont, elles aussi, dans ce sens.
Sans le rite de la charrue, le pomerium perdrait sa valeur sacrale et ne serait plus qu'une ligne administrative. Ce cercle magique protège la ville contre les influences néfastes de l'extérieur, sauf à la hauteur des portes, là où la charrue a été soulevée, où la protection est assurée par , dieu des passages.
Ceux qui souhaitent rattacher la création du pomerium à Romulus sont confortés dans leur conviction par le résultat des fouilles d’. Cet archéologue a retrouvé au pied du Palatin les fondations de plusieurs fortifications, construites chaque fois sur les remblais de la précédente. La plus ancienne, atteignant le sol nu, a été datée des années 730-720 av.&J.-C. ; presque contemporaine, donc, de la date traditionnelle à laquelle on place la fondation de Rome. Si Rome a donc été constituée en cité bien avant la royauté étrusque, puisqu’elle avait un mur d’enceinte vers la fin du , il n’est pas déraisonnable, dans ces conditions, de considérer que la fondation de Rome est antérieure à la Rome des
et de rendre le rite de fondation et le pomerium à Romulus.
Limite religieuse et juridique
La séparation de l’ et de l’ par le pomerium représente une dualité topographique qui affecte profondément à la fois la religion et le droit, séparant les différents types d’activités humaines et les différents types de relations avec les dieux entre celles qui doivent avoir lieu à l’intérieur de l’urbs et celles qui ne sont valables qu’au-delà du pomerium, et il n'y a aucune raison de douter que cette distinction ne remonte aux origines de la ville. C'est à l'intérieur du pomerium qu'ont lieu les activités civiques&: principaux cultes religieux, activités politiques et justice civile. Si on les tient pour complémentaires, on s'abstient d'établir une dépendance entre les deux aspects religieux et constitutionnel de la distinction de l’urbs et de l’ager.
Inauguration du pomerium
La mise en place du pomerium est un acte religieux de la plus haute importance.
L’ et l’ ont la même condition de loci effati et liberati. L'effatio est la délimitation aug la liberatio est l'élimination des esprits malfaisants qui l’habitent. Mais l’urbs n'est pas seulement un locus effatus et liberatus. ? l'intérieur du pomerium, elle possède une qualité qui la distingue de l’ager qui l'entoure&: elle est par surcro?t un lieu inauguré. L'inauguration de l’urbs, très fortement attestée, est placée par
sous le signe miraculeux des douze vautours qui fait de l’urbs, à l'intérieur du pomerium, une zone élue de
au sein de son territoire. Inaugurer, c’est techniquement exécuter l’acte propre aux . Il s’agit ici essentiellement de prendre les auspices, afin de s’assurer que l’ensemble pomérial soit accepté, que sa fonction soit reconnue par les dieux. Le rite augural fait place nette pour permettre l'installation de l'homme dans l’urbs à l'intérieur de limites précises.
Ces deux zones ont donc des statuts différents&: l’ager Romanus antiquus, s'il est comme l’urbs un locus liberatus et effatus, n'est pas un locus augustus, il n'a pas été inauguré comme elle. Il a été simplement délimité (effatus) et débarrassé des esprits malfaisants (liberatus) qui l'habitaient. C'est tout ce qu'il a de commun avec l’urbs. Elle seule a été dotée de la gr?ce particulière des auspices romuléens. L'inauguration confère au sol de l’urbs auspicialement privilégié une valeur mystique qui exige une protection de sa pureté. Par conséquent, le droit sacré prescrit des interdits écartant les souillures qui sont rejetées sur l’ager au-delà du périmètre pomérial.
Pomerium et Imperium
La ligne pomériale constitue la limite entre pouvoir civil (imperium domi) à l’intérieur de la ville () et plein pouvoir militaire (imperium militiae) à l'extérieur de . Si à la suite de , la division de la notion d’ entre imperium domi et imperium militiae est largement acceptée, la notion d’imperium est parfois réservée au seul pouvoir militaire tandis que le pouvoir civil est liée exclusivement à la notion de . Mais si le débat porte sur les termes du vocabulaire du , la réalité de la séparation des pouvoirs est, elle, bien attestée.
