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vue depuis la place F.Maleterre
L'Estaque est un
situé dans les
de la ville. Ses habitants sont les Estaquéens.
Ancien hameau isolé de pêcheurs et de fabricants de tuiles, L'Estaque devient à la fin du XIX&siècle un village d'ouvriers d'usines et une station balnéaire. Entre 1870 et 1914, ses paysages sont une source d'inspiration pour des
célèbres, tels que , , ou . ? partir des années 1940, l'économie industrielle s'effondre et L'Estaque est touché par la crise économique et les problèmes d'urbanisme, comme l'illustrent des films de
et plus récemment de , avant d'importantes actions sociales et urbaines à partir des années 1990.
L'Estaque est aujourd'hui une zone résidentielle d'environ 6&000&habitants, réputée pour son ambiance de village.
Géographie
L'Estaque en
Le quartier de l'Estaque est situé à l'extrême nord-ouest de la ville de Marseille, à environ 10&km du .
L'Estaque est souvent divisé en Estaque-Plage, le quartier historique des pêcheurs au bas de la colline et le long du littoral, et Estaque-Gare, plus en hauteur, cette partie s'est développée au
autour de la . On rattache souvent à l'Estaque les hameaux et lieux-dits suivant&:
, située dans les collines, ancien site d'habitat médiéval, réoccupé à partir du XIX (usine de chaux) et surtout du XX avec des cabanons d'
Le Marinier, éloigné de plusieurs kilomètres du centre de l'Estaque, situé dans des vallons au milieu du , relié seulement par le chemin du Marinier. Il apparait au XIX (four à chaux disparus) et au XX (petits b?timents agricoles), puis entre 1920 et 1950 des lotissements ouvriers sont construits, et une école () ;
, petit quartier au nord de L'Estaque-Plage créé à la fin du XIX par un lotissement ouvrier autour de quelques usines et administrativement considéré comme un des 111
Corbières, le long du littoral nord de L'Estaque, occupé aujourd'hui par des plages et des friches industrielles.
Communes limitrophes de l'Estaque
Géologie, relief et flore
Vue sur les collines depuis le port de La Lave. Roche calcaire, garrigue clairsemée et pins.
Le terrain est constitué d'une plaine littorale (extrémité du bassin de Séon) et du piémont de collines calcaires, qui forment le début de la
(ou cha?ne de la Nerthe) le long du littoral de la
(vers l'ouest).
Le quartier est traversé par le ruisseau du Marinier (canalisé et en partie recouvert) ainsi quelques petits ruisseaux intermittents canalisés qui prennent leur source dans les collines. Une étude d'avril 1944 de la Société des eaux relevait 14 puits dans le quartier de l'Estaque. Aujourd'hui la plupart des sources et puits sont taris, contaminés ou oubliés, à l'exemple de l'ancienne source du quartier de la Fontaine-des-Tuiles.
La végétation naturelle des collines de l'Estaque est constituée de . Elle est clairsemée dans certaines zones arides en raison de la pente ou de l'absence de sol, plus dense et uniforme dans d'autres zones. Les anciens massifs de
(principalement le ) ont été dégradés ou détruits au XX par l'extension industrielle et par les incendies successifs. Les espèces de cette végétation semi-désertique sont des arbustes (, , , ...) et des plantes herbacées
(, ) dont quelques espèces protégées telle que l'.
En raison de la végétation clairsemée et de la pollution agricole (pesticides), la diversité des espèces animales est réduite.
Le quartier partage le climat méditerranéen de la ville de Marseille. Il existe néanmoins des disparités climatiques entre le littoral marseillais et les quartiers nord, logés aux contreforts des massifs. Il est fréquent de mesurer des écarts de 4 à 5° entre les quartiers sud et les quartiers nord, et des précipitations plus importantes au nord, les massifs retenant naturellement les nuages.
L'Estaque est notamment abrité du
et partiellement du vent d'est, et profite des effets climatiques de bord de mer (température, humidité, ). Par exemple, le Jardin de Corbière sur un flanc de colline orientée au sud-ouest <> propice à une
(pins pignons, arbres de Judée, eucalyptus) et même
(agaves, bougainvillée, palmiers).
Morphologie urbaine
<> — Alfred Saurel, 1878
L'extension urbaine débutée vers 1820 s'est faite longtemps sans concertation, selon des initiatives privées et les contraintes d'un terrain dénivelé et parfois escarpé (petites ruelles et impasses, escaliers). L'environnement urbain est de plusieurs types&: des habitats denses alignés le long des rues constitués d'anciennes maisons bourgeoises et d'anciens immeubles (Estaque-Plage), des résidences individuelles (pavillons, ) entourées de jardins ou parties boisées, des lotissements ouvriers du XIX et
(Riaux, Fontaine-des-Tuiles) situés parfois sur d'anciens terrains d'usine, et des friches industrielles parfois réaménagées en zone résidentielle ou zone industrielle (bureaux).
Contrairement à son appellation, le littoral de la route de la Plage ou de l'Estaque-Plage n'est plus constitué d' le bord de mer est aujourd'hui occupé par des
cl?turés, des
bétonnées, et l'ancien petit port de pêche de l'Estaque. Les plages du Fortin et de la Lave (5&200&m) ont été récemment aménagées à la sortie de l'Estaque, construites sur la mer avec des enrochements artificiels et un m?le bétonné, sous la falaise de la , au lieu-dit des Corbières.
Les logements à l'Estaque correspondent majoritairement à des logements privés et individuels, dans un état parfois dégradé (b?timents datant majoritairement d'avant 1948).