La différence de statut en droit sacré entre l'urbs et l’ a pour conséquence en droit public que la compétence urbaine d'abord du
ensuite des
est purement civile, alors que le pouvoir militaire ne s'exerce qu'en dehors de la ville, une fois que le pomerium a été franchi. L’imperium est le pouvoir militaire suprême, soigneusement limité par la limite sacrée du pomerium, à l’intérieur duquel il ne peut, sauf circonstances exceptionnelles, s’exercer. Le magistrat qui possède le pouvoir militaire a, par exemple, le droit total de vie ou de mort sur les citoyens romains en dehors du pomerium et, de fait, le droit est différent entre l'intérieur et l'extérieur du pomerium. C’est pourquoi le pouvoir des magistrats romains est limité&: la
(tribunicia potestas) est restreinte à l’intérieur de Rome tandis que le magistrat investi de l’ (imperium proconsulare) n’a de pouvoir qu’à l’extérieur du pomerium. L’imperium, comme les autres affaires militaires, reste en dehors du pomerium.
L’imperium militaire n'est pas permanent. Il ne s'acquiert que par une cérémonie (voeux sur le capitole, prise d’, tenue militaire) au départ du magistrat lorsqu’il franchit le pomerium. Le magistrat ne peut ensuite rentrer à l’intérieur du pomerium sans perdre automatiquement son imperium (plusieurs exemples sont donnés par
durant la ). Il doit ensuite lorsqu’il ressort du pomerium célébrer de nouveau les rites nécessaires pour reprendre de manière légitime l’imperium. Les Romains accordent une si grande importance aux formalités nécessaires pour prendre l’imperium en franchissant le pomerium que durant la guerre civile de César, en 49 av.&J.-C., les ennemis de
font attention à bien célébrer correctement les rites nécessaires bien qu'ils aient négligé d’obtenir une
leur donnant le droit de prendre l’imperium.
Les seules exceptions à cette règle sont la cérémonie du
et la magistrature extraordinaire de la dictature, le
détenant les pleins pouvoirs à l’intérieur comme à l’extérieur de Rome.
Au début de la , la compétence urbaine s'exerce à l'origine jusqu'à la limite du pomerium. Par suite de l'extension de la ville au-delà de son enceinte, cette compétence par commodité est étendue jusqu'à la première . L’importance du pomerium comme limite de l’imperium dispara?t avec la République. Lors du passage à l’,
n’a d’abord que certains des pouvoirs du
avant que rapidement, en 23 av.&J.-C., il ne re?oive la pleine , alors que dans le même temps il exerce l’imperium proconsulaire à partir de 19 av.&J.-C. Le
lui accorde d’être tribun à vie ainsi que les pouvoirs proconsulaires permanents, de manière qu’il n’a ni à le déposer en entrant dans l’enceinte du pomerium, ni à le reprendre ensuite. Rapidement la combinaison des pouvoirs civils et militaires aux mains d'Auguste conduit à l'abandon des restrictions spatiales de l’imperium liées au pomerium et après lui tous les
obtiennent les mêmes pouvoirs sans aucune restriction. Contrairement aux magistrats républicains, les empereurs exercent ensuite sans distinction leur autorité à la fois dans la sphère civile et dans la sphère militaire. De même, durant le , les
perdent de leur importance lorsque le pouvoir se déplace vers le sénat et l’empereur.
Auspices urbains et auspices militaires
La distinction entre pouvoir civil et pouvoir militaire se reflète dans le droit des , l’ des
étant, en effet, assorti du droit d’auspices.
Les deux pouvoirs civil et militaire correspondent à deux zones distinctes en droit sacré, l’ et l’ qui ont respectivement des auspices qui leur sont propres. Le pomerium définit la limite entre les auspices urbains (auspicia urbana) et les auspices militaires (auspicia bellica). Aussi ces deux pouvoirs s'acquièrent-ils par des auspications différentes&: le pouvoir civil par les auspices d'entrée en charge, le pouvoir militaire par les auspices de départ au .
Les pouvoirs domi et militiae correspondent à des espaces qui ont des statuts religieux indépendants. Le droit constitutionnel et le droit sacré se rejoignent. La topographie constitutionnelle recouvre la topographie sacrale. La ligne de partage est elle-même religieuse, le pomerium.
Deux exemples montrent bien l’importance que les Romains accordent à la prise d’auspices et au r?le du pomerium (et aux rites religieux en général) comme contrainte religieuse dans la vie politique et la légitimité des magistrats romains&:
le premier est raconté par &: en 177 av.&J.-C., le
part de Rome précipitamment pour se rendre dans sa
sans prendre le temps d’accomplir les rites nécessaires. ? son arrivée, le
et les soldats romains refusent alors de lui obéir tant qu’il n’a pas accompli les rites d’usages. Claudius est alors obligé de retourner à Rome et d’accomplir correctement les rites de dé
l’autre exemple est donné par &: en 162 av.&J.-C. , sortant de Rome après une séance au Sénat, oublie en retraversant le pomerium de reprendre les auspices avant de mettre en route les opérations é il n’a plus les auspices urbains, qui s’arrêtent au pomerium ; il n’a pas les auspices militaires qui lui sont nécessaires pour présider cette assemblée. Lorsqu’il s’en rend compte quelque temps plus tard à la lecture des livres auguraux, il en avertit le collège des augures qui font un rapport au sénat et les consuls élus cette année là démissionnent pour recommencer les élections.
Interdit funéraire
L'inauguration confère au sol de la ville une valeur mystique qui exige une protection de sa pureté. Celle-ci est assurée par l'interdit funéraire qui écarte de la ville les morts, sans qu'il y ait à distinguer l'incinération de l'inhumation, moyennant des exceptions théoriques difficiles à vérifier au profit des , des triomphateurs et dans les temps les plus reculés de quelques grandes familles comme les .
La règle elle-même est respectée tout au long de l’histoire de Rome, et les seules sépultures présentes dans l’enceinte du pomerium sont celles qui se trouvent en dehors avant un agrandissement, celles-ci n’étant dans ce cas pas déplacées. Si
réussit à faire voter en avance le privilège spécial d’avoir une tombe à l’intérieur du pomerium, ses cendres sont finalement enterrées dans son tombeau au
au c?té de celles de sa fille .
L’interdit funéraire lié au pomerium n’est pas modifié par les . Il est au contraire réaffirmé en plusieurs occasions par , , au temps des , et . Cette interdiction persiste jusqu'à la fin du IV siècle. Les empereurs eux-mêmes respectent cet interdit, à l’exception de , dont les cendres sont amenées à
et conservées dans la . Mais cette anomalie est expliquée et justifiée par un droit prétendument traditionnel de ceux qui célèbrent un triomphe d'être enterré dans la ville. Les
suivent cette tradition et sont donc hors du pomerium.
Guerre et triomphe
Le caractère sacré du pomerium en exclut la mort et tout ce qui rappelle la mort. Les cadavres et dépouilles en sont donc théoriquement bannis.
Les soldats en armes, n'y pénètrent pas, sans doute parce qu'ils sont souillés par la guerre, ou plut?t parce que le pomerium délimite une autre sphère d'existence civique. ? l’, le
est situé juste en dehors du pomerium. Entrer dans la ville avec une armée sans la permission du
est donc un sacrilège. Lorsqu'en 82 av.&J.-C.,
pénètre dans
à la tête de ses troupes pour y réduire, dans la violence et le sang, les partisans de , ce n'est pas le massacre en lui-même qui est considéré comme nefas mais le franchissement du pomerium, interdit à l’armée.
Pour la même raison, les , l'assemblée des citoyens mobilisables, ne se réunissent qu’à l’extérieur de Rome, sur le , cette assemblée ayant depuis sa fondation un caractère militaire. Par conséquent, il est nefas que les comices centuriates se rassemblent à l'intérieur du pomerium, contrairement au
dont le r?le est purement civil.
En principe, l'état de paix est requis pour que les legati exterarum nationum (les ambassadeurs étrangers) soient admis dans la ville. Le tabou de la guerre s'étend aux ambassadeurs
ils sont re?us, si le sénat leur accorde une audience, hors du pomerium, dans le temple de .