En 1999, l'Estaque comptait 2753 logements, dont 23 résidences secondaires et 98 logements vacants. 39 % des habitants étaient locataires. 44 % des logements sont situés dans un immeuble collectif. 45 % des logements comptaient au moins 4 pièces
Transports
Le bas de l'Estaque est traversée par la
(ancienne route du Littoral) qui aboutit vers le nord au quartier des
et à la commune du
et vers le sud à l'autoroute A55 et au centre-ville de Marseille.
est communes aux lignes de
et . Elle est desservie par les .
L'Estaque est desservi par la
35, 36, 95 et 96 ainsi que de mars à octobre par la
qui fait la liaison vers le .
Pontons du port
Le port de l'Estaque est situé à l'extrémité nord des bassins du
( et avant-port nord). C'est un
d'environ 1500 places, géré par plusieurs clubs nautiques (SNEM, , SNE et l'ancien syndicat de pêcheurs professionnels <>) ainsi que par le Grand port maritime (pour environ 150 places). Le port est équipé d'un
et de grues
(3-6 T). Il accepte des bateaux avec un faible tirant d'eau (2-3&m.). Seul le petit <> est accessible au public. L'approche maritime se fait par la passe nord <> (feu scintillant rouge) ; la passe sud dite <> est réservée à l'accès au .
Un peu plus au nord-ouest, le long de la route de la Plage, se situe une cale de mise à l'eau en libre accès (quai de la Lave), suivie du port de plaisance de Corbière. Celui-ci compte une centaine de places à flot, des places à terre (), des ateliers de réparation et une pompe à carburant. L'approche se fait par une passe entre les digues (feu à éclats 4s. rouge).
Préhistoire
Rochers de L'Estaque, vers , Paul Cézanne
Les falaises et grottes de l'Estaque étaient occupées par l'être humain durant la , autour du lit de rivières, <>, comme en témoignent les vestiges retrouvés au XIX et
dans deux grottes voisines baptisées Riaux 1 et Riaux 2, situées à environ 60&mètres d'altitude. Ces sites archéologiques ont depuis été détruits par l'extension urbaine.
Quelques traces d'activité humaine datant du
(plus exactement du , soit entre 17&000 et 10&000 ans av.&J.-C.) ont été retrouvées. Elles correspondent à une période dite de . Des archéologues, dont , ont découvert des
taillés (lames, grattoirs), des ossements d'animaux (bouquetins, lynx, ours, loup), un collier en coquillages perforés.
D'autres vestiges datant du
(période d'agriculture et élevage) ont été retrouvées par Escalon de Fonton dans les mêmes grottes durant les années 1940&: une
décorée (datée de -6 000) ainsi que la
d'un adolescent en position repliée.
Un peu plus loin, dans la grotte Crispine des collines du quartier
furent retrouvés <>.
Antiquité
Durant l', la c?te de l'Estaque était probablement un lieu d'embarquement pour les vins de la , connus des Romains et Grecs d'après les récits anciens. Aucun document ou vestige ne permet de confirmer l'occupation du site de l'Estaque durant l'Antiquité. On sait néanmoins que les rivages de la région furent occupés par différents peuples&: des , des Grecs dès le &- &siècle&av.&J.-C. (Rhodiens, Doriens puis Phocéens), puis des Romains (dès -122) et Gallo-romains.
? proximité de l'Estaque, des vestiges archéologiques confirment la présence de fermes gallo-romaines (cuves à vins).
Le hameau de pêcheurs et paysans
avec sa voile latine
L'Estaque est un ancien
de familles de
et d', devenu ultérieurement un village. Jusqu'au début du , les habitations étaient rassemblées en bordure de mer, le long d'une jetée de rochers et de bancs de sable, dans l'actuel quartier Estaque-Plage. Son port est un
naturel abrité des vents ( et vent d'Est), et il servait d'abri marin ou lieu d'escale pour les pêcheurs de la région.
Du Moyen ?ge à la Révolution fran?aise
<img src="https://wiki-gateway.eudic.net/wikipedia_fr/I/m/Ruines_sur_rocher_Galline.jpg" data-file-width="3072" data-file-height="2304" data-file-type="bitmap" height="165" width="220" id="mwxQ" alt="Ruines du <> dans le vallon de La Nerthe, <> ">Ruines du <> dans le vallon de La Nerthe, << vestiges probables d'un
(les tours étaient encore visibles en élévation au début du XX&siècle) >>
<img src="https://wiki-gateway.eudic.net/wikipedia_fr/I/m/La_Galline.jpg" data-file-width="2875" data-file-height="1972" data-file-type="bitmap" height="151" width="220" id="mwyw" alt="Ancienne église de La Nerthe dite <>. Elle a été consacrée une nouvelle fois en 1042 ">Ancienne
dite <>. Elle a été consacrée une nouvelle fois en 1042
<> — Henri Carvin
L'histoire ancienne du site de l'Estaque, de la
en Provence) à la
() est très peu connue, faute de documentation écrite. Contrairement aux villages de , qui doivent leur document écrits à leur place dans le système féodal, le terroir marseillais dépendaient de la cité (quasi indépendante jusqu'en 1257), terre adjacente du .
Durant le , le territoire autour de Marseille est très peu exploité puisque constamment soumis aux attaques et pillages des Sarrasins. L'occupation du site semble restreinte aux hauteurs des collines, avec des habitations à La Nerthe dont les traces ont été conservées jusqu'à notamment une ferme fortifiée (ruines du ch?teau de l'Air) et l'.
En 972, avec l'aide des vicomtes de Marseille,
aurait définitivement repoussé les . Cette libération du territoire amorce le développement de l'agriculture, du commerce et de l'artisanat dans les domaines entourant Marseille. Le détail de ce développement est mal connu, sauf pour quelques terres agricoles exploitées par des moines. La première mention de L'Estaque apparait dans un acte du 30 novembre 1294 da le hameau est alors désigné comme faisant partie du territoire des , lequel a pendant plusieurs siècles appartenu à Marseille, mais il devait être considéré de peu d'importance. De même La Nerthe était rattachée au territoire de Marseille, d'après un acte de 1278, ainsi qu'un procès-verbal de reconnaissance des limites de la commune (1551).