La cérémonie du
est présentée dans les sources antiques comme un événement exceptionnel et spectaculaire (tel le triomphe de ). En effet, il l'est, non seulement parce qu’il est lié à une expédition victorieuse d’un général romain, et que toute campagne victorieuse n'est pas forcément fêtée par un triomphe, mais aussi parce qu’il s’agit d’une exception à l’interdiction pour l’armée de pénétrer dans le pomerium, règle que les généraux romains respectent majoritairement.
Un général romain victorieux qui désire célébrer un triomphe à son retour de campagne ne peut pas traverser le pomerium et entrer dans la ville. La demande de triomphe doit être faite lors d’une séance spéciale du sénat tenue hors du pomerium. Le sénat n’a pas l’obligation d’accorder le droit au triomphe au magistrat victorieux, il s’agit d’une faveur exceptionnelle, et tant que le triomphe n’a pas été accordé par le sénat, il doit camper avec son armée en dehors de Rome ( en est un exemple, lui qui devra attendre huit ans avant de pouvoir célébrer son triomphe). Il ne peut pas pénétrer dans le pomerium sans perdre à la fois son
et le droit au triomphe (ce droit est lié à l’imperium
s’il perd son imperium il perd les droits qui en découlent). Ce n’est que lorsque le triomphe a été accordé par le sénat, que le triomphateur peut pénétrer à l’intérieur du pomerium avec son armée non démobilisée tout en conservant son imperium. La cérémonie du triomphe doit faire passer le triomphateur avec son armée le long de la
pour ensuite aller au
rendre gr?ce à .
ont tous les deux attendu durant des années juste à l'extérieur du pomerium avec leur armée, dans l’espoir que le
leur soit accordé. Tandis que
abandonne en 60 av.&J.-C. sa demande de triomphe pour pouvoir rentrer à Rome et annoncer sa candidature pour les élections consulaire de l’année.
Le triomphe apporte donc une dérogation exceptionnelle à l'interdit guerrier, mais le passage par la porta triumphalis purifie les combattants, selon un rite semblable à celui du tigellum sororium (<>) au profit d' vainqueur et assassin.
Des divinités patronnant les activités de mort et de destruction, comme
qui est le dieu de la fureur guerrière, Bellona, déesse de la guerre, et
qui patronne le feu et l’incendie, ne peuvent pas recevoir de sanctuaire à l'intérieur du pomerium et ont leurs temples en dehors de la ville. Mars, dieu de la guerre, a son autel
et son temple dédié en 388 extra . Cela n'empêche pas que des lieux de culte appartenant à ces divinités, rattrapés par l'extension de la ville, subsistent à l'intérieur de cette limite&: ainsi le
est maintenu à l'emplacement qu'il occupait à l'époque archa?que, mais lorsqu'on fonde un nouveau temple de Vulcain, c'est au Champ de Mars, à l'extérieur du pomerium. Cependant,
s'affranchit de cette règle et installe en 2 av.&J.-C. le
sur le , reflétant ainsi les profonds changements imprimés par l'ère augustéenne à la .
Le pomerium et les dieux
Si d’après
les temples de certains dieux romains (, ,
et ) doivent être placés à l'extérieur du pomerium pour des raisons qui touchent à la nature de ces dieux, un aspect remarqué depuis longtemps concernant l’emplacement des temples de nombreuses divinités d'origine étrangère (comme , , , , ) est leur installation en dehors du pomerium. Il en a été déduit que pendant la période archa?que la zone intrapomériale était réservée aux dieux nationaux et que les divinités étrangères introduites à Rome recevaient un culte en dehors du périmètre sacré de la ville même lorsqu'elles ont été . Cette règle pomériale qui reléguait les divinités étrangères hors du pomerium a été formulée pour la première fois par Julius Ambrosch en 1839, et reprise par .
La question de savoir si l'espace pomérial était réservé aux divinités strictement romaines est débattue et complexe. Bien que de nombreux cultes clairement étrangers fussent situés en dehors du pomerium, d'autres re?urent des temples à l’intérieur de la limite religieuse de la ville. Il suffit de considérer le fait que
f?t installé en plein Forum, plus près de l' qu'aucun dieu national et
pour saisir l’ambigu?té de la règle. Il s’agit dans les deux cas de dieux étrangers, venu pour le premier de la , pour l’autre d’, qui furent installés à l’intérieur du pomerium durant la . De même, les plus anciens rapports, politiques et religieux, de Rome avec ses voisins immédiats comme , ,
et quelques autres cités du , ne se laissent pas déterminer, et l’on ne parvient pas à définir quels sont les liens particuliers qui lui permirent d'emprunter à ces villes des cultes aussit?t considérés comme nationaux et installés à l'intérieur du pomerium. Il n’est pas immédiatement clair pourquoi un culte italique non-romain aurait été considéré suffisamment <> pour être placé à l’intérieur du pomerium alors que d’autres cultes italiques auraient été traités comme étrangers, et placés hors du pomerium. Pour prendre en compte les exceptions apparentes, cette règle a du être affinée au fur et à mesure, en soutenant, d’une manière ou d’une autre, que les Romains ne considéraient pas ces cultes comme étranger. La règle est donc certainement beaucoup plus complexe que ne le pensait Georg Wissowa, et l'on ne peut pas affirmer que sous la République les divinités d'origine étrangère étaient systématiquement exclues du pomerium.
Le problème fondamental repose précisément sur la définition du terme <>. Aucune source romaine ne traite directement de ce point ou ne donne de critère pour y répondre. Ce silence peut être instructif, car il pourrait indiquer qu’il n’était pas aussi important pour les Romains que pour les modernes de classer les cultes comme d’origine romaine ou non. Ce qui importait premièrement aux Romains était de savoir si le culte était accepté ou non comme faisant partie de la religion officielle de Rome. Une fois ce point établi, c'est plut?t la nature hostile des divinités qui doit être prise en compte&: hostilité fonctionnelle, comme celle d'Apollon ou d'Hercule, ou comportement supposé hostile à l'égard des Romains, comme .
La plupart des spécialistes pensent que la règle existait durant la période républicaine, mais a été ensuite renforcée sous . Si Auguste lui-même était montré comme très attentif à la distinction entre cultes romains et étrangers, dans la pratique la règle est souvent contournée&:
si Auguste lui-même bannit les rites égyptiens de l’intérieur de pomerium, restaurant, ou peut-être inventant, la règle pomériale, les raisons en sont essentiellement politiques et liées au conflit avec
durant lequel Auguste emploie une forte propagande anti-égyptienne.
décrit la
comme une bataille entre les dieux romains ,
et d’autres dieux égyptiens. Le bannissement du pomerium (justifié par l'argument religieux) et la destruction des temples d’Isis (tolérés jusqu'alors) sont alors expliqués politiquement puisqu'elle avait été la déesse tutélaire de l'?gypte, ennemie d'Auguste et des R
au contraire, le r?le donné à Apollon après la victoire d'Auguste est un bon exemple de l'utilisation personnelle qu'Auguste fait de la règle. Tant qu'Apollon était considéré comme un dieu grec, son temple () était situé en dehors du pomerium, sur le . Auguste, se considérant sous la protection d'Apollon, et considéré lui-même comme son fils, déplacera son culte à l’intérieur et lui consacrera un sanctuaire sur le mont Palatin (), pla?ant celui qui était jusqu’à présent un dieu guérisseur secondaire à la plus haute place dans le panthéon romain.
Le pomerium, limite administrative
Sous l'Empire, la limite du pomerium prend un r?le administratif avec la création par
de taxes sur les marchandises entrant dans Rome, l'ansarium taxant les marchandises destinées à la vente dans la ville, et le foriculareium frappant les marchandises non transportées en amphores. En raison des controverses avec les commer?ants, des bornes indicatrices durent être placées sous
pour rappeler la limite d'application de cette réglementation fiscale.
Histoire du pomerium
Le mur d'enceinte de la ville ne marque pas la limite du pomerium, pas plus que ni le pomerium, ni le mur d’enceinte ne marquent la limite de la ville habitée. Le pomerium est signalé par des
à chaque fois que le tracé change de direction. La distance précise entre chaque cippe est indiquée sur le cippe lui-même en , et tous les cippes sont numérotés dans l’ordre dans lequel ils sont disposés le long de la ligne pomériale.