Au , le site de l'Estaque ferait partie du domaine de
appartenant aux seigneurs Saumati (Sommati), et les terres sont louées aux paysans, notamment à la , ou bien cédées à quelques aristocrates (domaine du ch?teau Follet vers 1650). Les
sont aménagés en vastes , où sont cultivées essentiellement de la
(vins de Séon), puis du blé et des arbres fruitiers. L'Estaque aurait été épargné par la
et aurait servi temporairement de port et de grenier à blé pour Marseille.
? la suite de la
les terres seigneuriales du terroir sont rattachées à la commune de Marseille, avec l'instauration du régime des trois municipalités de Marseille (1793 à 1805).
L'Estaque n'est pas désigné (contrairement à la Nerthe) dans la loi de
qui établit Séon () comme chef-lieu du 2 canton du 3 district des Bouches-du-Rh?ne, mais le hameau est mentionné comme <> dans le cadastre de 1819.
L'activité de pêche
Deux barquettes de pêche professionnelle artisanale sur le quai Pescadou, 2011
à l'Estaque était basée principalement sur la , secondairement le
(), le , la
et les poissons de roches, puis l', la
et les . Au moins depuis le XVIII, les pêcheurs exploitent une
mouillée au milieu de l'anse de l'Estaque, un filet de pêche fixe destiné la madrague est démontée en 1859 en raison de la diminution des prises (la madrague de
subsistera jusqu'à la moitié du XX).
Jusqu'au XX, les pêcheurs utilisent deux types de bateaux à &: la , petite embarcation de pêche c?tière, destinée aux <> (, oursins, ) ; le , bateau lourd à éperon et à fond plat, long parfois de 9&mètres, destiné aux <> (sardine, thon). La construction des quais et jetées du port ainsi que l'avènement du moteur fait disparaitre le mourre de pouar et généralise une embarcation plus légère&: la
d'origine napolitaine.
Barquettes et chalutiers dans le port de Saumaty
L'activité de pêche atteint certainement son apogée à la fin du XIX, avec l'expédition quotidienne de poissons à destination de Paris et Avignon par transport ferré. Vers 1878, L'Estaque compte 75 patrons <>
et 250 embarcations. Au début du XX, plus de 400 personnes aurait travaillé autour de la pêche de l'Estaque. Autour de la pêche s'exer?aient d'autres métiers, notamment le commerce des , et celui des
marine qui réparent et construisent les bateaux de pêche.
? partir des années 1950, l'industrialisation de la pêche (), ainsi que la disparition des sardines dans la baie, ont déplacé l'activité vers d'autres ports&:
du Vieux-Port de Marseille, puis à partir de 1976 le
de pêche professionnelle avec sa criée de chalutage. L'ancien port de L'Estaque s'est transformé en
et de . Il ne subsiste aujourd'hui plus que 3-4 bateaux professionnels de pêche artisanale, qui fournissent les restaurants et poissonniers locaux ou vendent le poisson directement sur le quai des pêcheurs. Il reste aussi quelques dizaines de barquettes, utilisées aujourd'hui pour le loisir des plaisanciers, qui témoignent de l'activité passée du port.
La fabrication de tuiles
Un mur de tuiles ma?onnées dans le quartier Ch?teau Bovis
<< Bien avant 1789, l'argile du bassin de Séon était exploitée et l'on a des preuves d'ateliers de l'époque romaine (tommettes hexagonales appelées spicata testaca et les tégulaé, tuiles plates à rebords dont le nom a été transmis dans le mot proven?al Téulé). >>
— , p.&212
Le terroir près de L'Estaque était aussi connu pour l'artisanat de fabrication de , , carreaux (malons) et
en , activité vieille de plusieurs siècles dans le bassin de Séon. Les carrières d', les ateliers puis les usines étaient implantées entre L'Estaque, ,
et Mourepiane, certainement en raison de la qualité de l'argile et de la facilité à l'extraire.
Le travail dans les tuileries consistait pour les femmes, les <>, à nettoyer les tuiles sorties des moules. Les tuiles étaient ensuite séchées avant d'être cuites dans des fours. Le travail pénible des hommes était consacré principalement à l'extraction de l'argile depuis <>, et à leur transport.
Gravure d'une , 1882
Jusqu'au , la production était transportée depuis l'usine par charrettes à cheval jusqu'au ponton de petits voiliers, les , qui les transportaient vers le port de Marseille. On dénombre 22 tartanes malonières vers 1878. ? partir de 1905, les tartanes à voile (une trentaine) sont abandonnées au profit de bateaux à moteur, puis le transport des tuiles est effectué par route ou chemin de fer. Depuis Marseille, les tuiles étaient ensuite transportées à travers la Provence, ou bien chargées sur des bateaux (embarcadères de ) pour être expédiées vers les pays méditerranéens, les colonies fran?aises et le reste du monde (Amérique, Japon, Indes).
Les usines de fabrication des tuiles sont très actives jusqu'aux années 1930, puis disparaissent après 1960. Les dernières usines et vestiges de cette activité sont détruits durant les années 1970.
L'extension urbaine et industrielle ()
Ancien orphelinat italien (impasse du Bon Coin)
<> — Lucien Gaillard
Le village de L'Estaque subit de nombreuses transformations au XIX et début XX, avec la construction du
(1848) pour la
(initialement réservée au transport de marchandise), la route du Littoral vers Marseille (1875) et le chemin de La Lave (1885), puis la création en 1904 de la ligne , la construction de nombreuses tuileries et briqueries, et les travaux du
(1915). ? la fin du XIX, de nouvelles industries s'implantent à L'Estaque (chimie, mines, réparation navale).