Le pomerium aurait été successivement agrandi trois fois avant la fin de la , puis au moins deux fois durant l’, seuls les agrandissements menés par
sont certains.
Critère d’extension
L’extension du pomerium est présentée par
comme un privilège accordé aux généraux qui ont étendu le territoire romain en Italie.
confirme cette déclaration, mais en liant l’agrandissement du pomerium à celui du territoire de Rome sans le restreindre à l’Italie seule.
donne une version différente de ce droit&: ceux qui ont augmenté la population de Rome en capturant des territoires ennemis ont le droit d’agrandir le pomerium. L’attention ne serait donc pas forcément portée sur le territoire mais sur le corps civique. L’extension du pomerium par
aurait été accomplie non en lien avec la célébration d’une conquête, mais en lien avec sa
et l’augmentation de la population romaine. La liaison entre augmentation de la population romaine et augmentation du pomerium serait corroborée par le fait que les extensions du pomerium faites par ,
ont été réalisées alors qu’ils exer?aient la .
Certains modernes pensent toutefois que Claude ayant voulu par-là accentuer la grandeur de ses victoires, pourrait être à l'origine de ce critère.
Servius Tullius
Plan de Rome à l'époque de . Le pomerium est indiqué en rouge et l'on peut voir, en jaune, que le
et l' ne sont pas inclus dans le pomerium.
et , , aurait agrandi le pomerium romuléen qui passait autour du
et l’aurait fait co?ncider, exception faite du
et de l’, avec le
en lui incorporant le , le
et peut-être l'. Cependant ni Tite-Live ni Denys d'Halicarnasse ne donne la justification par laquelle Servius Tullius aurait agrandi le pomerium.
Le pomerium aurait été agrandi par , faisant revivre l’un des plus anciens rituels religieux qui n’avait pas été accompli depuis .
La raison pour laquelle Sylla agrandit le pomerium n’est pas clair, et aucun auteur antique n'y fait référence. Il est probable que le recul de la frontière entre la
et l’Italie de l’ au
fournit la justification nécessaire à Sylla pour accomplir le rite. On peut penser que Sylla a fait co?ncider le pomerium avec le tracé de l'enceinte républicaine, sauf sur l', qui est toujours maintenu extra pomerium pour des raisons apparemment religieuses.
Jules César
D’après ,
a agrandi le pomerium en 45 av.&J.-C. à un
(1,5&km) des
de la ville.
Cicéron, contemporain de César, témoigne que l’agrandissement du pomerium est certainement l’oeuvre de César, qu’il soit réalisé de son vivant ou à titre posthume par ses exécuteurs testamentaires.
Malgré des sources littéraires indiquant qu’ aurait agrandi le pomerium en 8 av.&J.-C., il semble bien que cette extension n'a jamais eu lieu. Les indications contradictoires de , de
et de l’ sont en général expliquées par une confusion avec la création des .
On dispose en effet d'excellents arguments pour mettre en doute cette extension&: en 70, la Lex de imperio Vespasiani dans laquelle
re?oit le droit d’agrandir le pomerium, ne mentionne comme précédent que le cas de , sans aucune mention d'Auguste. De plus, les modifications du pomerium effectuées sous Claude et sous Vespasien sont indiscutables puisqu'on a retrouvé un certain nombre des
correspondants, alors qu'aucun cippe indiquant une extension sous Auguste n'a jamais été retrouvé. Enfin, la valeur du témoignage de l’Histoire Auguste a été très nettement remise en cause. Ces éléments orientent donc la plupart des modernes à penser qu’Auguste n’a certainement jamais étendu le pomerium.
Cippe pomérial de C .
, à son avènement, re?oit du
le droit d'élargir le pomerium, et la , réalisant l’auctio populi Romani, rend légitime l'exercice de ce droit. Au printemps de l'an 49 Claude reporte vers le sud la ligne pomériale, qui n'a pas bougé dans cette direction depuis . Il inclut l', la rive du Tibre avec le port de Rome, ses entrep?ts et le . Cet élargissement est cité comme précédent dans la Lex de imperio Vespasiani et est confirmé par les différents
pomériaux de Claude qui ont été retrouvés.