L'Estaque devient ainsi un village résidentiel pour les ouvriers des usines et des chantiers alentour. Ces ouvriers sont principalement des immigrés italiens et espagnols, puis
à partir de la
(1830). En
habitants sont décomptés à L'Estaque, principalement des familles de pêcheurs. La population passe ensuite de 1&287 habitants en 1872 à 13&536 habitants en 1931.
Avec la construction de son église et la création de la paroisse de L'Estaque, le village accède à une certaine autonomie. Au milieu du XIX, avec les villages voisins de
est tentée sans succès la constitution d'une
dénommée Séon.
La station balnéaire ()
La , demeure bourgeoise de style néo-mauresque construite en 1905
Il y a près de quatre mois que je suis à l'Estaque. Pays superbe. J'ai en face de moi le golfe de Marseille, avec son merveilleux fond de collines et la ville toute blanche dans les eaux bleues... Et des coquillages, mon ami, des bouillabaisses, une nourriture du tonnerre de Dieu qui me souffle du feu dans le corpsExtrait d'une lettre de
à , 17 sept. 1877
De la fin du
jusqu'à la , L'Estaque-Plage est un lieu de villégiature bourgeoise et de tourisme , très fréquenté par les marseillais qui viennent notamment en promenade ou pour déguster une
(soupe de poisson). Bien que L'Estaque s'agrandisse et s'industrialise rapidement, l'ambiance reste celle d'un paisible et pittoresque village de pêcheur. Les promeneurs arrivent du centre-ville de Marseille par
à cheval puis vapeur (1892), et à partir des années 1930 par tramway électrique (en trois quart d'heure).
? cette époque, le long de la route de la plage se situent plusieurs h?tels (Le Mistral, 1859), des restaurants (Camors, Gardanne, Restaurant de la Falaise), des terrasses de café et des établissements de bains. L‘Union musicale de L'Estaque et l'Orchestre philharmonique organise des animations culturelles et artistiques (concert, opérette, revue) et des
se tiennent régulièrement dans le port.
? partir de la Première Guerre, la pollution industrielle et les facilités de transport marquent le déclin du tourisme à L'Estaque. Les touristes et Marseillais s'orientent vers d'autres destinations, plus pittoresques et calmes. Avant 1939, il existe encore trois salles de cinémas, des commerces, trois maisons closes très fréquentées, et la fête annuelle de Saint-Pierre attir mais les touristes et la bourgeoisie marseillaise ont choisi d'autres lieux de divertissement. La dernière plage Les Sablettes aurait disparu en 1942.
Le paysage des peintres ()
Rochers à l'Estaque, , 1882, Musée des beaux-arts de Boston
Les paysages naturels et industriels de L'Estaque ont été une source d'inspiration pour de grands artistes fran?ais qui y séjournèrent entre 1870 et 1914, tels que l'écrivain
(, 1886) ou bien les
(1906 à 1910),
(1916 à 1918), et
qui déclara le paysage de L'Estaque <>. Les oeuvres
de Cézanne, premier de ces peintres à fréquenter L'Estaque eurent une forte influence sur ses amis et les artistes contemporains, et c'est sur les mêmes paysages que s'exercèrent plus tard l'influence du
et les premiers tableaux du .
<> — Cézanne, lettre à
à propos de L'Estaque, 2 juillet 1876
La mer à l'Estaque, , , huile sur toile, 73 x 92&cm, Musée Picasso de Paris
La première période des peintres correspond aux séjours à l'Estaque de Paul Cézanne et les visites de ses amis peintres. Cézanne se réfugie à l'Estaque en
pendant la , puis y retourne en 1876, y réside un an de 1878 à 1879. Il y retourne avec Renoir en 1882. Il loue une maison dans le quartier Ch?teau Bovis
(Estaque-Gare) en 1883 et y re?oit fin décembre les peintres
et Auguste Renoir (qui séjournera ultérieurement à L'Estaque et à ). Cézanne réalisera ensuite de fréquents séjours jusqu'en 1886.
Braque se rend à L'Estaque pour
en 1906 et 1908, après avoir découvert une exposition posthume des dernières oeuvres de Cézanne. Il y réalise deux oeuvres majeures dans la peinture fran?aise&:
en 1908, un hommage aux tableaux de Cézanne et une oeuvre qui inaugure le courant du
par l'élimination des détails réalistes et la géométrisation des formes.
à l'automne 1910, une oeuvre cubiste qui s'éloigne fortement de la perception de l'espace et insère une certaine abstraction, pour créer un <> propre au tableau (formes, tons unifiés), avec des objets aux contours brisés positionnés par une succession de plans.
Rochers à L'Estaque, Cézanne
Le golf de Marseille vu depuis L'Estaque, 1885, Cézanne
Maison en Provence (à L'Estaque), Cézanne
L'Estaque, regard à travers les pins, , Cézanne
Fonte des neiges à L'Estaque, Cézanne, v.1870
La Seconde Guerre mondiale ()
Durant la , les usines de L'Estaque (ciment, métaux, chimie) participaient à l'effort de guerre allemand. Quelques sabotages ont été réalisés durant la guerre, notamment <>, mais les usines et habitations voisines sont aussi sous le risque de bombardements alliés.
Dans le cadre de la stratégie du , des
et batteries anti-aériennes avaient été construits dans les collines autour de L'Estaque, et les structures du port de L'Estaque avaient été minées. Le 23 ao?t 1944, quelques déserteurs polonais cachés à L'Estaque furent exécutés par les Allemands.
? la suite de la , L'Estaque est libérée en ao?t 1944 par des , qui réduisent notamment le blockhaus du boulevard Fenouil. Un bataillon américain du génie s'installe ensuite au ch?teau Follet. Des combats ont lieu dans les collines du 23 au 28 ao?t 1944, pour prendre les block notamment la forteresse de Foresta (La Nerthe) prise par des
et les goumiers du 2 Tabor, qui co?ta la vie à plus d'une centaine de soldats allemands et plus d'une centaine de soldats algériens et marocains. Des rues de L'Estaque portent aujourd'hui le nom de ré tel , ou l'ouvrier Lestaquéen Albin Bandini
le 11 juin 1944.