Il s’agit, avec l’extension de , de la seule extension indiscutable car mise hors de doute à la fois par les sources épigraphiques, littéraires et archéologiques.
D'après l',
aurait agrandi le pomerium durant son règne après avoir soumis le
et les . Selon , l'auteur de l'Histoire Auguste qui se base sur
aurait pris le verbe augere au sens propre (accro?tre [la ville de Rome]), tandis qu'Aurelius Victor l'employait au sens figuré (embellir la ville). Aucune autre source ne confirme cette extension, qui est donc considérée comme improbable.
Vespasien et Titus
Lex de Imperio Vespasiani ; , .
Il s’agit de l’extension du pomerium qui est la mieux connue. La Lex de imperio Vespasiani y fait référence, et un certain nombre des
correspondants ont été retrouvés, dont un encore en place, en 1930, à l'emplacement de l'ancien . Il porte les titulatures de
et de , rappelant l'agrandissement du pomerium réalisé par ces deux empereurs dans les premiers mois de 75, à l'expiration de leur .
Vespasien et Titus doivent reporter le pomerium au-delà du , limite que lui a assigné , lui incorporant essentiellement une partie du Champ de Mars, l' et une partie du .
D'après l',
aurait agrandi le pomerium durant son règne. Aucune autre source ne confirme cependant cette extension, qui est donc considérée comme peu probable.
S’il n’a pas agrandi le pomerium,
a en revanche restauré en 121 le tracé qui lui avait été donné par
retrouvés encore en place à
en 1930 au coeur même de l'ancien
mentionne la restauration du tracé dont fut chargé en 121, sous le règne d'Hadrien, le collège des . Les augures ne font, cette année-là, que restaurer par un nouveau bornage un tracé déjà existant. Les deux cippes retrouvés l'un et l'autre in situ (le premier datant d'Hadrien, l’autre de Vespasien) ont le même emplacement et le même numéro d'ordre&: le tracé d'Hadrien est donc identique à celui de Vespasien, et toute idée d'un élargissement du pomerium entre leurs deux règnes se trouve par-là même exclue.
Souvent représenté en ,
a essayé de s’identifier à la figure du fondateur de Rome. La représentation de Commode sur une monnaie en train de mener l’attelage de deux boeufs tra?ant un sillon avec la légende HERC(uli) ROM(ae) CONDITORI (à Hercule, fondateur de Rome), a amené certains modernes à interpréter cette scène comme le tracé du sillon du pomerium et à postuler l’existence d’un agrandissement du pomerium par Commode. L’interprétation de cette représentation numismatique a été fortement remise en cause et aucun élément épigraphique ou littéraire ne venant supporter cette extension, elle est considérée comme improbable.
D’après l’, l'empereur
aurait repoussé les limites du pomerium en 273 en même temps qu’il faisait construire
autour de . Pourtant aucun autre élément ne vient confirmer cette information. L’absence de
dans le passage de la Vita Aureliani rend suspect tout le passage alors qu’il s’agit des deux seules extensions pomériales confirmées et par les sources littéraires et par les sources épigraphiques. Pour , l'Histoire Auguste extrapole sur l'agrandissement de l'enceinte indiqué par . De plus Aurélien n’a pas agrandi le territoire de , au contraire durant son règne, le territoire a même été réduit, comme en
au nord du . Il est donc possible qu'il n'y ait pas eu d'agrandissement du pomerium sous Aurélien, soit qu’il n’a procédé qu’à une rénovation du pomerium soit que cette attribution n’a qu’un caractère laudatif qui aurait été reliée à la construction du mur défensif autour de Rome&: le mur ayant une valeur militaire, et l’extension une valeur religieuse.
关注我们的微信
下载手机客户端
赞助商链接
““猫耳法语”汇聚8年来6000多位一对一优秀学员出众的考试、面签技巧。TEFAQ-B2保分课程、CELA留学保签直通车。mor-
欧洲最具活力的中文社区.最大的关于法国的中文网络平台
法语爱好者的家园 留学与考试的助手 提供各种法语相关的信息与服务

我要回帖

更多关于 法语助手输入法 mac 的文章

 

随机推荐