L'après-guerre&: récession économique et misère humaine
? partir des années 1950, les
sont durement touchés par la récession économique, le ch?mage et les conséquences de la décolonisation. L'activité de pêche et l'industrie des tuiles disparaissent de L'Estaque. Les autres industries (cimenterie et chimie) emploient essentiellement une main d'oeuvre non qualifiée, issue de l'immigration (Maghreb). Les ouvriers s'entassent à proximité de leur usine, dans des logements la misère est telle qu'il apparait des
sur les terrains en friche <> par les usines, peuplés de familles d'ouvriers.
Une volonté politique d'amélioration sociale et urbaine émerge durant les années 1970, à la suite notamment de la visite des bidonvilles par le président
en 1975. Mais les efforts des pouvoirs publics sont consacrés à d'autres projets&:
quartiers sud et .
Les années &: mesures sociales et aménagements urbains
Plage de Corbières, aménagée dans les années 1990
Il faut attendre le changement de municipalité à Marseille (décès du maire
en 1986) pour les premières mesures sociales et les premiers travaux d'aménagement urbain à L'Estaque&: création de <>, relogements des mal-logés et construction de lotissements sociaux, création de la
L'Estaque-Saumaty, transformation de friches industrielles en <> (ZFU) Nord Littoral à proximité du quartier.
Le bidonville Pasteur du centre-ville de L'Estaque (rue Le Pelletier) disparait dans les années 1980. Le dernier bidonville (Fenouil) de Marseille, à l'entrée de L'Estaque, disparait au début des années 2000. Le port de La Lave est aménagé. Les plages de Corbière (seules plages des quartiers nord) et la base nautique de Corbière sont aménagées entre 1988 et 1991.
Des travaux d'aménagement et de dépollution d'anciens sites industriels sont lancés. L'aménagement d'espaces publics est effectué dans les années 1990 et 2000 (Parc Mistral).
<img src="https://wiki-gateway.eudic.net/wikipedia_fr/I/m/Carte_Marseille_terroir.jpg" data-file-width="4512" data-file-height="3896" data-file-type="bitmap" height="190" width="220" id="mwAb4" alt="<> sur une carte de "><> sur une carte de
Dieu, un jour, décida de donner à Marseille tous les saints du paradis. Les ayant pris dans un grand sac, il survola la ville, et les jeta l'un après l'autre&: , , , , , etc. Et quand il eut fini, arrivé à l'extrémité de la ville, son sac était vide. Alors il jeta l'estaco [l'attache du sac].Conte marseillais
<img src="https://wiki-gateway.eudic.net/wikipedia_fr/I/m/Cassini_L'Estaque.png" data-file-width="944" data-file-height="667" data-file-type="bitmap" height="155" width="220" id="mwAcM" alt="<> et sa madrague sur la Carte de Cassini, XVIIIe&siècle."><> et sa
sur la , .
La première mention du hameau dans un document historique apparait dans un acte du 30 novembre 1294 (archives de ). Au XVIII, le hameau était parfois orthographié <> ou bien <>, à l'exemple des cartes du chevalier de Soissons ou de Cassini.
Le nom provient du mot
estaca (selon la
ou estaco selon la ) qui signifie <>, et qui par extension désignait un <> ou bien les pieux fichés dans la terre ou dans l'eau servant à attacher les bateaux.
Son nom en
est L'Estaca (en ) ou L'Estaco (en ).
Culture et patrimoine
Teinturerie de filets de pêche
L'ancien atelier de teinture des filets
Cette petite usine est surnommée <>. Les
confectionnés avec des fils de coton devaient être trempés dans un bain d’eau bouillante dans lequel étaient déversées des écorces de pins ou de chênes broyées, appelées <>, afin que les
les rendent imputrescibles. Les installations comprenaient deux chaudrons de cuivre de 3
de contenance. Ce procédé dispara?t vers 1960 avec l’apparition des filets en
imputrescible.
Tunnel du Rove
Entrée du
Au quai de La Lave, s'ouvre le tunnel maritime (7&km) percé sous la , qui fait communiquer le nord de la rade de Marseille avec l'. Construit de 1910 à 1927, il est obstrué par un éboulement et hors service.
Chapelle Notre-Dame de la Galline
Elle est située au-dessus de L'Estaque-Gare, dans le hameau de La Nerthe (du proven?al nerto, <>). Ce petit édifice religieux date du Moyen ?ge, et il a été consacré une nouvelle fois en 1042. Selon les légendes, une chapelle avait été construite en ce lieu aux premiers ?ges chrétiens par
ou deux ermites du . C'est un lieu de dé la chapelle abrite des
du XVII et une statue de style roman en bois coloré (XV), représentant la vierge et l'enfant Jésus tenant une
(galline en proven?al). Elle a été agrandie au XVIII et restaurée en 1979. C'est l'ancienne église de La Nerthe et de L'Estaque, rattachée à la paroisse de L'Estaque en 1854, et aujourd'hui à la paroisse de Marseille. La Chapelle est un lieu de pèlerinage début septembre. Elle a été peinte en 1866 par .
?glise Saint-Pierre-ès-Liens
L'église catholique de L'Estaque, située place Malleterre, est consacrée au saint-patron
et se nomme en proven?al San Peiro l'Estaco. Elle
a été dessinée par l'architecte Sixte Rey et construite en 1851 en ma?onnerie enduite, avec une fa?ade en briques apparentes. Le clocher est érigé en 1863 avec une cloche fondue à Marseille par l'atelier Toussaint Maurel. Si l'architecture est un exemple classique des églises de la banlieue marseillaise du , sa construction a surtout marqué l'indépendance de L'Estaque vis-à-vis de la paroisse de
(depuis 1809), dans une période d'importante croissance économique et démographique.
L'exploration sous-marine
L'aventure de l' débute à Marseille. Dans les années 1960, le Centre d'études marines avancées (CEMA) du commandant
installe une base sous-marine à L'Estaque avec son Centre hyperbare. Le site est ultérieurement consacré à la recherche scientifique et à la conception de petits sous-marins civils affectés principalement à l'exploration océanographique et à l', par la
(COMEX) et la CNEXO (devenu ). Dans les années 1970, la société Intersub spécialisée dans le travail sous-marins pour l'exploitation pétrolière s'installe dans le quartier Ch?teau Bovis. En 2009, le
(DRASSM) du Ministère de la Culture installe son siège en bordure de l'Espace Mistral.
Les courées
<> selon , la
est apparue en périphérie du centre de Marseille, surtout au nord, dans les quartiers nés de l’industrialisation (L'Estaque, Les Riaux…), entre 1895 à 1930, période d’intense développement et de large appel de main d’oeuvre qui a pris fin au lendemain de la . Dans un contexte de spéculation, d’insalubrité et de précarité sociale, les Italiens qui refusaient les cités ouvrières patronales ont fréquemment pris en charge l’édification de leurs logements. C’est pourquoi, la courée est longtemps apparue comme un habitat principalement construit par et pour les ouvriers immigrés italiens. Ils ont pris leur modèle de référence dans le répertoire de formes de leur pays d’origine. Le mot courée dérive du bas latin cortis qui désigne la cour de ferme associé à la villa romaine dans le domaine rural antique (corte).
Du modèle italien, la courée marseillaise reprend la morphologie - les b?timents disposés autour d’une cour - et le caractère social - la destination à une classe laborieuse. Elle s’inspire aussi largement des corrales espagnols et des maisons à coursives des Pyrénées.
Elle est constituée par des alignements de petits logements mitoyens (rez-de-chaussée ou un seul étage), adossés aux limites du foncier, desservis par des escaliers extérieurs et des coursives et disposés autour d’une cour d’usage et de statut juridique collectifs, parfois appelée "cours" ou "cour-chemin". Pour des raisons d’économie, les latrines et les lavoirs sont à usage collectif et placés dans la cour.
Cette forme d’habitat n’a pas eu la faveur du patronat car elle induisait un mode de vie particulier. En favorisant les rencontres et les conversations, en permettant des relations inter-familiales et l’entr’aide, elle contribuait au développement d’une conscience collective au sein du monde du travail.
Réhabilitée, la courée est devenue aujourd’hui une petite copropriété qui procure à ses habitants au revenu modéré une forme de convivialité et de tranquillité dont la majorité des citadins sont privés. La cour est restée l’élément central même si son usage social a évolué vers la détente et les loisirs&: les équipements autrefois mis en commun sont désormais désaffectés. Les habitants font souvent référence à une manière d’habiter spécifique où la notion de collectif et les relations de voisinage sont ressenties plus fortement qu’ailleurs. Dans la courée, <>.
Musée Monticelli
Ce musée est ouvert depuis 2010, dans l'ancien fortin militaire (construit en 1861) du lieu-dit Corbières. Ce musée présente la collection privée du collectionneur Marc Stammegna consacrée à l'artiste peintre marseillais
Références artistiques
En plus de peintures de la période , L'Estaque a été source d'inspiration pour d'autres oeuvres artistiques ou culturelles&:
La nouvelle Na?s Micoulin (1883) d'
les films de , dont
les films de , notamment
la série de bande-dessinée Un conte de L'Estaque par Emmanuel Proust. Adaptation des films de Guédiguian.
Ancienne caserne des douaniers&
Construite dans la seconde moitié du XVIII&siècle, c'est l'un des plus anciens b?timents de L'Estaque-Plage. Il héberge aujourd'hui la Maison des associations.
Ferme Turc& Située à La Nerthe, c'est la seule exploitation agricole bien conservée. Reconstruite en 1914, elle existait déjà en 1819.
Ch?teau Fallet& Une
du XVII, devenue au XX un h?tel de luxe. C'est aujourd'hui une résidence privée.
architecturale de style oriental, demeure bourgeoise construite en 1905. Cette propriété privée est inscrite aux monuments historiques.
Ruines du ch?teau de la Nerthe, dit <>& Les vestiges d'une ferme fortifiée du Moyen ?ge, situés dans le hameau de La Nerthe.
Population et société
Démographie
de population de 1872 et 1876 concernent les quartiers de L'Estaque, la Fontaine des Tuiles, la gare, le Vallon des Riaux et La Nerthe. ? partir de 1990, les recensements par l' concernent le <> composé des IRIS 101 à 105&: Ch?teau Bovis, Ch?teau Fallet, Fenouil Sacoman, Saumaty et La N en sont exclus
(qui compte 783 hab. en 2006).
?volution démographique du quartier L'Estaque
3281&2871&62513&536
?volution démographique du quartier L'Estaque, suite (1)
6&2715&9946&0106&093
En 2006, l'INSEE dénombrait à L'Estaque 1&707 familles, dont 320 familles monoparentales (18,73 %) et 1442 familles avec au moins 4 enfants (2,49 %), soit un taux de familles monoparentales inférieur à l'arrondissement (21,52 %) et à l'ensemble de Marseille (21,81 %), et un taux de familles avec au moins 4 enfants inférieur à l'arrondissement (4,02 %) et au reste de Marseille 3,94 %.
Les chiffres de population de L'Estaque par tranches d'?ge en 1999 font appara?tre une population plus ?gée que dans l'ensemble de Marseille et le 16 arrondissement&:
75 ans et +
Arrondissement
Total Marseille
Pyramide des ?ges du quartier de L'Estaque en 2009HommesClasse d’?geFemmes261& 75 ou +359&456& 60 à 74 ans612&719& 40 à 59 ans727&623&25 à 39 ans662&169&19 à 24 ans162&652&0 à 19 ans592&
Longtemps bastion du , l'Estaque élit aujourd'hui des représentants .
Le quartier est rattaché au 8 secteur de Marseille dont la maire est
L'Estaque fait partie de la
dont le député est Henri Jibrayel.
Gestion de l'environnement
de l' (juillet 2006)
Affiches de protestation contre des projets à La Nerthe&: dép?t de ,
Parmi les différents aspects de la gestion environnementale de Marseille, certains touchent plus spécifiquement le quartier de L'Estaque&:
Les problèmes de
du transport aérien entre L'Estaque et l'
Les travaux et projets de dépollution des anciens terrains industriels, ainsi que les études sur les risques d'empoisonnements des habitants. La pollution à l'arsenic de certains jardins particuliers (Les Riaux) est avérée.
La protection de la qualité de l'air (poussières de carrière et des chantiers)
Les projets liés à la collecte des déchets et eaux usées
La qualité des eaux de baignade des plages de Corbière ou les projets d'extension des plages
La protection du patrimoine naturel des collines, et notamment la prévention des incendies d'été.
Manifestations culturelles et festivités
Une part importante de l'offre culturelle est proposée par l'Alhambra (salle de projection de 250 places rouverte en 1990) avec un programme permanent de projection de
et , des ateliers et rencontres, et durant l'été des projections en plein air.
La Fête de L'Estaque organisée chaque année début septembre est une fête populaire qui rassemble diverses activités du quartier et des associations locales durant deux ou trois jours&: joutes nautiques, animations de rues, concert et bal, feux d'artifice, etc. En 2010, cette fête aurait rassemblé près de 20&000 personnes, selon le . Au mois de juin, le festival Estaqu'Arts met en avant l'histoire des peintres à L'Estaque (), et expose les artistes locaux, essentiellement amateurs. Durant l'année, diverses fêtes plus modestes rassemblent le voisinage des <> de L'Estaque.
Pratique de la
par la Fine Lance Estaquéenne dans le
Le sport est représenté à L'Estaque essentiellement par les
(voile, aviron, joute, ), la pratique de la
(plusieurs terrains et associations), puis des sports tels que les
(, , , etc). Les infrastructures sportives comportent également le gymnase Rabelais et le stade Vernazza, affectés à la pratique scolaire (football, basket-ball), et le b?timent de l’Union musicale et sportive L'Estaque Plage (créée par des pêcheurs en 1896).
La Fine Lance Estaquéenne est l'équipe de
proven?ale, une activité sportive traditionnelle dont les tournois sont suivis par la presse locale. L'équipe pratique dans le
ou le port de L'Estaque. Elle participe au championnat de France, et au championnat de Provence contre les équipes d', , ,
et . L'Estaque a remporté en 2010 le titre de Provence à la suite d'une finale contre Martigues.
est situé à L'Estaque. Ce club d' compte plus de 400 licenciés, il a obtenu le label <> et il est l'un des clubs les plus titrés de France. L'aménagement du port de L'Estaque est privilégié pour la pratique de l'aviron, avec les longues digues précédant le
depuis les années 1920. En plus de l'apprentissage de ce sport, le club gère l'entrainement de compétiteurs de haut-niveau. Le club a ainsi formé sept champions du monde, un sélectionné olympique, plus d'une centaine d'internationaux seniors ou juniors et plus d'une centaine d'équipages champions de France.
La pratique de la
est organisée entre L'Estaque et Corbière autour de plusieurs écoles et &: la Société nautique Estaque Mourepiane (SNEM), la Société nautique de l'Estaque, le centre municipal de voile de Corbière, l'école de croisière Voile Impulsion, ou Lei Pescadou de l'Estaco qui pratique la
sur des bateaux traditionnels.
Dans le quartier sont situés les cabinets d'une dizaine de
et de plusieurs , ainsi que trois
(plage de L'Estaque, rue Pelletier), des bureaux de l'Association interprofessionnelle de médecine du travail (AIMT, 2 allée Sacoman), et un centre de
(149 plage de L'Estaque). Le centre hospitalier le plus proche est l' (CHU), dans le quartier
Administration et services
? L'Estaque sont situés un , un , plusieurs agences bancaires, des agences immobilières, une station de taxi, une maison des associations (La Palette Estaquéenne) et une maison municipale d'arrondissement. La mairie des 15 et 16 arrondissements est situé au 246 boulevard de Lyon (15). Aucune bibliothèque municipale n'est située à L'Estaque, mais le quartier est desservi par un
Enseignement
Rattaché à l', le quartier de L'Estaque dénombre plusieurs établissements d' public et privé&:
?cole maternelle publique (33 boulevard Fenouil)
?cole maternelle publique (boulevard de la Falaise)
?cole maternelle publique (23 bd Albin Bandini)
?cole élémentaire de l'Estaque Gare (43 boulevard Fenouil)
?cole élémentaire de l'Estaque Plage (montée des ?coles)
?cole privée mixte Saint-Joseph (27 chemin de la Nerthe)
Collège public l'Estaque (348 rue Rabelais)
Lycée professionnel
régional (rue Rabelais)
est assuré à l'église Saint-Pierre-ès-liens, rattachée à la
de L'Estaque, secteur Littoral de l'. Le culte
(évangélique) est assuré au Centre chrétien de L'Estaque (2 allée Sacoman). Le culte
est assuré à la mosquée de L'Estaque (35 rue de la Redonne).
Revenu fiscal
En 2005, le
médian par unité de consommation du 16 arrondissement était de 12&565 euros. Pour L'Estaque, il s'étalait de 7930 à 14&340&euros pour les zones Ch?teau Fallet, Fenouil Sacoman, Saumaty et de 14340 à 19&440&euros pour les zones Ch?teau Bovis et La Nerthe.
En 2007, le revenu fiscal moyen par unité de consommation (UC) est de 18&257 euros pour l'ensemble de Marseille. Il est de 19&298&euros à Ch?teau Bovis (992 UC), 16&970&euros à Ch?teau Fallet (1171 UC) et 17&257&euros à Fenouil Sacoman (1261 UC), mais cette donnée n'est pas disponible pour Saumaty (153 UC) et La Nerthe (411 UC).
ménages n'étaient pas imposables, pour les zones Ch?teau Bovis, Ch?teau Fallet et Fenouil Sacoman.
Population active
En 2006, la
de L'Estaque comptait 2'510 personnes, dont 407
(16,20 %), soit un taux de ch?mage inférieur aux 16 arrondissement (20,30 %) et à l'ensemble de Marseille (18,23 %). Les bénéficiaires de la
(CMU) représentaient 17,06 % de la population (Marseille&: 18,39 %).
La population ?gée de 15 ans et plus s'élevait en 2006 à 4&575 personnes, parmi lesquelles on comptait 1&622 sans dipl?mes soit 35,45 %, avec 84,46 % de sans dipl?mes dans l'IRIS Saumaty et 22,27 % dans l'IRIS La Nerthe, soit un taux supérieur à l'ensemble de Marseille (25,27 %). Sur cette population, on comptait 476 personnes dipl?mées +3 soit 10,40 % (14,13 % dans La Nerthe, 7,79 % dans Fenouil Sacoman, et aucun habitant dans Saumaty), soit un taux inférieur à l'ensemble de Marseille 13,44 %.
Entreprises
Le quartier a une fonction essentiellement résidentielle, avec peu d'entreprises. La majorité de la population active travaille hors de L'Estaque notamment au centre de Marseille, à Aix-en-Provence ou dans des communes limitrophes.
Des projets récent d'aménagement et urbanisme ont conduit à la création de la
(ZFU) urbaine L'Estaque-Somaty, au sud du quartier, et à une
où s'implantent depuis quelques années des petites et moyennes entreprises.
En 2009, L'Estaque comptait 379 entreprises et établissements (dont publics et administrations), dont 117 établissements avec salariés, et 9 établissements avec plus de 50 salariés. Parmi les établissements de sociétés renommées on trouve&:
(explorations sous-marines)
La carrière , dernière usine en activité (ancienne usine <> de 1913 )
Commerce et tourisme
Marché de L'Estaque
La dizaine de petits commerces de l'Estaque est presque exclusivement de type alimentaire&: boulangeries, maraichers, boucheries, épiceries et petits supermarchés. La plupart de ces commerces sont situés sur une allée de la route de la Plage, un segment de route doublée avec de larges trottoirs et planté de platanes. Cette section fait office de rue principale, avec des bars et restaurants, des services (banques) et des échoppes. C'est aussi l'emplacement d'un
traditionnel (samedi matin), qui propose des produits du terroir, des aliments et du petit équipement, et contribue à l'ambiance pittoresque de L'Estaque.
L'essentiel de l'offre commer?ante (alimentaire et équipement) est proposé au centre commercial
(plus grand centre de la région avec environ 200 commerces), situé dans le quartier voisin et accessible rapidement en bus, qui fait office de commerce de proximité pour les habitants de l'Estaque. De manière secondaire, la zone commerciale de , distante de quelques kilomètres, propose de nombreux commerces.
L'Estaque n'est pas une destination favorisée par les offres touristiques de la région ou de la ville. Le circuit <> fait découvrir le quartier Plage et ?glise. Mais les hauteurs de L'Estaque et ses collines sont généralement ignorées, en raison certainement d'un
altéré par les friches industrielles, les incendies de forêt successifs (disparition des massifs de
remplacés par de la ), ou un panorama vers l'est de Marseille marqué par l'urbanisme.
L'allée principale de L'Estaque-Plage reste une destination populaire pour les habitants des quartiers voisins qui viennent s'y promener le weekend et déguster ses , tranches de purée de pois-chiches frites, et ses , sortes de beignets saupoudrés de sucre. Ou bien se restaurer dans la dizaine de restaurants qui proposent spécialités de poisson et plats traditionnels. Durant la saison estivale, les
de Corbières attirent de nombreuses Marseillais des quartiers nord.
Bibliographie
Ouvrages et sources utilisés pour la rédaction de l'article
, La Banlieue de Marseille, Jeanne Laffite,? 1995 (&2-). Texte extrait de , Dictionnaire des villes, villages et hameaux du Département des Bouches-du-Rh?ne,? 1878
Henri Carvin, Entre mer et colline&: un avenir se dessine... L'histoire du Nord de Marseille, Marseille, DAC 15-16e,? 1994 (&2--X)
Laurent Damonte, L’Estaque, mon village au temps des pite-mouffe, Marseille, Paul Tacussel,? 1993 (&2--3)
Collège-Quartier, L'Estaque au temps des peintres&: ,? 1985 (notice
, &: fiches signalétiques de l'inventaire général du patrimoine culturel ()
Autres ouvrages et sources
, << Les Grottes de Riaux, massif de la Nerthe-Marseille >>, Bulletin du Musée d'histoire naturelle de Marseille, vol.&IX, n&1,? 1949, p.&21-62
et Véronique Serrano, L'Estaque&: naissance du paysage moderne, , ,? 1993 (&978-2-)
Renaud Gallimard, <>, dans , n&4, 2000.
Catalogue de ressources documentaires&: Mémoire du territoire - Marseille Littoral Nord, ACT, 2011.
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